Exil

Une minute de lecture

Folles mondanités ! supplice du disciple

À genoux pour prier les saints silencieux,

Loin de l'absurdité infernale et multiple

Qui le force à crier et se crever les yeux.

Ô parfum de fumée, embaume ces narines

Tandis que brûlent vifs les complets de grands soirs

Et les robes de bal, mitaines et bottines,

Tas de cendre devant de plus beaux encensoirs.

Laissez l'anachorète au fond de sa capuce,

Caressé par la bure et les vieux parchemins,

Laissez celui qui trouve au côté d'une puce

Plus de complicité qu'auprès de ces humains.

Et s'il a quelquefois essayé de comprendre

Ce qui dans ce bas-monde anime les tribus,

Très vite à l'évidence, il eût fallu se rendre,

Et l'exil s'imposa comme à tous les rebuts.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Thomas Hillokâ ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0