Ma muse s’amuse
Sur les rimes, elle est montée
Pour, je ne m’abuse
Nous offrir des vers raffinés

Un verre raffiné
Vous reprendrez du vin
Car la bouteille de mes pensées
Je ne l’ai pas ouverte en vain

En vain, vingt ans
J’ai cherché à créer
A partir d’un papier blanc
La folie de mes pensées

Pensée mais quelle jolie fleur
Un subtil parfum
De jolies couleurs
Un tout divin

Divin, j’ai dit vain
Il ne faut pas écouter ce que je dis
Je crois que j’ai abusé du vin
Du bon vin du jeudi

Jeudi, je ne dis rien
Rien d’intéressant de tout façon
Je vais me réveiller un beau matin
En ayant perdu la raison.

Raison, ai-je raison de raisonner
Comme une cloche de chapelle
Comme réfléchit la surface glacée
Un miroir comme on l’appelle

L’appel, la pelle
Je m’enterre dans mes pensées
Tout ça c’est à cause d’elle
Ma muse irraisonnée.

Irraisonné, il raisonnait
Mais quand ma muse s’en mêle
Il ne faut pas s’étonner
Si ma muse s’emmêle.

Angelina - le 29 janvier 2007