Chapitre 2

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Retour au lieu qui devrait renfermer le trésor. À la place de s'agiter et de chercher partout comme lors de la première tentative, Augustin décide de rester calme et d'essayer de ressentir les vibrations du terrain boisé. Comme lorsqu'on pêche un poisson, il est inutile de s'agiter pense-t-il. Le plus utile, écouter son instinct.

Il investigue donc des endroits précis. Il essaye de se mettre dans la peau d’une personne qui aurait caché un trésor à cet emplacement il y a 300 ans. D'un coup, son regard se porte sur un gros rocher situé à 400 mètres. Lui et Alfred décident de s'en rapprocher, ils l'inspectent et découvrent une cavité. C'est une vraie petite grotte qu'il semble y avoir sous ce rocher. Anne et Jean se précipitent alors pour les rejoindre

Augustin :« Je sens que le trésor est peut-être dans cette grotte »

Jean : « C'est possible, il faudrait essayer d’y pénétrer ».

L'entrée est un peu petite. Ce que l'on aperçoit, c’est une profondeur assez sombre. Alfred et Anne sont eux craintifs à l'idée d'y entrer. « Un peu de courage, arrêtez d'avoir peur pour si peu » pousse Jean. En plus Jean a amené une lampe torche, il a été prévoyant. Ils finissent par se laisser convaincre. Et le groupe pénètre alors dans la grotte avec prudence...

Les espaces sont exigus. On a du mal à distinguer quelque chose à plus de deux mètres. Le groupe avance lentement pas à pas. Anne s'accroche quelque fois à Augustin pour se rassurer. Les quatre amis s’aventurent de plus en plus profondément dans la grotte jusqu'à arriver à un endroit où deux chemins divergent.

Jean veut prendre le chemin le plus escarpé car c'est selon lui ce chemin qu'on aurait choisi pour cacher un trésor. Augustin approuve cette réflexion. Mais en pensant que si c’est le bon choix, ça sera plutôt par chance. Le chemin choisi est difficile, il y a quelques éraflures pour les membres de la bande d’amis. Mais arrivé au bout du chemin, ils eurent une surprise de taille. Il apercevait devant eux une sorte de cercueil !

À la vue de ce cercueil Anne et Alfred étaient terrifiés. Il faut dire que son aspect était lugubre avec le bois qui avait pourri. Ce trésor était censé dater de plus de 300 ans. Des toiles d’araignées et une importante poussière recouvraient le cercueil. Augustin se dit que le trésor tant convoité pouvait être à l’intérieur du cercueil. Il en parla à Jean qui hocha de la tête et dit à la petite troupe « Il faut l’ouvrir et regarder à ce qu’il y a dedans ». À cette idée le groupe était effrayé. Anne voulait rebrousser chemin. Augustin réfléchit, l’idée de devoir ouvrir un cercueil ne l’enchantait pas du tout. Ne fallait-il pas écouter Anne et se montrer prudent…

Après réflexion, il tient soudainement à ses amis un petit discours « Ecoutez, nous avons fait un grand chemin. Devant nous se trouve peut-être le célèbre trésor de Vignolles. Si nous abandonnons maintenant, nous risquons de le regretter. Ouvrons ce cercueil et voyons ce qu’il y a à l’intérieur.

-D’accord » répondit Jean.

Affrontant leur peur, les quatre amis ouvrirent le cercueil. Un squelette, il y avait un squelette à l’intérieur. Anne et Alfred sursautèrent. Augustin recula légèrement. Jean garda son calme. Il regardait le squelette et vu à la gauche du crâne, une sorte de sacoche. « Une sacoche » cria-t-il. Après quelques secondes d’hésitation, il s’en empara.

Augustin, Jean, Anne et Alfred se rapprochèrent alors autour de la sacoche. C’était un moment émouvant. Le groupe tenait entre ses mains l’objet de leur quête. Que contenait cette sacoche… On allait le savoir très bientôt. Jean l’ouvrit. On y trouva alors trois pièces d’or, un vieux couteau, une bague et un papier avec quelques mots écrits dessus. Augustin lu les mots écrits sur le papier, « Cette grotte où j’ai tant aimé aller sera ma demeure pour l’éternité ».

Cet homme avait donc décidé de faire de cette grotte sa tombe. Le butin pris dans son cercueil était assez maigre. La bande d’amis en tira 300 nouveaux francs au final. Pour des jeunes ce n’était pas non plus rien.

Mais bien plus que le butin, Augustin, Jean, Anne et Alfred avaient poursuivi une quête. Et cette quête avait abouti. Un trésor avait été trouvé. Ils avaient vécu une aventure et cette aventure leur avait beaucoup appris. Alfred était devenu plus courageux. Anne et Augustin avaient gagné en maturité. Leur soif de découverte avait immensément grandi. Jean avait accompli son rêve d’aventures. Il en vivra beaucoup d’autres.

Cette chasse au trésor avait renforcé les liens du groupe. Ils se sentaient plus unis que jamais. Le reste des vacances fut pour eux d’une grande richesse. Cet été 1962 devenait un souvenir inoubliable, un moment dont on se souvient avec nostalgie.

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