Chapitre 31

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Je mets du temps avant de lui parler et puis me lance. Elle se cale contre moi et attend que je parle.

- J’avais 22 ans, j’étais dans mes études pour devenir infirmier. Y avait beaucoup de fête d’étudiant, on buvait, on faisait les cons et puis y a eu ce soir là.

Elle m’écoute, caressant mon torse comme pour retirer la douleur dans ma poitrine. J’aime le contact de sa main sur mon corps encore essoufflé.

- On était à deux voitures, j’étais la seconde voiture, j’avais un peu bu mais pas trop donc je pouvais conduire mais ceux dans l’autre voiture devant nous, étaient dans un sale état. Ils zigzaguaient sur la route, et puis à un virage, ils ont fauchés une voiture en face. Elle a volé dans les airs comme si elle ne pesait rien. Je me suis mis sur le bas coté, on a appelé les secours et puis la voiture de nos amis a explosé sous nos yeux, on était impuissant face aux flammes qui embrasaient tout. Et puis on a entendu les cris de la fille de la voiture d’en face.

Elle se serre contre moi et ça me fait du bien de la sentir proche de moi.

- J’ai été à la voiture, la fille était recouverte de sang, ça sentait l’essence alors je n’ai pas réfléchis à deux fois, je l’ai sortie et éloigné de la voiture. Elle hurlait de douleur, tremblait par le choc, son pouls ralentissait alors qu’on attendait les secours. Elle avait une fracture ouverte, sa rotule était apparente et elle perdait beaucoup de sang. J’ai du lui remettre son os pour stopper son hémorragie et elle s’est évanouie. J’ai surveillé son pouls, j’ai prié tout ce que je pouvais prier pour qu’elle ne meure pas. Elle a repris connaissance mais convulsait par la douleur, je lui parlais, lui disais que ça allait aller, son regard était terrifié. Les secours sont enfin arrivés et ils l’ont prise en charge. Je ne saurais jamais si elle a survécu ou non.

- Pourquoi t’as pas été demander de ses nouvelles à l’hôpital ?

- J’avais 4 amis à enterrer Cynthia. Je ne sais même pas dans quel hôpital ils l’ont emmené.

- C’est horrible Max mais...t’es pas coupable. Ce n’est pas toi qui as provoqué cet accident.

- Je sais…je sais.

Elle caresse toujours ma peau bouillante.

- Chaque nuit je revois la scène de cette fille en sang et presque morte, cette nuit c’était toi à sa place. Je ne veux pas te perdre Cynthia.

- Eh, c’était qu’un cauchemar Max, regarde-moi, je vais bien, je vais bien.

Je caresse son visage et elle me sourit puis pose ses lèvres sur les miennes.

- Je vais bien, je vais bien, c’était qu’un cauchemar. Je suis là, chutttt.

Je la serre contre moi et je finis par me rendormir. Lorsque je me réveille, elle dort sur le ventre. Je pose un baiser sur son dos et vais à la salle de bain pour ensuite retrouver ma mère à la cuisine.

- Bonjour maman.

- Bonjour Max.

Je sens bien qu’à sa voix, elle est triste. Elle me sert un café et me tartine des tranches de pain comme lorsque j’étais petit.

- Max, où as-tu rencontré ton amie ? Me demande-t-elle.

- Cynthia ? On s’est croisé à l’hôpital, pourquoi ?

- Tu sais que je t’aime très fort Max ?

- Maman, qu’est ce qu’il y a ?

- Elle est très gentille mais...y a quelque chose qui me dérange Maxou.

- Quoi ?!

- Elle t’a beaucoup changé et je n’aime pas l’homme que tu deviens.

Les mots de ma mère sont comme la lame d’une épée qui me tranche.

- Je suis devenu heureux maman !

- Mais à quel prix Max ? T’as abandonné tes rêves en quelques mois ! Cette relation est néfaste pour toi, même si elle te rend heureux !

- Hier, t’avais l’air d’adorer Cynthia ! Je ne comprends pas maman.

- Ca me fait très peur tes colères Maxime. Et puis tu voulais avoir des enfants Max, et maintenant tu n’en veux plus.

- Ah, donc c’est ça le problème, je ne veux plus d’enfants alors Cynthia d’un coup est bonne a être jetée à la poubelle !

- Non, bien sur que non mais je pense que tu fais une erreur en continuant cette relation.

Ma colère monte et je suis incapable de la contrôler.

- Mais putain t’es qui pour me dire ça !!! T’es qui pour la juger !!! T’es personne !!!

