Marcher. 

Une minute de lecture

Marcher reste essentiel et nous donne l'impression de nous inscrire dans le cours du temps, d'être actif, en phase. Comme une synchronisation avec la pulsation vitale ; la notre et celle de ceux avec qui nous marchons : le sentiment d'être ensemble.

On peut marcher pour s'éloigner, ou bien pour se rapprocher. Les jeunes amoureux ne le font-ils pas lors d'une première rencontre. On fait un tour pour se connaître, se rencontrer ; un dernier tour pour se quitter,...

Certains partent faire le tour du monde, sans savoir vraiment ce qu'ils vont chercher, ni peut-être avoir même conscience de ce qu'ils cherchent. C'est comme une quête d'absolu certainement, exprimer la joie d'être en vie et le désespoir total qu'il faudra tout quitter.

Je marche avec Isabelle en silence.

Marcher pour éreinter la colère, ou marcher comme on se venge. Pour ne pas crier sa détresse.

Imaginer des destinations, proches ou lointaines ; ouvrir d'autres espaces inconnus ; engranger des images et des paysages.

Partir c'est avoir un projet.

On part pour oublier ou pour renaître. On laisse derrière soi ses illusions et ses problèmes, comme on laisserait un vieux vêtement usagé.

Partir pour ne plus revenir.

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