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Je ne puis en rien te dire quand cela m’a pris, mais à regret je l’aimais d’un amour charnel. Et puisque je savais lui dire « je t’aime » et lui faire entendre les louanges que je lui accordais, elle était avec DIEU, ma quête, mon idole, ainsi que l’évènement merveilleux de ma jeune existence. De cet aveu, je ne peux en rien te cacher ma suave envie de lui faire l’amour.

Au vrai, ma mère était à l’origine du « Big bang » sulfureux d’un désir trop longtemps inavoué. Je ne me reconnaissais plus dans l’habit de cet enfant au visage empreint de pureté. J’étais devenu HOMME désormais, et à ce titre, doublé par un désir de sexe qui trop souvent m’étourdissait, j’y voyais plus de raison que de démence. Ma mère était ce que j’avais de plus précieux ici-bas sur cette terre. Mais « la vérité » était celle d’être avant tout son enfant, tant bien que celle-ci me rappelait à l’ordre de mes tentations les plus voluptueuses, m’interdisant tout rapprochement incestueux avec elle. Alors, le cœur meurtri par l’insatisfaction de ne pouvoir entièrement la posséder, je restais sage.

Toutefois, face à l’évidence de cette ardente soif de désir charnel, je puis te dire que ma mère était tel un bonbon que l’on aurait empli d’une douceur aux délices des plus savoureux et qui, enrobée d’une sucrerie des plus alléchantes, donnait une impression telle, que l’on ne pouvait en rien résister à la tentation de la goûter. Sans conteste, ma mère ne laissait en rien indifférent, pour qui que ce soit, tant bien par sa beauté physique que par son tempérament des plus agréables. Sans artifice, elle dégageait ce que d’autres lui enviaient secrètement, à savoir un charme épicé de suavité et de sagesse, sortilège magique qui comme à chaque fois que je la déshabillais du regard me faisait défaillir de plaisir. Il y avait chez elle une sensualité excitantes, commune à aucune autre femme. Un atout qui la rendait à la fois irréelle et incroyablement désirable. Un atout majeur qui à n’en point douter aurait fait renoncer le plus religieux des moines à sa « profession de foi » afin de succomber aux luxures les plus bestiales.

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