Chapitre 5, Noah

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- C'est Charles ? Demandai-je une pointe de jalousie dans la voix.

- Non ! Charles est fou de Ludivine, ouvre les yeux mon pote !

AH ! Charles et Ludivine ? Bon et bien d'accord, comme ils veulent après tout, ce n'est pas mes affaires. Charles est un bon garçon pour elle même s'il peut passer ses journées sur un écran sans décoller une seule fois ses yeux.

 Donc, si Charles est fou amoureux de la meilleure amie de Lou, qui est le garçon - l'enfoiré plutôt - qui à la grande joie d'être dans le coeur de Lou ?

 Comme si mon meilleur ami pouvait lire ce qu'il se passait dans ma tête, il pousse un soupir tout en frottant ses deux grandes mains sur son jean rugueux au niveau de ses cuisses et me fixe de ses grands yeux marrons/ors:

- A ton avis Hoo ?! Sa voix s'élève brusquement.

 La colère monte en moi, je ne sais pas sinon je ne lui aurais pas demandé et l'autre serait certainement dans un mauvaise état à l'heure qu'il est. Lou est une fille trop bien pour les garçons. Elle est la perfection, aucun garçon - et aucune fille - ne peut rivaliser avec elle.

- Si je te le demande Pierre Pritt c'est pour une bonne raison. Répondis-je sur le même ton.

- Tu n'as qu'à moinq être avec ta copine et ouvrir les yeux sur les autres.

 Les yeux sur les autres je les ouvre, ça il peut en être sûr, mon père à un cancer, ma copine m'a quitté et me voilà jaloux, grrr...

- Pour ta gouverne, Mélanie et moi, c'est terminé.

 Le visage de Pierre pali. Et oui, il ne le savait pas vu que je n'ai pas eu le temps de lui dire depuis hier soir. Pour le cancer de mon père, les mots me viennent plus difficilement, je ne veux pas y penser pour le moment, la douleur est trop vive et profonde.

- Jack. Lâche-t-il.

- Pardon ?

- Jack. Répète-il.

 Le chemin de notre conversation remonte dans mon petit cerveau, il faut le temps que tout s'analyse avant qu'une ampoule brille. J'ai vraiment mis autant de temps pour réaliser, Jack et Lou ? Elle l'aime ? Il l'aime ? Non, ce n'est pas possible. Il est tellement... tellement... tellement lui ! Un connard s'en remords !

 Sans réfléchir une seconde de plus à perdre du temps assis sur mon lit, je cours jusqu'en bas, attrape mes clés, ouvre la porte avant de la reclaquer. J'ai bien envie de la fermer pour faire perdre du temps à Pierre mais j'en perds aussi. Il n'y a pas une seconde à perdre de mon côté. S'il touche à un seul de ses cheveux... qu'il la touche... Tiens toi près Jack, mon pote ! J'arrive.

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