III

Moins d'une minute de lecture

 Bourdonnant au zéphyr une consonantique,
Tu surveilles, Zébulon, un mort prétendu :
Le nébuleux Joseph, de son beau manteau nu,
Soupirant, sans périr, à la voyelle antique.
La nuit durant abscons, tu attends le matin
Où, servile, se laisse enrober le mystique
Dans des fers inspirés qui, doucement, mastiquent
Un esprit si confus, terrible lendemain.
Comme lui, je cherrai ; mais, chantant un cantique
En les plus bas tréfonds d'un horrible couvent,
Cette cellule de laquelle me mouvant
Vers les cieux, en méditant à ma stylistique,
J'en sortirai, je m'évaderai. Quel beau rêve.
Je jouis, Zébulon, tant ma douleur sera brève.

[29.03.19 - 15.06.19]

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 13 versions.

Vous aimez lire Joachim Jund ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0