LXXXV

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Le lendemain, donc, je me suis réveillé, la tête sur l’épaule de Lin, tellement raide qu’elle a dû m’aider à me lever et à m’habiller. Elle m’a aussi soutenu jusqu’au mess, m'a déposé à côté de Tito et des autres et, gentiment, nous a apporté nos plateaux, aidée par Frisé, Jude et d'autres.

Katja nous a rejoints avec Vlad et Elise et on s’est retrouvés, toute la patrouille, à petit-déjeuner avec les trois R&R. La première chose qu’on a avalée, tous, ce fut de l’ibuprofène.

La veille, pendant qu’on dormait, les pelotons de Frisé et de Mac et Stig étaient rentrés, ramenant les quelques R&R supplémentaires. Pas tant que ça, en fait. J’ai compté trois gars. J’ai trouvé que ça ne faisait pas beaucoup, pour remplir un E-Assault. La discussion entre Katja et Lin m’a éclairé sur le sujet.

- Alors, ma belle, ce mariage ?

- Oh, ça n’a pas changé grand-chose, si ce n’est que, maintenant, Sean part en mission avec moi.

- Oh, c’est chouette, ça.

- Oui, ça nous évite de nous inquiéter pour l’autre. Mais cette fois…

- Cette fois ?

La voix de Lin était très douce, comme si, elle aussi, avait saisi la note fragile dans la voix de Katja.

- Sean était avec moi dans l’hélico et j’ai dû le déposer sur un site avec d’autres opérateurs. Hier soir, à la radio, ça avait l’air d’aller, mais…

- Tu aimerais lui parler de nouveau ? Tu sais que le PC Ops ne t’est pas interdit.

- Oui, mais il n’y a pas que ça. Hier, Simo m’a demandé de rester chez vous un jour ou deux et, du coup, je ne vais pas pouvoir aller chercher Sean.

- Pourquoi Simo veut-il que tu restes chez… Ah, non. Je pense savoir. Bon, va donc appeler ton homme, et rejoins-nous dans mon bureau. Tugdual, j’ai un mot à te dire. Suis-moi.

Je me suis levé, un peu plus souple grâce à l’ibuprofène, et j’ai suivi Lin, un peu inquiet tout de même.

Une fois dans son bureau, elle m’a proposé le tabouret, mais je suis resté debout au presque garde-à-vous, me demandant à quelle sauce elle allait me manger.

- Assieds-toi, Tugdual, elle a soupiré. Je veux juste savoir ce qu’Erik n’a pas dit hier soir.

J’ai soufflé de soulagement et j’ai posé mon cul sur le tabouret.

- Lin, tu les as vus depuis ? Ils vont bien ?

- Oui. Kris dort toujours et Erik a un peu de fièvre, tout à fait normale selon Doc.

- Kris dort toujours ? C’est normal, ça ?

- La balle qui l’a touché a entamé une artère.

- Oh. On ne l’aurait pas dit, vu comment il a restreint Erk dans l’hélico.

- Ah ?

Alors je lui ai parlé du choc anaphylactique évité grâce à Katja et de la force que Kris avait déployée pour immobiliser le géant.

- Ils m’épateront toujours, ces deux-là, et ça fait pourtant longtemps que je les connais. Donc, oui, c’est normal que Kris dorme aussi longtemps.

Je trouvais que la force physique de Kris était assez incroyable. Il était capable d’empêcher son frère de se faire mal, malgré sa faiblesse.

J’ai réalisé que j’avais dit ça à voix haute, parce que Lin m’a répondu que, dans la maison de Rizzi au bord du lac de Côme, Kris avait porté son frère tous les jours, lui donnant sa douche et autres soins, le sortant sur la terrasse, le déplaçant sans cesse, pour le stimuler et l’aider à se retrouver. J’ai ouvert de grands yeux, étonné par l’amour incommensurable qui se dégageait de ces actions.

Lin a hoché la tête. Elle a repris, après un long silence.

