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C’était sûrement la première fois que je quittais la ville et instinctivement, je me sentais mal, ce qui est tout à fait normal après tout, c’est comme si le bébé quittait le berceau pour la première fois de sa vie. L’insécurité de l’inconnu qui se montrait devant était pour ainsi dire très excitant mais aussi effrayant, je ne pouvais pas dire pourquoi mais même si j’étais réticent à l’idée d’avancer, je ne pouvais pas me résoudre à faire marche arrière.

D’après les détails de la quête, le monstre était créché dans une grotte se situant à plusieurs jours de marche et honnêtement j’avais peu de motivation à marcher durant des jours juste afin d’éliminer un monstre de pacotille. Mais bon, comme je n’ai rien d’autre à faire, autant y aller même si je pense que cette mission va juste être une promenade de santé, après tout, il s’agissait simplement de chasser un monstre. Autre chose très surprenante, la jeune fille au cheveux verts me suivait, je ne sais pas pourquoi mais elle dit être forte donc l’empêcher de me suivre serait juste une perte d’énergie. Je poursuivais ma route et alors que je m’apprêtais à poser mon campement, un frisson me parcouru le corps, sûrement le froid étant donné qu’on est en hiver, je décidai donc de ne pas y faire attention.

Un problème majeur apparu face à moi, je n’avait qu’une tente et un sac de couchage, seulement je n’étais pas seul, et de toutes évidences, ma « partenaire » n’avait pas amené ses affaires. Bien qu’étant un égoïste, je ne pouvais pas me résoudre à laisser cette frêle jeune femme dormir par terre, alors avec toute la bonté dont j’étais pourvu, je fabriqua une deuxième tente en pierre avec un peu de mana.

- S : Tu peux dormir dans cette tente pour cette nuit mais la prochaine nuit j’espère que tu auras trouvé de quoi dormir.

- M : Ou… Oui !!! Ne t’en fais pas, il y a un village pas loin, je pourrais y acheter de quoi camper !

Sans que je ne sache pourquoi, sa mine réjouie disparue. Je croit qu’il y a un malentendu, je lui ai fabriqué une tente mais je dors dans la mienne, pas question que je cède mes affaires à une femme qui s’incruste dans mon voyage. C’est alors que la nuit tomba, et peu de temps après m’être endormi, un bruit inquiétant me réveilla brusquement, c’était un loup, il se trouvait à moins d’un mètre de moi et avait complètement déchiré ma tente. Après ce réveil brutal, je dégaina mon sabre et asséna un coup rapide et puissant sur le loup, à ma grande surprise, il ne semblait pas blessé, et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’était pas seul le bougre. Il se baladait avec sa meute dans mon campement, mais malgré l’agitation, je pu remarquer un détail inquiétant, une flaque de sang s’étendait sur la totalité du campement.

Cependant, je n’avais pas le temps de me soucier de mon invitée, je n’avais d’autres choix que de combattre. Bien que je me pensais fort, les loups ne faiblissaient pas, il revenaient coup sur coup sans la moindre égratignure alors qu’eux arrivaient à me blesser petit à petit, sans que je ne m’en rende compte, ma tenue étaient en lambeaux, j’étais en sang et je sentait mes forces me quitter.

Malgré tout, je n’abandonnais pas, je continuait de me battre et alors que j’étais aux portes de la mort, mes blessures se régénéraient comme si quelqu’un venait de me lancer un sort de soin, seulement, il n’y avait personne autour de moi, peut être que le roi veille sur moi et que c’était son œuvre. Honnêtement, je n’avais pas le temps de penser à ça, le combat venait de reprendre de zéro mais je voyais bien que les loups faiblissaient, et pour cause, je ne sentais plus le mana qui les protégeaient. Ils devaient forcément être à bout de forces après ce si long combat, mais moi je ne pouvais pas aller mieux, c’est alors que lança mon dernier assaut.

Dans l’espoir de tous les tuer d’un coup, je chargea tout le mana que j’avais dans mon épée avant d’asséner un estoc dévastateur qui rasa la forêt sur plusieurs dizaines de mètres, seulement tout les loups n’étaient pas présent dans ce combat, il en restait 3 sur toute la meute. Ils étaient apeurés mais pouvaient sentir que je n’avais plus de forces, alors instinctivement, ils se ruèrent sur moi, je n’avais pas la force de les affronter, tout du moins c’est ce que je croyais. Dans un dernier élan de folie, mon corps se battait contre les loups leur infligeant d’infimes blessures par manque de force dans mes coups, malgré le désespoir qui montait en moi, je ne pouvais pas me résoudre à arrêter. Et après de longues minutes de lutte, un bras hors d’usage, plusieurs cotes perforées, des plaies de partout, je ressortais unique vainqueur de ce combat. L’adrénaline étant redescendue, je ne pouvais plus tenir sur mes jambes et en toute logique, je tomba par terre.

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