Chapitre 5 (Le nouveau voisin) Partie 1

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Un bruit agressant venu perturber mon sommeil et m'obligea à ouvrir les yeux. La lumière du soleil, traversant les rideaux de ma fenêtre, m'aveugla, et pour tout dire, me réveilla très mal. Je levai légèrement la tête et jeta un coup d'œil à mon cadran sur ma table de nuit. Il indiquait 7 heure pile du matin. C'était de là d'où venait ce bruit irritant, mon cadran sonnait. Je l'éteignis et laissa tomber ma tête sur mon oreiller, tellement fatigué. Si j'avais pu, j'aurais dormit encore 5 heures de plus, comme je pouvais le faire les weekends. 

Une chose à savoir sur moi, c'était que je n'étais pas une lève-tôt. 

Je pris le temps de m'étirer et je sortis très tranquillement de mon lit.  

En sortant de ma chambre, dès que j'eus ouvert la porte, mon chat entra, tel un projectile lancer par quelqu'un, et se jeta sur mon lit, les yeux remplit d'agitation. 

-Que se passe-t-il mon grand? Dis-je, en m'avançant vers mon lit. 

Je flattai sa tête et se il mit illico à ronronner. 

Je le pris dans mes bras et l'emmena avec moi jusque dans la salle de bain du sous-sol, près de ma chambre, et je fermai la porte pour faire ma petite routine du matin. 

Je n'avais entendu aucun bruit dans la maison, donc, ce qui voulais dire que mes parents étaient encore endormit et ma sœur aussi. Je l'aurais su s'ils étaient debout, en particulier à cause de ma sœur qui était tellement en forme le matin et qui courait partout dans la maison. Ma mère et mon père avaient de la difficulté à l'arrêter. 

Suite à avoir pris soin de laver mon visage et m'avoir fait ensuite une queue-de-cheval, je quittai la salle de bain et laissa mon chat libre. 

En montant l'escalier pour me rendre à l'étage principal, j'entendis un vacarme semblant provenir de l'extérieur. Je compris aussitôt. C'était de cela que mon chat avec eu si peur. 

Les chats entendent trois fois plus fort les bruits que nous les humains entendons. Ce qui fait que les bruits de camion, des machines électriques comme les mélangeurs, par exemple, ou des bruits extérieurs quelconques, était amplifier pour eux. 

Je grimpai le reste de l'escalier et alla dès l'abord  jeter un œil par la fenêtre du salon. Je poussai le rideau et vit la première chose qui me sauta aux yeux, c'était la présence d'un immense de déménagement qui se trouvait juste à côté de chez nous, à la maison de monsieur Jones. Je vis deux hommes qui transportaient un fauteuil assez massif. Un peu plus loin, près du camion qui bloquait entièrement l'entrée du stationnement de monsieur Jones, deux hommes discutaient ensemble, un déménageur et un jeune garçon blond, très maigre couvert de tatous sur les bras. Par exemple, je ne remarquai en aucun cas la présence de cet homme qui m'avait observé hier par la fenêtre de la maison pendant que j'étais en train de prendre posément mon bain. 

Je fermai le rideau et me rendit dans la cuisine, ne portant pas plus d'attention à ces gens qui allaient déménagés à côté de chez moi. Je crois en fait que je n'avais pas envie de recroiser le visage de cet homme pervers qui m'avait suffisamment traumatisé comme ça. 

Je commençai à sortir tout ce que j'avais besoin pour préparer mon déjeuner. Je fis griller mes toasts dans le grille-pain et lorsqu'elles sortirent enfin prête, je l'es pris dans mes mains et me retourna pour les emmener dans mon assiette sur l'îlot de la cuisine derrière moi, quand je vis ma mère faire son entrée dans la cuisine au même instant. 

-Ah, salut maman. J'espère que ce n'est pas moi qui t'ai réveillé? 

-Non, ce n'est pas toi. 

Elle venu s'asseoir sur l'un des tabourets à l'îlot et je pouvais voir les cernes sous ses yeux. Elle ne paraissait pas avoir passé une très belle nuit simplement en voyant son visage dans cet état. 

