- Chapitre 13 -

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Mardi 8 septembre 2020, Dourney, Modros, Californie, États-Unis d’Amérique.

Perplexe, Ryu se hâta de rejoindre les deux adultes. Peut-être que Jeremy souhaitait visiter encore un peu les lieux ? Au fond, l’adolescent savait pertinemment que ce n’était pas le cas, mais il n’avait pas l’envie d’insister auprès de Jim. Pas alors qu’il avait distingué ce besoin criant de solitude dans l’attitude de son ami.

— Ben il est où le punk ? s’étonna Alex en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule.

— Il a dit qu’il avait quelque chose à faire, expliqua Ryusuke d’un air gêné.

— Quoi ?

Alexander venait de se planter au milieu des escaliers, agacé. Il leva les yeux vers l’étage qu’ils venaient de quitter puis jura tout bas.

— Il t’a pas dit ce qu’il voulait faire ?

— Non… Juste qu’il nous rejoindrait tout à l’heure.

— Fichu merdeux, gronda l’homme en tournant les talons. Dimitri, je vais le chercher. S’il fait une connerie, j’en serai tenu responsable. On se retrouve à la chambre des garçons ?

— Ça marche. (Avant qu’Alexander ne commence à grimper les marches en sens inverse, Dimitri lui empoigna doucement le bras.) Sois patient et compréhensif, Alex. On a chamboulé leur vie et Jeremy est toujours sans nouvelles de sa famille. Essaie de ne pas être trop dur.

Déstabilisé par les propos de son coéquipier, l’agent resta un moment immobile avant de monter les escaliers. S’était-il montré cassant envers Jim depuis qu’il l’avait rencontré ? Oui, sûrement. Pour de bonnes raisons, toutefois.

Pas trop dur, pas trop dur… songea aigrement l’homme en débarquant à l’étage auquel Jim avait filé. Plus simple à dire qu’à faire.


L’agent dut fouiller plusieurs couloirs avant de trouver l’adolescent. Il lui passa d’ailleurs devant sans le remarquer au détour d’une salle de classe. Ce n’est qu’en revenant sur ses pas qu’Alex reconnut Jim, assis sur une chaise près d’un distributeur automatique de boissons chaudes. Il se tenait la tête entre les mains, le dos courbé par un fardeau invisible.

— Jeremy ? lança Alexander d’un ton hésitant en faisant quelques pas dans sa direction.

Sa Recrue, qui l’avait pris pour un simple passant, se raidit puis leva légèrement le cou. Alex lui adressa un sourire crispé auquel Jim répondit par une grimace.

— Va-t’en, je vous rejoins plus tard.

Sa voix secouée de trémolos qu’il s’efforçait vraisemblablement de maîtriser n’avait pas échappé à son recruteur. Avec un soupir las, Alexander vint s’appuyer contre le mur en face de de Jeremy. Il remarqua sans mal ses épaules frémissantes et les tremblements qui l’agitaient jusqu’aux pieds.

— Tu… veux un mouchoir ? finit par souffler Alex en fouillant sa poche – incertain de ce qu’il devait dire ou faire.

Jim lâcha un rire étranglé en essuyant ses joues humides puis secoua la tête, le nez toujours baissé sur ses baskets. Voilà pourquoi il s’était esquivé après la visite du bâtiment : il avait senti la boule de chagrin coincée en lui depuis deux jours s’éveiller et avait préféré s’isoler.

— Ça va passer, lui assura Jeremy d’une voix qui disait tout l’inverse. C’est… J’ai…

Il se tut un instant, prit une inspiration hachée en serrant les poings contre ses yeux comme pour les maudire de couler. Son cœur furieux l’obligeait à respirer avec frénésie. Les souvenirs de la veille avaient fini par surgir et tout faire péter.

Alex fronça progressivement les sourcils en constatant que sa Recrue peinait plus à respirer qu’il ne sanglotait. Hébété, il l’observa quelques secondes de plus puis souffla d’un air incertain :

— Tu fais une crise d’angoisse ?

Jim prit de nouvelles goulées d’air sifflantes en guise de réponse. Alors qu’Alexander se décidait à approcher, l’adolescent le tint à distance en levant une main. Il ne daignait toujours pas le regarder.

— Ça va passer, asséna-t-il avec hargne en baissant le bras. J’ai… juste oublié mes médocs chez moi.

Alex, guère rassuré par cette annonce, haussa un sourcil.

— Des médocs ? T’es donc un habitué des crises d’angoisse ?

Toujours gêné par l’étau agrippé à sa gorge et par ses tripes qui semblaient s’emmêler les unes aux autres, Jeremy attendit quelques instants pour répondre.

— Depuis… depuis gamin, se contenta-t-il d’annoncer d’un ton haché. J’ai des anxiolytiques.

