VIII

Une minute de lecture

 Classique tombe au granit oublié.
 Je poserai des pensées à six pieds au-dessus de la terre, là où s’enracine encor quelque esprit plein de glue, un ectoplasme obèse qui sera digne destinataire de tiges endurcies.
 Avec un peu de chance, je châtrerai cet imbroglio où collé, le voile empesé m’empêche de voir bien. Je donnerai ces fleurs qui aspireront le suc qui m’empêtre. Elles honoreront rigides une sécheresse que j’envie.
 Je dis adieu salive et à la bave mousseuse ; je fus con, fus confus ; confis, fus sucré de ma place où les phonèmes voulaient dire.
 Je dis adieu à la tombe et crache à la face impassible du marbre, de marbre. Visage marmoréen, tu ne me dis plus rien.
 Et je te veux abandonner.

[08.04.19 - 14.04.19]

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