-Je sais, dit-elle en remarquant que je la regardais, mon état physique doit te perturber un peu. 

-On dirait que tu n'as pas dormit pendant des semaines. 

-Je sais, soupira-t-elle. J'ai passé une partie de la nuit à m'occuper de ta sœur qui était malade.

-Vraiment? 

-Oui. Elle semble avoir un petit virus. Sa température était très élevée et elle s'est réveillée en pleurant disant que sa gorge lui brûlait. J'espère seulement qu'elle ira mieux aujourd'hui. J'ai dû me lever 3 fois pour m'assurer que sa température était normale. Bref, une nuit d'enfer. 

-Pauvre toi. Tu ne voudrais pas que je te fasse un café? 

-Oui, merci beaucoup. 

Je laissai tomber quelques minutes mon déjeuner pour m'occuper du café de ma mère. Elle avait l'air si morte de fatigue et à dire vrai, c'était très rare que je la voyais dans cet état. 

Un bruit à l'extérieur venu attirer l'attention de ma mère puis elle se retourna en direction de l'entrée de la cuisine. 

-Que se passe-t-il dehors? Se demanda-t-elle, ne sachant pas encore qu'un camion de déménagement se trouvait chez monsieur Jones. 

-Les nouveaux voisins emménagent. Le camion de déménagement est là. 

-C'est vrai? 

Directement, ma mère se leva de sa chaise et quitta la cuisine, curieuse d'assister à ce spectacle. 

Je poussai un soupir de désespoir. Elle était excessivement trop curieuse.

Je laissai le café et mon déjeuner seul un moment et j'allai rejoindre ma mère qui était planqué devant la fenêtre du salon, observant ce qui se passait à l'extérieur. 

Je restai derrière elle, attendant qu'elle ait terminé de regarder ce qu'elle avait à voir dehors. 

-Nous devrions allez les saluer et nous présenter à eux, dit-elle, tout en se retournant vers moi. 

-Pas maintenant maman, ils sont en plein déménagement. 

-Bien sûr, pas tout de suite. Je voulais dire un peu plus tard, lorsqu'ils seront installés. 

-Ouais, si tu veux. 

Je retournai à la cuisine, ne voulant pas semer le doute chez ma mère encore une fois en ayant cet air de désaccord pour aller saluer nos nouveaux voisins. Disons que je n'avais clairement pas envie d'aller saluer nos nouveaux voisins après ce qui s'était passé hier avec cet homme. 

Ma mère resta encore une bonne minute devant la fenêtre tandis que je continuai de m'occuper de son café et subséquemment de mon déjeuner sans vouloir me préoccuper de ces nouveaux gens. 

Au moment où elle revenu dans la cuisine, son café était prêt et je lui servis, alors qu'elle venu reprendre place à l'îlot.

 

-Tient, voilà ton café, dis-je en le déposant devant elle, sur l'îlot. 

-Merci ma chérie. 

Je pris mon assiette avec mes toasts et j'allai m'asseoir à côté d'elle. 

-Donc, ta sœur n'ira pas à l'école finalement. 

-C'est mieux comme ça. Elle pourra au moins se reposer. 

-Et toi, que vas-tu faire? 

Je tournai la tête vers elle, ne comprenant pas sa question. 

-Quoi? 

-Et bien est-ce que tu veux que j'aille te porter ou tu iras à l'école à pieds?

-Umm... je crois bien que je vais marcher. 

-C'est à cause d'A.J n'est-ce pas si hier tu m'as demandé à ce que j'aille te porter à l'école? 

-Bien deviné. Avec ce que j'ai fait chez lui, j'avais bien peur de me faire prendre ou même de faire attaquer, je ne sais pas. 
-Si tu veux mon avis, je ne crois pas que quelqu'un t'aurait attaqué. 

-Je le croyais aussi, mais A.J m'a prouvé le contraire. 

-Quoi, il t'a fait quelque chose? S'inquiéta ma mère. 

-Non, il ne m'a rien fait, mais sa façon dont il a agi avec moi, il m'a prouvé qu'il n'était pas le gentil garçon que j'avais connu durant notre relation. 

