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À toi mon pauvre coeur emballé dans le papier de mes souffrances passées,

Puisses-tu enfin te libérer de l'étouffement de ta lourde armure, de cette épée,

Celle qui pansant l'amour perdu, verrouille ton espérée renaissance,

Celle qui t'empêche de pleurer mais inhibe toutes tes chances.

Le coeur et l'esprit se courbent sous les drames de l'abandon,

Tu penses dégager la douleur mais tu la dilues comme un con,

Les princesses sont là mais se heurtent à ton amour oxydé,

Mes ailes de poules, si frêles sous mon poids si lourd, ne peuvent m'envoler.

Aujourd'hui j'ai bien trop peur, j'ai un vrai mal d'espoir,

Je ne peux m'empêcher de voir mon avenir dans le noir,

Au public ami j'affiche, douce stratégie, une rémission imaginaire,

Mais sous la lumière, je n'ai qu'une envie, celle de me faire taire.

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