L'envol. Le manque. La dramaturgie offre des rebondissements que seul la vie peut offrir.
Nul doute que cet effet est létal. De quoi pourrais-je bien parler? Un phénomène de société. Banal dirons nous. Je le suis. Je survie avec cette maladie.

Mystère. Quel est donc ce mal qui a coulé dans mes veines, entrechoquant des neurones qui ne sont plus. Une idée me vient pour clore et non pas en entier mais de façon obségue.

Je suis un alcoolique, un parmis tant d'autre mais je suis abstinent. Prendre ma plus belle plume pour déclarer et arguer de façon écrite l'enjeu de ce vingt-et- un siècle.

On en trouve partout et les dégats perpétrés par cette bouteille ravage la société. Elle est partout. Au coin de la rue, dans les centres commerciaux, chez son épicier, l'alcool est devenu un phénomène de société.

De plus en plus jeune on commence.

De plus en plus vieux sont constatés les dégats qu'elle provoque. Je ne suis qu'un homme avec ses défauts et ce parasite létal ne fait plus parmi de moi-meme. J'ai arrété. Pour de bon.

A un peu plus de vingt quatre de sobriété je peux dire que le plus dur est derrière moi. Mais le fléau est sorti de ma tete, de mon corps. Je ne fonctionne de façon dérisoire à cacher cetet maladie. Et oui maladie comme disent des experts.

Je m'aime cela vous paraitre égoiste mais c'est comme cela que je fonctionne. Les bars; les discothèques ou je passais mes nuits ne sont plus qu'un souvenir lointain.

Comme cela on dirait que je suis vieux. Mon age: 44 ans. Mon début avec l'alcool: 16 ans. J'en ai bu des litres en jetant allègrement l'argent par les fenètres. Oh sacre bleu si je compte l'argent depensé dans ce fléau, à l'heure actuelle je serais plus que riche.

Mes déboires ont étét nombreux et des histoires j'en ai à raconter. Cela tombe bien.

Cette décision d'écrire me vient en fait d'un livre que j'ai découvert lors d'une cure. L'écriture thérapie. Mettre sur des pages tout et n'importe quoi pour se vider la tete et comme cela après je me trouve mieux.

Cette décision de mettre sur un site mon expérience j'espère servira à des gens qui ont la volonté de croire que l'on peut vivre sans alcool dans sa vie. Cet espoir peut paraitre illusoire mais comme disait Prévert: les paroles s'envolent, les écrits restent. Utopie, non je ne crois pas. Je suis un optimiste, du moins j'ai appris à le devenir et finit par l'etre.

Alors partons dans ces lignes(à cela aussi c'est mal) ressentir le besoin de parcourir avec intéret cette histoire de cet homme qui est abstinent.