Les braconniers

Une minute de lecture

Je venais de pénétrer dans le bois du prince,

Marika devant moi, son arbalète en main,

À deux pas derrière elle, je me disais : mince,

Aller poser des pièges pour quelques lapins

Ça ne vaut pas la peine de risquer sa peau…

Devons-nous pour autant, ne manger que le pain

Que l’on nous octroie, n’avons-nous donc que des maux

Sans pouvoir exprimer nos douleurs, notre faim ?

C’est vrai, nous ne sommes que simples roturiers,

Des manants corvéables, pauvres malandrins,

La corde pour nous pendre est déjà fabriquée,

Je vois d’ailleurs au loin, le garde et son gourdin.

Pris en flagrant délit de lèse-majesté,

Au lieu de lapin nous mangerons des marrons !

À piller le gibier comme des braconniers,

On ne mérite en effet que la pendaison…

JI 10/01/21

Annotations

Vous aimez lire Jacques IONEAU ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0