-Tu sais, c'est la meilleure chose que tu as pu faire en mettant fin à votre relation. Lorsqu'un garçon ne te traite pas comme tu devrais l'être, ça veut dire qu'il n'est pas fait pour toi. 

-Je crois qu'aucune fille ne le mérite à présent. Le sort qu'il recevra, de se retrouver seul, et bien il le méritera, point final. Il doit vivre avec les conséquences de son geste.  

Ma mère passa doucement sa main sur mon épaule gauche. 

-Tu te rends compte à quel point tu es une fille forte? 

-Vraiment, tu crois que je suis si forte que ça? 

-Oui, parce que ce n'est pas n'importe qui qui peut retourner à l'école et faire un effort pour se concentrer après un événement aussi choquant. Mais toi tu es resté forte et tu ne t'es pas apitoyer sur ton sort. 

Elle me sourit. Son sourire était si réconfortant. Je savais que peu importe ce que je ferais à l'avenir, je pouvais avoir confiance en mes parents pour me soutenir dans des situations de ce genre. Ma mère m'avait fait comprendre que j'étais effectivement une fille forte. Je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'à ce qu'elle me le fasse remarquer. 

-Bon, je dois me préparer, lui dis-je, en me levant après quelques minutes de silence et après avoir terminé mon déjeuner. 

Ce matin-là, je pris amplement mon temps pour pour choisir mes vêtements, mon maquillage et ma coiffure. Puisque je me sentais un peu mieux qu'hier, j'avais envie de porter quelque chose de clair, avec des couleurs pastel. 

Je décidai de prendre un chandail à longue manche dans ma garde-robe avec d'éclatante fleurs rose, débutant dans le bas du chandail et montant avec des tiges remplit de fleurs rose. Je choisis ensuite des shorts courte, du même rose que les fleurs sur mon chandail, qui s'assortirait bien avec mon look. 

Pour ma coiffure, ce n'était strictement pas compliquer pour ce matin-là. Simplement les cheveux détachés feraient l'affaire. Et pour finir, je m'étais appliqué du mascara et du crayon noir sur mes yeux. 

Dans ma garde-robe, j'avais plusieurs styles de chaussures et équitablement, j'avais des chaussures roses très semblables à celui des fleurs sur mon chandail. Donc, j'optai pour ces chaussures. 

Suite à m'être préparé, je remontai à l'étage, et lorsque ma mère me vit entrer dans la cuisine, étant assise à table et mangeant lentement son déjeuner, elle remarqua en premier temps mon somptueux look d'été. Elle resta honnêtement très surprise. 

-Mon dieu seigneur, me dit-elle, lorsque je fis mon entrer dans la cuisine. Je vois que ce matin tu as l'air plus joyeuse. 

-Effectivement, je voulais porter quelque chose de clair pour remonter un peu mon moral. 

Je me dirigeai vers le réfrigérateur pour m'occuper de mon dîner pour l'école.  

-Maman, tu sais où papa? 

Je venais de constater que mon père n'était pas encore debout. D'habitude, il était réveillé très tôt et il était souvent prêt lorsque je me levais, tout comme ma sœur. Mis à part que Ava était malade aujourd'hui et qu'elle dormait encore. 

-Il est partit plus tôt ce matin. Le boulot l'a appelé d'urgence. 

-Ah, d'accord. 

Je pris une dizaine de minute pour préparer mon repas, faire moi sandwich et m'occuper de l'accompagnement de légumes et de fromage. Mes dîners étaient toujours très variés et était aussi santé. J'étais une fille qui avait de la difficulté à digérer les choses trop grasses. Malgré le fait qu'il y avait tout de même des choses moins bonnes pour la santé que j'adorais. Ce n'était pas non plus parce que je ne voulais pas en manger, mais ma digestion m'en empêchait. 

9 heures était sur le point de sonner, et j'étais à présent prête à partir pour l'école. 

Avant de quitter, je saluai ma mère alors qu'elle me regardait partir, restant sur le seuil de la porte. 

