Le soleil apparaît sur une étendue blanche
D’un blanc immaculé où mon âme s’épanche
En quelques vers je trace, étrange allégorie
Je peins mon cœur de glace en une rêverie.

Car soudain sur la neige des gouttes de corbeaux
Créant un doux cortège de musique et de mots
Viennent alors soulager les pensées du poète
En rimes mesurées quelquefois obsolètes.

Dans l’âme nivéenne de sombre maculée
On peut y voir la peine, la joie ou la beauté
Déposé sur la neige en offrande de jais.

J’observe le manège d’une plume élancée
Maculant le papier de noires arabesques
Qui teinte alors la neige d’un noir allégorique.

Angelina - le 7 août 2007