écriture et poésie - 2

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Questionnement ininterrompu, matière verbeuse qui tient en émoi… Se poser les bonnes questions sur le Sens de notre Vie sur Terre. L’épreuve du Ciel, les preuves du Ciel… révélateurs de ma Foi (sans connotation religieuse).

Voir ce que l’on quitte avant de savoir où nous mènera notre chemin. Laisser derrière soi les regrets, désirs avortés, gestes esquivés, sourires malvenus, paroles trop vite prononcées ou trop longtemps retenues, chemins de traverse évités parce que redoutés, larmes qui sèchent au coin des yeux, espoirs refoulés, tous ces évitements qui auraient modifié notre parcours. Et si tout cela pouvait s’évanouir définitivement par un simple retournement et que je puisse me mettre enfin dans le sens de la marche. Si l’on ne fait rien, le malheur arrive tout seul. Être libre demande un certain courage. Le courage de se cacher d'un semblant de sécurité, le courage d'être soi-même, le courage d'assumer ses choix, le courage de se détourner de ce que les autres attendent, le courage de se faire passer en priorité, le courage de se responsabiliser, le courage d'apprendre, le courage de donner le meilleur, le courage de ne plus rien attendre, le courage d'aimer. Le bonheur, il faut aller le chercher. Pourtant, si le pire n’a pas de limite, on peut en dire autant du meilleur ; le meilleur est toujours devant nous – on ne le rencontre jamais en se retournant. Alors voilà, j’invente… J’invente ce qui n’existe pas, j’invente la vie comme j’ai inventé mon ange gardien et les lettres que je lui écris (dans le « Dialogue avec l’Ange », il m’est écrit : Le mental s’arrête, hors d’haleine, où la foi commence. Le mental ne peut s’élever jusqu’au Ciel, car il est de ce monde et je lui ai répondu : Je fais partie d’un monde de frères et de sœurs comme si j’étais entré en religion ; et le défi est de vivre ça dans le monde. J’ai le choix de me retirer du monde, ou d’y rester en accueillant tout ce qui arrive comme une prière). J’invente ma Foi. La Foi ne vient pas de la tête, sinon c’est une croyance. Non. La Foi vient du cœur, ce sanctuaire où tout est possible. Où l’âme se loge, s’abrite. Pas la Foi religieuse, pas le dogme, mais la Foi qu’il existe une autre réalité, au-delà de nos cinq sens. Au-delà de la matière, de notre matière physique, qui n’est d’ailleurs qu’une illusion. J’invente parce que je ne peux pas croire que le monde soit seulement le monde, avec tout ce fracas de mélancolie et de chagrin.

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