- Bon, dis-moi un peu ce qu’Erik ne m’a pas dit.

- En fait, il a estimé que certaines choses étaient plus privées que d’autres. La première chose concerne Katja, enfin, les R&R surtout.

- On va attendre qu’elle nous rejoigne. Autre chose ?

- Oui. Tito va nous quitter.

- Quoi ? Pourquoi ?

Je lui ai raconté la scène de la rivière, la confession de Tito, celle d’Erk.

- Merde. C’est ce que je craignais. Que cet amour devienne insupportable. Bon sang, ça… Ça m’embête de le perdre, c’est un très bon élément. Et puis… je l’aime bien, ce petit gars.

Son regard s’est perdu je ne sais où puis s’est posé sur moi.

- Tu sais, Tugdual, quand tu étais dans le coma, il était presque aussi souvent à tes côtés que Kris peut l'être pour Erik… Il t'aime très fort, je crois. Dis-moi, comment vis-tu son prochain départ ?

- Très mal, Lin. Quand Tito l’a annoncé à Erk, j’ai tout entendu, et j’ai pleuré. Mais j’aimerais bien que tu me prêtes ton épaule, à un moment.

- C’est faisable, mon chéri.

Je faisais le fier, mais je dois vous avouer que je n’en menais pas large. Dès que Tito et moi nous étions côtoyés, lors de mon arrivée dans la Compagnie, j’avais ressenti une amitié très forte pour le petit Albanais. Ce sentiment s’était transformé en amour fraternel, et j’avais décidé d’adopter ce petit gars et d’en faire ce petit frère que je n’avais pas et à qui je voulais transmettre tout l’amour reçu de mes parents et frères et sœur. Je voulais le protéger, aussi, et comment le pourrais-je s’il était loin de moi ? Comment le protéger à distance, hein ? Je n’ai pas de Don, moi…

Lin m’a regardé un petit moment, puis elle a repris.

- Tu dis qu’Erik a obtenu de lui qu’il attende l’arrivée des recrues ?

- Oui, il lui a demandé de participer à leur entraînement.

- Ça ne nous laisse pas beaucoup de temps.

- Ah ?

- J’ai un hélico prévu dans deux jours… euh, après-demain, et j’ai six recrues à bord.

- Six ? Pas mal. Des militaires ?

- Apparemment, oui. D’après les premières infos, j’ai…

Elle a soulevé quelques-unes des chemises sur le bureau, toutes couvertes de l’écriture nette du Gros, et a sorti une grosse pochette vert kaki – approprié, pour des biffins. Elle a juste lu la petite note agrafée dessus.

- Alors… J’ai un Suédois, cavalerie.

J’ai haussé un sourcil. Cavalerie, de nos jours, ça voulait dire chars. Quelle drôle d’idée…

- Ensuite, j’ai un Français… Merde !

- Quoi ?!

Je me suis à moitié levé sur mon tabouret, elle a tourné la note vers moi. J’y ai lu un nom tellement connu que j’ai eu du mal à y croire. Le seul Maréchal de France du 21ème siècle. Il avait occupé ce poste à partir de 2030, ayant démontré, alors simple capitaine de frégate, son sens tactique et stratégique lors de la crise ukrainienne du début des années 2020, quand la Russie de Poutine avait voulu, suite à ses déboires, aller chercher des noises à l’Europe dans les Dardanelles, malgré le blocus turque. Un BPC et quelques frégates, et il avait évité un deuxième Gallipoli.

En fait, je devrais dire Amiral de France, qui est son équivalent Marine, mais bon… Maréchal, c’est plus parlant. Surtout qu’il n’y avait eu aucun Amiral de France depuis 200 ans quand il a été nommé à ce grade. Ou cette dignité, je ne sais plus trop.

- On récupère un… un de ses descendants ? Mais qu’est-ce qu’il vient foutre dans le trou du cul du monde ? Putain, avec le nom qu’il a ….

- C’est peut-être ce qu’il fuit.