Alexander se garda de faire la moindre remarque sur l’ombre que des crises d’angoisse chroniques pouvaient jeter sur son dossier scolaire. Il prenait en compte les conseils de Dimitri… et ce n’était sûrement pas le moment pour en rajouter une couche.

Il se contenta de s’éclaircir la gorge en se décollant du mur, les mains dans les poches.

— Tu voudrais qu’on aille les chercher chez toi ?

Cette fois-ci, l’adolescent dressa enfin le cou. Alexander retint une grimace devant ses traits déconfits qui le rajeunissaient et ses yeux béants d’accablement.

— C’est possible ? Comme je suis parti qu’un jour, personne doit nous avoir cambriolés…

— Cambriolés ? Ils rigolent vraiment pas, dans ton quartier. Les délinquants guettent le moindre départ des habitants pour se rendre chez eux ?

— Pas spécialement… Mais un logement vide, à Sludge, c’est une mine d’or. Y’a des meubles à récupérer, de la vaisselle, des draps, des produits de toilettes, l’électroménager… énonça machinalement Jim en remarquant avec soulagement que le poids dans sa poitrine se dissipait doucement. Rien qu’avoir un toit, ça peut être un luxe.

Le visage grave, Alex l’avait écouté sans broncher. Il n’était pas originaire de Modros et ne connaissait donc pas en détails les conditions de vie de ses différentes banlieues, mais il avait déjà entendu parler du triste quartier de Seludage. Il se sentait désolé de savoir que des enfants grandissaient dans cet environnement de misère, tout en s’en voulant de ne pas penser aux adultes qui ne le méritaient pas plus.

— On va récupérer tes médocs, assura Alexander d’une voix posée. S’il y a autre chose que tu as oublié, tu pourras en profiter.

— Ma console de jeux, avoua Jeremy avec un mince sourire. Je sais que je suis pas certain de rester ici, mais… je pourrai quand même la prendre, l’histoire des quelques jours qui me restent ?

— On croirait entendre un condamné, marmonna Alex en roulant des yeux.

Jim se leva de sa chaise avec un rictus puis grinça :

— On verra dans quelques jours si je le suis.


Alexander raccompagna Jeremy jusqu’à sa chambre pour qu’ils puissent prévenir Dimitri et sa Recrue de leur petite escapade puis le conduisit jusqu’au parking de l’École où était garé son véhicule de fonction.

Jim ne sentait plus que des bribes de sa crise d’angoisse ; un léger sifflement à chacune de ses inspirations et la crainte enfouie de sentir son assurance s’envoler à tout instant. Il lui semblait que ses démons s’étaient tapis au fond de lui, se délectant de l’instant où il aurait le malheur de leur laisser la voie libre.

— Au fait, faudra quand même qu’on fasse vite, le prévint Alex en consultant l’heure sur l’écran électronique de la voiture. Je dois déjeuner en ville à midi.

— Rendez-vous professionnel ? l’interrogea distraitement Jeremy en observant la banlieue de Dourney par la vitre.

— Non, je déjeune avec ma compagne.

La réponse fit pivoter la tête de Jim d’un extrême à l’autre. Yeux écarquillés, il dévisagea l’homme nonchalant et grincheux à sa gauche puis pouffa. L’agent lui adressa un rictus dédaigneux.

— Qu’est-ce qui te faire marrer, émo-minus ?

— Quel genre de nana accepterait de sortir avec toi ? Et je suis pas émo, s’pèce de demeuré.

— Sûrement pas le même genre d’individu que toi, maugréa Alexander en s’engageant sur la double-voie qui menait à la périphérie de Modros. Lauren est un ange.

— Tout ton genre, c’est sûr, ironisa Jeremy en levant les pieds pour les appuyer contre le tableau de bord.

— Si tu crades ma voiture, je t’en colle une, s’exclama Alexander d’un ton à la fois plaintif et menaçant en vérifiant les panneaux pour s’assurer qu’il prenait la bonne direction.

— La A.A a les moyens de te filer une voiture, ils doivent bien avoir les moyens de se payer des services de nettoyage…

— Ah bah pour ça, grinça l’agent lui coulant un regard moqueur, c’est clair qu’on aura de la main d’œuvre qualifiée avec toi en tête de liste.

Jim lui adressa un discret doigt d’honneur en guise de réponse.


Alex préféra garer sa voiture un peu en retrait du quartier de Jeremy pour s’assurer qu’on ne l’esquinterait pas puis emboîta le pas à l’adolescent. Les pâtés de maisons biscornus séparaient des barres d’immeubles envahies par les traces noirâtres d’humidité des mini-squares non entretenus où des aires de jeux attendaient leur heure fatidique.

