Chapitre 1

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Un jour dans la forêt, se promenait un homme d’une trentaine d’années et son fils. Son fils était très petit et il devait avoir quatre ou cinq ans. Il jouait à faire semblant d’allumer un feu avec du bois. Quand son père s’était mis à rire, son fils lui dit :

« Pourquoi ris-tu ?

- Sais-tu que je faisais la même chose à ton âge ?

- Tu devais beaucoup t’ennuyer pour faire ça.

- Sans doute.

- Tu faisais quoi d’autre ? »

Tout à coup le père du jeune garçon fut plongé dans ses souvenirs d’enfance. Il dit à son fils :

« Quand j’étais enfant, j’allais régulièrement pêcher avec mon père ; une fois j’ai attrapé une carpe elle était géante. Je jouais aussi à jeter des pierres près des maisons pour voir comment régiraient les passants. C’était très amusant.

- Pourquoi tu ne fais pas tous cela encore aujourd’hui ?

- Je suis un adulte je ne peux plus faire ces choses-là.

- Pourquoi ?

- Tu es trop petit pour comprendre ça. Profite de l’être.

- Qui était ton père ?

- J’ai fortement envie de te dire que mon père était le maire du village mais ce n’est malheureusement pas le cas. Il était simplement un bûcheron. Il passait son temps à couper du bois avant de trépasser. Il m’accordait beaucoup de son temps. Parfois, il m’emmenait même couper du bois avec lui. Je savais à peine tenir une hache. Je pourrais un jour t’emmener à la forêt voir l’arbre sur lequel il a gravé mon nom. Il voulait que je sois bûcheron comme lui, mais en grandissant je commençais à me désintéresser de ce métier.

- Qui était ta mère ?

- Je ne l’ai jamais connue. D’après mon père elle m’avait abandonné dès ma naissance parce qu’elle se disputait régulièrement avec lui. Mon père me parlait beaucoup d’elle. Il me disait qu’elle avait un fort caractère, elle était extrêmement têtue. Elle s’énervait pour n’importe quoi, mais elle était parfois douce comme le miel.

- Tu aimerais savoir où elle est ?

- Je préfère ne rien savoir et me dire qu’elle est quelque part sur Terre.

- Moi je voudrais la voir !

- Tu ne peux malheureusement pas, nous n’avons aucune indication.

- Nous avons qu’à faire le tour de la Terre.

- Le monde est vaste le temps que tu l’as trouves tu ne tiendras plus sur tes jambes.

- Moi je vais la chercher si tu veux rester.

- Tu es aussi têtu que moi à ton âge.

- Tu seras reconnaissant quand on l’aura retrouvé ! »

Le père à suivit son fils qui s’enfonçait rapidement dans la forêt. Quand ils sont arrivés près d’une autoroute son père lui dit :

« Laisse-moi deviner tu comptes courir sur l’autoroute ?

- Bien sûr que non ! On peut demander à des automobilistes de nous amener à la ville.

- Comme s’ils allaient… »

Le temps que son père lui parle, il était allé demander une personne dans sa voiture :

« Bonjour Monsieur !

- Bonjour petit bonhomme. Juste une chose ne reste pas sur la route.

- Ne vous inquiétez pas je n’ai pas peur. Vous pourrez emmener mon père et moi au centre-ville ?

- Je n’ai pas la force de refuser les désirs d’un enfant donc venez !

- Merci monsieur ! »

Le garçon appeler son père qui est par la suite monter dans le véhicule. Une fois dans la voiture il dit à son fils :

« Tu sais quand j’avais ton âge, je me perdais souvent près de l’autoroute je demandais souvent à des inconnus de me ramener chez moi. Une fois, il y en a un qui avait dit à mon père que je me perdais tous les jours et qu’il avait un comportement irresponsable. Tout le temps ou j’étais seul en extérieur j’étais libre, je ne me souciais pas du temps qui passe. »

Le garçonnet souriait. Le conducteur dit à ses deux passagers qu’ils étaient arrivés. Ils étaient sortis de la voiture et avaient remercié le chauffeur. Le garçon dit

« Papa, tu as vu la nuit et déjà tomber !

- Je ne sais pas comment on va passait la nuit ici. Je n’ai pas pris assez d’argent à l’hôtel.

- Je vais construire un abri avec des branches et beaucoup de feuilles.

- Je vais t’aider ! »

Pendant qu’ils construisaient son père lui dit :

« A ton âge, je construisais souvent des abris dans la forêt avec mes camarades de classe. On avait dû en faire une vingtaine.

- D’accord, donc tu dois être un expert de la construction

- J’ai tout oublié je repars de zéro avec toi. »

Les deux hommes avaient construit l’abri. Ils dormaient dedans on attendant le lever du jour.

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