Une fois son thé fini, elle alla prendre une longue douche trop bouillante et retourna dans sa chambre. Elle s’habilla puis pris la valise qui se trouvait au-dessus de son armoire, une fine couche de poussière à peine visible la recouvrait, la dernière fois qu’elle l’avait utilisée c’était pour aller voir ses parents qui vivaient à quelques centaines de kilomètres de chez elle. Elle ne les voyait que très rarement, tout au plus deux fois par an généralement au moment des fêtes de fin d’année lorsque toute la famille se réunissait.
Elle ouvrit son armoire, choisi soigneusement ses vêtements en fonction du temps qui était prévu pour le week-end et les rangeas délicatement dans sa valise.
Dehors, le brouillard était toujours autant présent, quelques goûtes commençaient à tomber et l’on entendait l’orage gronder à quelques kilomètres à peine d’ici. Elle se dépêchât de rentrer dans sa voiture avant que l’averse n’arrive et elle partie en direction du journal.

Quinze minutes plus tard elle se gara devant la petite librairie de sa ville. Chaque vendredi elle partait un peu plus tôt de chez elle pour être la première à découvrir les nouveaux livres de la semaine. De temps en temps quand elle était trop en avance, elle entrait dedans juste pour sentir l’odeur particulière qu’ont les librairies mais elle n’avait rien acheté depuis quelques mois déjà. Elle avait une pile monstre de livre à finir et elle savait très bien qu’elle n’avait pas le temps d’ouvrir un bouquin et encore moins de le finir. Elle jonglait entre son travail, ses amies, sa famille et son copain, Henry. Elle regarda la vitrine, plusieurs polars avaient été rajouté et au-dessus de l’un d’eux on pouvait apercevoir une étiquette disant « LE MEILLEUR THRILLER DE 1994 ». Elle s’approcha de plus près lorsqu’elle sentie une main lui tapoter l’épaule. Elle fît un sursaut à peine perceptible et se retourna d’un seul coup.
Elle se trouva nez à nez avec Max, le meilleur ami d’Henry, qui la regardait en souriant à pleine dent.
Il avait un de ses sourires ravageur qui ferait tomber n’importe quelle fille amoureuse en deux secondes à peine.