Je lui envoyai la main après avoir descendu l'escalier de béton devant la maison. 

Le bruit épouvantable que faisaient les déménageurs venu m'importuner. J'avais les oreilles terriblement sensibles à ce genre de son trop fort. Par contre, il fallait leur laisser une chance. Ils déménageaient et les bruits extrêmes étaient normaux dans ce temps-là. 

Je décidai de sortir mon téléphone portable et déposa mon sac sur le sol pour trouver mes écouteurs afin de ne plus entendre ce bruit. Je branchai les écouteurs à mon téléphone et remit mon sac sur mes épaules. Je mis le premier écouteur dans mon oreille droite et lorsque je m'apprêtai à mettre le second écouteur dans mon oreille gauche, j'entendis la voix d'un homme m'appeler. 

-Mademoiselle, excuser-moi! 

Je tournai la tête en direction de la maison de monsieur Jones et mon cœur faillit s'arrêter en voyant qui venait de m'appeler. 

Un grand homme blond venu d'un pas pressant dans ma direction et il eut la même réaction que moi. Nous restâmes tous les deux figés l'un sur l'autre. C'était lui, Nick. Que faisait-il ici, à la maison de monsieur Jones? 

J'avais cette forte perception que ce garçon m'espionnait et me suivait partout où j'allais. 

-Hey, salut, dit-il, tout en s'approchant de moi. 

En le voyant s'approcher, mon cœur battait de plus en plus fort, à chaque fois qu'il faisait un pas de plus vers moi. 

-Euh... salut, lui répondis-je, restant follement timide mais surprise à la fois de le voir ici, juste à côté de chez moi. 

J'avais de la difficulté à le regarder droit dans les yeux. Il était tout simplement trop séduisant. 

-Alors comme ça ce sera toi ma voisine? 

-Ta voisine? 

-Oui, je vais emménager ici, juste à côté de cette maison qui semble être la tienne. 

Je ne croyais pas ce que j'entendais. Alors comme ça ce garçon éblouissant sera mon nouveau voisin? C'était renversant. 

Était-ce un signe? Un signe que le destin voulait m'aider à m'en sortir mieux avec ma rupture avec A.J? 

-C'est... fabuleux. 

-C'est réellement une drôle de coïncidence qu'on se soit croisé hier pour la première fois et que je me retrouve à être ton voisin le lendemain. 

-Oui, vraiment. 

Je ne savais aucunement quoi lui répondre. J'étais transporter par sa beauté et j'étais encore plus saisit de savoir que ce garçon était mon nouveau voisin. 

Donc, cet homme que j'avais aperçu hier soir, m'observant par la fenêtre de la maison voisine, qui était-ce vraiment? 

-J'ai rencontré ton ancien voisin il y a quelque jour, m'expliqua-t-il. Il avait l'air d'un homme bien. 

-Oui effectivement, il était un très bon voisin. 

-J'espère dans ce cas pouvoir être un aussi bon voisin que lui. 

Je lui souris, bien certaine que je n'allais pas m'ennuyer avec lui comme voisin. J'allais passer mon temps devant les fenêtres ou dans ma cour pour pouvoir l'espionner en cachette. 

À quoi est-ce que je pensais encore!? J'étais exhaustivement dingue de penser à ceci! 

J'en profitai pour lui poser quelques questions pour en savoir davantage sur lui, essayant de contrôler mes idées incorrectes. 

-Alors... tu emménage ici avec... ton père, je me trompe? 

-Ouais, avec toute ma famille en fait. J'ai décidé d'emménager avec ma mère et mon père puisque ma mère est très malade en ce moment et mon père a beaucoup de difficulté à rester à la maison pour s'occuper d'elle. Et j'ai aussi une sœur et un frère qui sont tous les deux un peu plus jeune que moi. 

-Ah oui? Moi j'ai une petite sœur de 6 ans.  

-C'est vrai?

-Ouais. Mais pour changer de sujet, je crois avoir aperçu ton père hier soir. 

-Vraiment? 

-Oui, il a une camionnette blanche, c'est ça? 

-Exact. 

