Le lendemain matin, je remerciai Eugène et repris ma route de bonne heure.

Sur le chemin, je profitais des premiers rayons du soleil et l'odeur du chèvrefeuille chatouillait mes narines.

Je passai près d'un champ, de forme carrée, semé d'une multitude de bleuets et de coquelicots.

Je pensai aussitôt à Claude Monet et je l'imaginai avec son chevalet, installé ici en train de peindre.

Tout occupée à la contemplation, c'est là que je rencontrai Jacques.

Il était non seulement un poète dont les auteurs préférés étaient Verlaine et Rimbaud, mais il écrivait également des romans, des nouvelles, des haïkus...

Amoureux des fleurs et des femmes, il savait jongler avec les mots.

Moi, j'aurais aimé être Louise de Vilmorin.

C'est avec le coucher du soleil que nos chemins se séparèrent.

Lui avait choisi un gîte pour dîner et se reposer.

Moi, je préférais dormir à la belle étoile.