Mes mots vont trop vite, sont trop forts et ma mère se fissure sous mes yeux. Tout va trop vite, tout va trop vite, Beaucoup trop vite...

- Max, calme-toi, je t’en supplie calme toi mon chéri. Pleure-t-elle

- Maman, je…

- Tu vois Max, avant elle, jamais tu aurais recommencé. Dit-elle en laissant couler une larme.

- Maman pardon, je ne voulais pas…

- C’est ta vie Maxime, ça ne me regarde pas après tout, je n’aurais pas dû, excuse-moi. Excuse-moi mon chéri, je n’aurais pas du, t’as raison je n’avais pas à te dire tout ça. Dit-elle en me prenant dans ses bras.

- Je suis désolé maman. Pardon.

- Chuttt, ça va mon bébé, ça va. Dit-elle en me berçant, faisant redescendre ma colère comme elle sait si bien le faire.

- Tu vois, je ne peux pas avoir d’enfants maman.

- Oh bien sûr que si, bien sur que si mon chéri.

- Et si je…

- Chuttt, c’est fini, n’en parlons plus.

Je caresse le visage rougit de ma mère puis pars de la pièce et monte retrouver Cynthia pour trouver refuge entre ses cuisses. Avec elle c’est tellement simple, tellement bon. Lorsqu’on descend, je vois encore la tristesse de ma mère mais elle n’a du rien dire à mon père comme d’habitude. Alex, descend un peu plus tard alors que je suis en pleine partie d’échec avec mon père.

- Ahhh le vieux enfin te voilà. Dis-je

Il ricane et vient nous dire bonjour puis s’invite au jeu.

- On va aller se balader si ça ne dérange pas. Dis-je pour amener Cynthia dehors.

- On mange dans deux heures vous avez le temps. Dit ma mère

Cynthia regarde ses escarpins et je comprends que ses chaussures ne sont pas propices à la balade.

- Maman, t’aurais des basquets stp ? Dis-je

- Oui bien sur mais je fais du 39.

- Ca sera parfait.

Cynthia enfile les basquets de ma mère, elle a mis un collant opaque pour cacher ses marques et porte une robe noire fluide au dessus du genou. J’attrape sa main et l’emmène dehors. Nous ne parlons pas et le silence laisse la place aux oiseaux et la nature. J’emprunte un chemin de terre et nous nous enfonçons dans le bois.

- Tu sais retourner chez tes parents j’espère. Me lance t’elle inquiète.

- Je connais ce bois aussi bien que je connais ton corps.

- Tu ne le connais pas assez alors.

- Ah oui, rappelle moi qui t’a fait jouir cette nuit ?

- Mon imagination.

Je ricane, tout en la poussant contre un vieil arbre. Mes mains se glissent sous sa robe et je caresse sa fente à travers son collant. J’enfonce le tissu en elle et elle se mord la lèvre pour ne pas gémir.

- C’est ton imagination ça aussi ? Dis-je lorsqu’elle trempe son collant.

- Oui.

Je craque son collant entre ses cuisses et elle sursaute. Je sors mon membre gorgé et l’enfonce droit dans sa fente luisante. Elle cache ses gémissements comme elle peut mais finit par crier mon prénom qui résonne autour de nous. Je la retourne et craque son collant pour avoir accès à sa rondelle déjà ouverte.

- Tu m’attendais on dirait.

- Non.

Je n’ai pas de lubrifiant, mais vu comment elle est ouverte, ma salive suffira. En effet je rentre dans son cul comme dans du beurre. Je lui retire sa robe, attrape ses bras pour les mettre dans son dos et là fous seins nus contre l’arbre rugueux. Mes coups de reins, font frotter sa peau à l’écorce et l’abîme petit à petit.

- Arrête !!! J’ai mal Max, arrête !!!

- C’est ton imagination ça.

- Max !!!

- Chuttt.

Ses tétons s’écorchent, la mousse de l’arbre s’imprime sur sa poitrine.

- Je suis désolée !!! Je suis désolée !!! Crie-t-elle alors qu’elle se blesse au fur et à mesure.

- On a 2h à tuer et je n’ai pas prévu de jouir tout de suite ma belle. Tu vas tellement regretter.

Je retire ma ceinture et lui attache les mains derrière son dos pour libérer les miennes et je me retire d’un coup.