J'eus l'impression qu'un coup de couteau me transperça le cœur en sachant que cet homme pervers était le père de ce garçon. Parce que l'homme qui m'avait observé par la fenêtre ressemblait immensément à celui de la camionnette blanche, qui était en fait le père de Nick. C'était répugnant en pensant que cet homme pouvait avoir 45 ou 50 ans et qu'il observait une jeune fille de 19 ans alors qu'elle prenait son bain. 

Je n'étais pas très sûr encore de demander la confirmation à Nick pour savoir s'il  était vraiment un remplaçant d'un enseignant à mon collège. Je veux dire, il se demandera comment je sais cette chose. Il se douterait bien que si je savais ça à propos de lui, c'était parce que j'avais demandé des informations à quelqu'un à propos de lui. En ce cas-là,  je préférais qu'il aborde le sujet par lui-même.

Je vis soudain quelqu'un venir dans notre direction et je remarquai que c'était cet homme avec la camionnette blanche, ce qui voulait dire le père de Nick, celui que j'étais presque certaine qui m'avait observé par la fenêtre. 

Je baissai la tête en le voyant venir vers nous, très malaisé.  

-Hey Nick, nous aurions besoin d'aide pour... 

Il arrêta de parler en repérant ma présence. 

-Ah, bonjour mademoiselle. 

Il s'avança vers nous et une fois assez prêt, je levai les yeux vers lui. 

En le contemplant de plus près, je pouvais affirmer qu'il avait les mêmes yeux que son fils. Il était cependant beaucoup plus petit que Nick. 

Ses cheveux était vigoureusement mieux peigné et moins ébouriffé que hier soir, lorsque je l'avais vu. Je ne remarquai non plus aucune odeur d'alcool lorsqu'il s'était approché de nous. Mais c'était bel et bien garantit, il était celui qui m'avait observé hier soir par la fenêtre. 

-Bonjour, s'adressa-t-il à moi. 

-Salut, lui répondis-je poliment, mais très mal en sa présence.

-Alors, tu dois sûrement être la voisine d'à côté, c'est ça? 

Son fils répondit à ma place avant que j'ai pu dire quoi que ce soit. 

-Ouais, c'est notre nouvelle voisine. Et c'est une drôle de coïncidence puisqu'elle va au collège où je remplace ce professeur de mathématique. 

C'était donc bien vrai. Ce jeune homme était vraiment le remplaçant d'un enseignant à mon collège. Ce n'était pas parce que je n'avais pas cru ce que cette dame à l'école de ma sœur m'avait dit, mais je voulais tout seulement être véritablement certaine que ce n'était pas que de simples rumeurs. 

-Ouais, je crois justement que c'est toi que j'ai aperçu sur le bord de la route hier soir. C'était bien toi, n'est-ce pas? Me demanda son père. 

Je lui fis signe avec la tête, n'appréciant pas son sourire malsain, qui semblait cacher de mauvaise intention. 

-Excuse-moi, je dois faire les présentations. Je suis Robert, le père de Nick, dit-il en me tendant la main pour que je puisse la serrer. 

Je lui serrai la main à contrecœur. 

Je vis dans le visage de Nick qu'il ne semblait pas très à l'aise depuis que son père était venu nous rejoindre. Quelque chose semblait le déranger. J'avais un grand doute que c'était son père qui le rendait comme ça. 

Étrange, son père n'avait parlé de rien de ce moment où il m'avait aperçu par la fenêtre dans la salle de bain. Normal puisque qu'aucun homme ne se vanterait devant la fille qu'il avait vu totalement nu. 

C'était peut-être à cause de ce qui s'était passé, en outre,  je ne me sentais pas confortable avec l'approche de cet homme. 

Quelques minutes après avoir appris que Nick était mon nouveau voisin, ma mère ouvrit la porte de notre maison et sortit à l'extérieur pour regarder dans notre direction. Elle était sans doute inquiète puisque je parlais avec des hommes qu'elle ne connaissait pas et que ça l'a rendait angoisser. 

Elle ferma la porte de notre maison derrière elle et dévala l'escalier pour ensuite venir nous rejoindre. 

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