- Oui, c’est possible. Peut-être que son nom est trop lourd à porter. Qui d’autre ?

- Trois Russes, mais l’un d’entre eux n’est pas un soldat. Infanterie pour les deux autres, apparemment. Enfin, j’ai un Suisse.

- Ça, c’est intéressant. Que vient faire un Suisse ici ? Enfin, on verra bien quand ils arriveront.

A ce moment, un coup discret et Lin a dit à Katja d’entrer. J’ai levé un sourcil, étonné qu’elle sût qui était derrière la porte. Elle a tapoté son nez. Oui, forcément. Je me dis que c’est pratique, des sens surdéveloppés. Puis je me dis aussi que ça doit être dur pour elle, quand on rentre de patrouille et qu’on pue. Quand je lui ai fait la remarque, plus tard, elle m’a dit qu’elle s’en foutait parce que ça voulait dire qu’on était vivants. Ouais, forcément.

Katja est entrée dans le petit bureau, je lui ai cédé mon tabouret et, posant mes fesses sur le coin du bureau, je lui ai raconté notre rencontre avec le sniper. Quand j’ai dit que c’était un Européen, sans doute Nordique ou Slave, avec un Mosin-Nagant, elle a fermé les yeux.

- Merde. Sans le voir, pas moyen de vérifier si c’en est bien un, mais vu comment vous avez camouflé son meurtre, ça va être difficile de dire que ce n’est pas un Turban, ni de confirmer que c’en est bien un. Faudra que je félicite Kris, d’ailleurs, pour son camouflage. C’est du grand art.

- Il a toujours été moins impulsif et plus retors qu’Erik, a dit Lin.

- C’est bien vrai, ça.

- Comment…, j’ai dit. Désolé, mais je n’ai pas souvent vu Kris jouer le tacticien, à part lors de cette patrouille-ci.

- Eh bien… Les blagues d’Erik sont assez directes. Ce n’est pas de la bêtise, il est plutôt intelligent. Juste de la gentillesse et aussi parce qu’il est incapable de laisser quelqu’un se torturer le cerveau trop longtemps. Mais Kris… Celui-là, alors !

Lin a secoué la tête, se souvenant sans doute de quelques-unes des blagues du « petit frère ».

- Disons que c’étaient des blagues à épisodes, Tugdual. Il y avait une bande-annonce, une mise en scène et une chute. Et comme son adorable crétin de grand frère est un pur paladin, cet idiot se dénonçait parfois, pour protéger le petit des représailles, ce qui nous donnait la scène post-générique, non planifiée la majorité du temps.

J’ai gloussé, imité par Katja.

- Bon, Katja, a dit Lin. Peux-tu nous dire pourquoi Simo voudrait que tu occupes ma plus belle chambre gratuitement à te remplir la panse à mes frais ?

- Eh bien…

Elle m’a regardé. Lin aussi, mais… différemment.

- Je peux sortir, mais votre conversation ne sera pas immortalisée pour les générations futures…

Katja m’a regardé encore plus bizarrement.

- Lin, tu le laisses écrire ce qui se passe ici ?

- Comme si je pouvais l’en empêcher… Il est le seul à les lire. Figure-toi que ce Breton à la tête dure a aussi une excellente mémoire, que je qualifierais d’eidétique si j’étais une scientifique. C’est plutôt utile, car ses observations militaires sont recopiées dans notre journal de bord. Puis Le Gros les re-traite, les répartissant dans sa base de données selon les sujets qu’il estime importants. C’est très utile.

- Bon, très bien… Nous faisons des sondages dans le coin. Je ne peux pas vous dire ce que nous cherchons, mais disons que c’est suffisamment important pour qu’on prenne des risques à laisser des hommes un peu trop près d’une base de Durrani.

J’ai noté dans ma petite tête de chercher quels minerais se trouvaient dans le sous-sol du territoire du Pashtoune.

- Simo m’a demandé de rester à portée de nos hommes, au cas où…

- A quelle distance de la base sont-ils ?