Tandis qu’ils marchaient en silence dans les rues calmes – la fin de matinée avait poussé les enfants dans leurs salles de classe, les retraités devant leur télévision et les actifs face à leur écran d’ordinateur – Alex observait sa Recrue. Alors qu’il avait tendance à garder le nez baissé dans les locaux de l’École, comme pour vérifier où il posait les pieds, il maintenait le menton bien dressé en se déplaçant à Seludage. Il semblait plus confiant au milieu des logements délabrés, des parcs sauvages et des vélos abandonnés que dans les couloirs lambrissés de l’école de S.U.I.

Alexander esquissa un sourire pour lui-même. Comment pouvait-il le lui reprocher ? Lui-même avait grandi dans une famille où l’on comptait les rouleaux d’essuie-tout, où les pulls faisaient le tour des armoires de chaque enfant, où les chambres étaient obligatoirement partagées. Il titillait l’adolescent à propos de son attitude provocatrice, mais il avait lui-même connu cette époque où il voulait entrer en conflit avec le monde et son injustice.

Plongé dans des souvenirs doux-amers, Alex manqua perdre de vue l’adolescent lorsqu’il s’engouffra dans le hall d’un immeuble de quatre étages. Ils grimpèrent rapidement les escaliers jusqu’au deuxième pallier où Jim alla fourrer ses clefs dans la serrure. Il constata avec soulagement que la porte n’avait pas été forcée et que tout semblait en ordre dans le désordre de son appartement. Il évita tant bien que de mal d’observer les dégâts et se dirigea vers l’un des plans de travail de la cuisine, où la petite panière à médicaments était posée. Son cœur se déchira lorsqu’il eut le malheur de glisser le regard sur les photos disposées juste à côté.

Thalia et lui, posant devant un gâteau d’anniversaire sur lequel des bougies en forme de 12 et de 8 étaient plantées. Son parrain qui le tenait dans ses bras. Sa mère et Thalia au bord d’un lac où ils avaient pique-niqué un été auparavant. Ryusuke qui adressait à l’objectif un sourire dépourvu de quelques dents de lait lors de sa première soirée-pyjama à l’appartement.

— Bordel de merde, gémit Jim en se laissant tomber sur l’une des chaises de la cuisine.

Il resta pétrifié sur place, sa boîte de médicaments en main, les épaules basses. Pourquoi ? Sa mère n’avait jamais eu de dispute à son travail ou avec ses amis. Du moins il lui semblait. Quant à Thalia… elle n’avait que neuf ans et l’innocence du monde en elle.

— Quelle merde ! cria Jeremy en ouvrant rageusement l’emballage entre ses mains pour propulser une gélule dans sa paume. Merde, merde, merde.

Perturbé par l’élan de colère de sa Recrue, Alex l’observait sans savoir quoi faire. Alors que Jim avalait son anxiolytique à l’aide d’une goulée d’eau aspirée à même le robinet, il chercha des yeux de quoi ranger la console de jeux.

— Tu as un sac ou je-ne-sais-quoi pour ranger ton bazar ? lança l’homme en allant s’accroupir devant la Xbox éteinte.

— Ouais, je m’en occupe, marmonna l’adolescent d’une voix étouffée en disparaissant dans sa chambre.

Il en sortit quelques secondes plus tard avec un vieux sac-à-dos qui datait de sa primaire. Avec précaution, il rangea la console, les branchements, ses manettes et les boîtiers de jeux dedans puis remonta la fermeture éclair. Un drôle de silence d’incompréhension et de malaise emplissait l’appartement.

— Alex…

L’homme tourna la tête vers sa Recrue. Jim l’observait avec gravité, les mâchoires contractées. Alexander eut de nouveau l’impression de l’avoir déjà vu et la sensation le laissa désemparé un instant. Les yeux luisants de Jeremy avaient pris une certain dureté lorsqu’il éleva la voix :

— Hier, tu m’as dit que tu pourrais m’aider, si je devenais ta Recrue.

Anticipant l’angle qu’allait prendre la conversation, Alex détourna le visage, se passa une main dans les cheveux puis maugréa :

— Écoute, Jeremy… Je… je veux bien t’aider, mais…

— Mais quoi ? Je suis ta Recrue, je suis un élève de S.U.I, je suis un futur agent de la A.A. J’ai bien le droit à quelques faveurs, nan ?

L’expression d’Alexander se durcit au fur et à mesure des propos de l’adolescent. Quand Jim baissa la voix, il eut de nouveau l’impression d’avoir affaire à l’agent cassant et manipulateur qu’il avait rencontré la veille.