- Avance. Dis-je

Elle est juste en collant craqué et je la trouve super excitante, attachée, à ma merci. J’observe la flore autour de moi et trouve exactement ce que je cherche. Un tronc est couché par terre, recouvert de mousse, il est là depuis un moment. Mais l’atout de ce tronc, est le morceau de bois dressé et recouvert lui aussi de mousse.

- Enjambe le tronc ici.

- Max, stppp, non !!!

Je la glisse sur le morceau de bois que j’ai vérifié pour être sur que rien ne la blesse et la coulisse accroupie dessus. Je détache ses mains et les pose sur le tronc d’arbre alors qu’elle pleure.

- Baise-toi Cynthia.

- Max…

- Je ne te fais aucun effet à ce qu’il paraît alors je me remplace avec ce qu’il me tombe sous la main.

Je la regarde pleurnichant alors qu’elle commence à bouger sur le morceau de bois. Bordel qu’elle est bandante avec ses nichons écorchés se godant devant moi.

- Alors tu ne jouis pas ? Dis-je

Elle fait non de la tête.

- En manque d’imagination ?

- Arrête stp.

Je casse une branche et elle se met à paniquer. L’écorce est lisse, ça sera parfait. Je me mets derrière elle et attrape ses cheveux pour que sa tête bascule en arrière.

- Ouvre ta bouche.

- Non pitié, me fais pas de mal.

Je lui pince le nez et elle ouvre sa bouche quand elle manque d’air. Sa chatte est toujours baisée par le bois et je lui enfonce ma branche dans la bouche.

- Suce, imagine bien maintenant.

Je lui enfonce loin pour provoquer un rejet instinctif d’une intrusion.

- Alors, dis-moi maintenant, qui te fait jouir Cynthia ?

Ses larmes coulent alors que je retire la fine branche de son gosier.

- Toi !!! Crache-t-elle

- Qui ? Dis-je pour lui faire répéter alors que je caresse son clitoris qui se frotte contre le tronc.

- Toi. Dit-elle en pleurant.

J’attrape ses seins par ses tétons et mets ma queue entre.

- Allez, imagine-moi maintenant à la place du tronc.

Elle ferme les yeux et ondule alors que je me branle entre ses seins. Elle va et viens et finis par poser ses genoux pour enfoncer le morceau de bois plus loin en elle.

- C’est ça, baise-toi ma belle…Baise-moi… Baise-nous.

Son seul but est de se faire jouir et lorsque mes jets finissent sur ses seins, elle se lève d’un coup arrosant à son tour l’arbre et se remet dessus d’elle-même. Je la regarde se donner du plaisir jusqu’au tremblement, signe qu’elle est calmée.

- T’es bel et bien aussi barge que moi ma belle. Tu viens de te goder la chatte sur un arbre, bravo. Allez debout.

Elle se lève et je la prends dans mes bras car je la vois au bord des larmes.

- Toi et moi, c’est pour la vie mon amour. On est dingue l’un de l’autre, faut que tu te fasses une raison.

- La raison n’existe pas pour les fous Max.

- C’est vrai. Dis-je en l’embrassant.

Elle se rhabille et lorsqu’on arrive, on monte directement dans ma chambre pour une auscultation post baise sauvage. Je la nettoie en lui envoyant de l’eau chaude dans sa chatte. Des morceaux de mousse sortent d’elle avec un peu de sang.

- Tu t’es bien abîmée ma belle.

- Tu m’as abimé.

Je la désinfecte et elle se crispe lorsque je touche à ses égratignures.

- T’as voulu jouer Cynthia, faut savoir perdre parfois.

- Je ne perds jamais Max. Dit-elle en me regardant comme une sale garce.

Nous passons sous la douche, je lui fais l’amour puis nous allons au salon retrouver le reste de la famille comme si de rien était. Nous passons le reste de la journée entre les parties d’échec, et les discussions familiales. Alex, a la bonne idée de sortir les albums photos et nous replongeons dans le passé.

- Là, on était grave beau quand même. Lance Alex en montrant une photo de nous à 18 et 20 ans.

On passe les pages quand je tombe sur une photo de moi à mes 22 ans, fier avec mes potes d’école d’infirmier. Je me raidis et tous le monde perd son sourire. Cette nuit là, nous avons tous été choqués par cet accident. Mes parents ont cru que c’était ma voiture qui avait explosé et je me rappelle encore des larmes de mon père quand il m’a retrouvé à l’hôpital choqué. Ma mère essuie les siennes et Cynthia glisse sa main dans la mienne, soulageant le poids de mes souffrances. Personne ne sait à quel point cette nuit là a changé ma vie. Personne, sauf Cynthia.

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