- Un peu trop près à mon goût, mais Sean n’a pas l’air inquiet. Moi, oui. Surtout après ce qui est arrivé à ta patrouille.

- Bon. Dis-moi, Katja, où as-tu déposé tes gars ?

- A à peine un quart d’heure d’hélico de là où on a récupéré tes gars à toi.

- Mmh, je comprends pourquoi tu balises un peu. Ceci dit, cette ferme-là a été détruite par Frisé et tes opérateurs, donc… Tugdual, sors-moi la carte.

- Non, Lin, je…

- Katja, je dois savoir où sont tes arpenteurs. Et je dois savoir où se trouve cette base, si je dois y envoyer une patrouille, j’aime autant savoir ce qu’il y a là-bas.

J’ai boité jusqu’au meuble où le Gros planquait un tas de trucs, et, entre autres, les cartes qu’il imprimait, découpait et collait sur les toiles. Ces fameuses cartes d’état-major qu’on emportait en patrouille à pied.

- Non, Lin, tu ne peux pas me demander ça…

Je me suis tourné vers Katja d’un bloc, parce que sa voix avait changé. Elle était toujours assise sur le tabouret, le visage blanc, les yeux à mille kilomètres de là. Merde. Je me suis approché, j’ai posé ma main sur sa nuque, comme elle avait fait pour moi. Pas de réaction. J’ai regardé Lin, figée sur sa chaise. Elle avait l’air aussi surpris que moi.

J’ai essayé de pousser la tête de Katja entre ses jambes, mais elle était complètement raide. Alors je me suis dit qu’un petit massage pouvait faire beaucoup. J’ai donc, en demandant pardon à Sean, massé la nuque de sa femme, faisant des petits cercles avec mon pouce.

Progressivement, j’ai senti ses muscles se ramollir, se détendre. Je suis descendu le long de sa colonne vertébrale et d’un seul coup, elle s’est complètement détendue, elle s’est pliée, la tête entre les jambes.

Lin s’était levée, et était venue s’agenouiller devant Katja.

- Hey, ma belle, Katja, que s’est-il passé ?

Pendant que je caressais le dos de Katja comme j’avais vu Kris le faire pour Erk, Lin a posé une main sur les cheveux de Katja, suivant mon rythme elle aussi. La belle Finlandaise s’est lentement redressée, Lin est allée lui servir un verre d’aquavit et Katja s’est lentement reprise.

- Je n’ai pas le droit d’en parler, Lin. Tout ce que je peux dire, c’est que… Disons que j’ai fait ce que tu viens de me demander, une fois, et que ça c’est mal terminé.

- Désolée…

- Non, tu ne pouvais pas savoir. Merci l’Archer.

Elle a descendu son verre, Lin lui en a servi un autre qu’elle a siroté.

- Montre-moi la carte, tu veux bien, Lin ?

- Ça ira ?

- Il le faudra bien. Tu as raison, Lin, je ne peux pas… Ecoute, si les Turbans s’en prennent à vous, s’ils sont de plus en plus présents, si en plus Durrani s’en mêle, alors il faut qu’on bosse ensemble chaque fois que possible.

- Je dirais plutôt, a dit Lin, que les Turbans sont ceux qui se mêlent de nos affaires avec Durrani, mais oui, je vois ce que tu veux dire.

- Je vais voir avec Simo pour qu'on vous envoie des hélicos et des troupes si nécessaire, sans rien demander en échange. Vous et nous, on ne peut pas se tirer dans les pattes.

- Je suis bien d’accord.

Moi, j’attendais sagement, debout contre le bureau, appuyé sur ma bonne jambe, celle qui n’avait pas de blessure, le bras gauche toujours en écharpe. J’avais déplié la carte, sur laquelle Katja s’est penchée, armée d’un feutre permanent.

- L’Archer, votre perchoir était bien ici ?

Je me suis penché sur la carte, j’ai retracé notre chemin à pied et j’ai hoché la tête.