— Pars pas trop vite en besogne, merdeux, gronda Alex en s’appuyant à la table de la cuisine. Tu es rien du tout, OK ? Tu pourras te la péter quand tu auras été accepté. Et c’est loin d’être gagné. J’ai reçu ton dossier scolaire, tout à l’heure, tu sais. Votre collège à Ryu et toi nous l’a transmis. Ton ami est effectivement brillant, il a toutes ses chances. Un peu maigrichon pour l’EPSA, mais s’il se renforce… (Une lueur dangereuse dansa dans le regard de fauve de l’agent.) Mais je suis moins rassuré pour toi. Un C de moyenne générale ? Des remarques désobligeantes de tes professeurs sur ton comportement ? Ton dossier scolaire fait peine à voir. Et tes crises d’angoisse chroniques risquent de foirer tes aptitudes à l’EPSA.

Jeremy, dont le visage s’était à la fois défait et froissé au rythme des mots tranchants de l’homme, garda les lèvres closes. N’ayant pas la force de répliquer quoi que ce soit à l’agent, il baissa les yeux, hissa le sac sur ses épaules puis se dirigea vers la sortie.

— Tu comprends ce que je te dis, au moins ? soupira Alexander en le rejoignant près de l’entrée. J’ai l’impression que tu te fous pas mal de l’école et, à ton âge et au vu de ta situation, je comprends…

— Tu comprends ? le coupa Jim d’une voix glaciale en le fusillant du regard. Si tu avais compris quoi que ce soit, tu l’aurais fermée.

— Écoute, je sais que t’as pas une vie facile, mais…

— Mais je demande rien ! s’exclama Jim en claquant la porte qu’il venait d’ouvrir. Juste à retrouver ma famille. Je te demande pas la Terre, Alex. Je te demande même pas de me garder comme Recrue – tu le dis toi-même : j’ai pas le profil pour ça. Mais fais-moi au moins l’honneur d’essayer de m’aider.

Avec de la rage à la place du sang, Jim enfonça un doigt menaçant dans la chemise blanche d’Alex.

— Tu me dois bien ça, je t’ai donné des infos sur Kurt Dert. Et, même si je suis pas pris, tu auras fait ton boulot de recruteur pour la A.A. Alors, je t’en supplie, aide-moi. Parle à tes supérieurs… pour les mandats des caméras de surveillance.

Alexander, dérouté par la confiance soudaine qui émanait de sa Recrue, le repoussa sans brusquerie en plissant les yeux. Jim passait d’un état d’abattement à une colère nourrie par la hargne de revoir sa famille. Il lâcha finalement un gros soupir en levant les mains en signe de paix.

— Jeremy, c’est pas que je ne veux pas t’aider. C’est que je ne peux pas. Je suis pas à la tête de la A.A, je fais pas ce que je veux avec leurs ressources et leur réseau. Ce que tu me demandes… ça ne passera jamais, simplement parce que c’est du ressort de la police locale.

— Ma mère et ma sœur vont mourir si je compte sur la police du coin, siffla Jim en secouant la tête.

Gêné par l’expression désespérée du visage de l’adolescent, Alex haussa les épaules d’impuissance.

— Je vais essayer, Jeremy. Je vais en parler à mes supérieurs, voir ce qu’on peut faire, mais… n’aie pas trop d’espoirs.

— Parce que je suis qu’un pauvre gamin de Sludge ? Que ma mère n’est qu’une fleuriste de centre commercial, que ma sœur rien d’autre qu’une gamine comme il en existe des milliers ?

Peiné, Alex préféra ne pas mentir et hocha doucement la tête.

— Tu n’as ni argent ni pouvoir. Ni ressources ni influence. (Alex fouilla sa poche à la recherche de ses cigarettes.) Détrompe toi, j’ai rien de ça non plus. En tout cas, pas l’argent ou le pouvoir.

Avec des gestes machinaux, Alexander fit rouler la molette de son briquet pour allumer son réconfort quotidien puis marmonna du bout des lèvres :

— Tu serais le fils du maire, évidemment qu’on se jetterait à la recherche de ta famille. Parce que tu aurais le pouvoir. Tu serais le fils du gros industriel du coin, évidemment qu’on mettrait tout en place pour trouver ta mère et ta sœur. Parce que tu aurais l’argent.

Avec un sourire contrit, Alex souffla son nuage de fumée vers la cuisine sens dessus-dessous.

— Mais toi et moi… ouais, je dis bien toi et moi, on est les rouages d’un plus gros système. On peut batailler, on peut hurler, mais tant qu’on a pas les ressources nécessaires, c’est difficile d’agir concrètement.

Jeremy ne répliqua rien. Il avait parfaitement saisi les propos de son recruteur. Il les trouvait écœurants, rageants, malheureux, mais il les savait aussi vrais.

— Mais je demanderai quand même, conclut Alexander avec un soupir. Allez, viens, on se magne avant que je me mette en retard pour mon rendez-vous.

Le cœur coincé dans l’appartement derrière lui, l’espoir englué de pensées sombres et sa confiance écrasée par un monde encore trop dur, Jim ouvrit la porte en retenant de nouvelles larmes amères. En refermant, il eut l’impression de reculer plutôt que d’avancer.

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