Les Rongeurs

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Grotesque croisement ! Est-ce ainsi qu'on le nomme ?

S'ils grignotent sans fin tant l'ongle que la chair,

L'ascendant pourrait-il ressembler au hamster ?

Serait-ce un agouti calfeutré dans un homme ?

Allez savoir quels Fous créent pareilles marottes !

Sont-ce là leur reflet ? De l'humain et du rat ?

Que dirais-Tu, là-haut, d'un pelage angora

Puisqu'au bout de leurs mains se dressent des carottes ?

Ceux qui ne rongent rien, du moins en apparence,

Se déplacent pourtant sans un bruit, sans un choc,

Semblables aux rongeurs mais préfèrant le bock

À cette nourriture au fort goût de carence.

Que de piètres menteurs, ces ongles impeccables !

Mais l'âme vous mordez, rongez, déchiquetez,

Dans l'alcool, le tabac et la tasse de thé,

Le front soudain posé sur bois de vos tables.

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