- Oui. Et voici la ferme que Frisé a fait sauter.

Katja a regardé Lin et, avec sa permission, a tracé une petite croix en travers du groupe de bâtiments. Puis, partant plein Ouest, elle a tracé un tout petit « R » à une cinquantaine de kilomètres de notre perchoir, et à moins d’un kilomètre de ce qui semblait être un village. Lin m’a regardé, un sourcil levé. J’ai tapoté deux fois mon crâne dur de Breton, indiquant que les coordonnées étaient enregistrées.

- Vos hommes sont vachement près du village, Katja.

- D’après ce qu’on a vu, ça n’est pas que un village. Si vous avez une photo satellite récente, je peux vous montrer les postes de guet sur les routes, les piles de matos militaires, et les baraquements.

- Donc, tu es en train de me dire que Durrani a une base dans un village. Des militaires et du matos avec des femmes et des enfants ?

- Oui, c’est ça.

- Bon, Katja, contrairement à Kris, je n’ai pas le Don de prescience, mais je suis prête à parier que ça tournera mal, votre affaire…

- Oui, moi aussi. On est trop près…

- Exactement. Pas moyen de vous éloigner ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Confidentiel, Lin.

- Hmm. Et ça, tu ne pourras jamais me le dire non plus, n’est-ce pas ?

- En effet.

- Bon. Je te demande une chose, ma belle. Quand ça pètera, je voudrais que vous fassiez attention aux civils.

- Lin, putain, on est en guerre, quand même !

- Non, Katja, on est dans un pays en guerre, ce n’est pas tout à fait la même chose. Et notre rôle à nous, la Compagnie du Lys de Sang, c’est de nous assurer que Durrani paye. Pas la population.

- Pourtant, le village…

Je me suis laissé tomber sur le tabouret, poussant un léger grognement involontaire. Je n’avais pas oublié la fosse commune. Ni l’enchaînement de nos actions qui avait amené à ce massacre.

- Putain de coup bas, Capitaine Ryan, putain de coup bas…

- Merde. Désolée, l’Archer, mais…

- Mais rien, Capitaine. Rien. Vous n’avez pas vu Tito couvert du sang des morts, hurlant parce que la chaux vive le brûlait, vous ne l’avez pas vu se réveiller brutalement la nuit parce qu’il rêve de cette fosse. Vous n’avez pas vu la fosse, ni Erk en colère en train de la combler, ni les larmes coulant sur ses joues quand il chantait son magnifique chant, debout au bord.

J’ai pris une grande goulée d’air et j’ai levé un doigt pour interdire aux deux capitaines de m’interrompre.

- Toute ma patrouille a vu les morts. Toute ma patrouille sait le prix de nos actions de guérilla contre Durrani. Toute ma patrouille a failli le payer, ce prix. Si nous avions été capturés vivants, je n’ose imaginer le calvaire que nous aurions subi. Nous savons, Capitaine Ryan, comment Durrani réagit. Nous savons le prix à payer pour le faire tomber. Weregeld, a dit Erk un jour. C’est le prix que nous payons pour faire tomber ce salopard. Alors, Capitaine Ryan, Katja, j’espère que ce que vous cherchez là-bas vaut le prix des vies humaines que Durrani va sacrifier.

Elle m’a regardé puis s’est approchée de moi. Posant sa main sur mon épaule, elle l’a serré puis :

- Ça, Caporal, je peux vous le promettre. Et merci de m’avoir rappelé les enjeux. Je vous promets, à tous les deux, et surtout à ce paladin d’Erik, que nous ferons attention aux populations. Nous n’attaquerons pas, nous ne provoquerons pas. Et nous protégerons les civils dans la mesure du possible. C’est tout ce que je peux vous promettre.

- C’est déjà beaucoup, Katja, a dit Lin. Bon, toutes ces émotions m’ont creusée et Cook a dû nous faire encore des salades variées et des tartes froides. A table ?

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