24. Récupérer

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Sur le chemin du retour, Gaétan la tint par la taille, elle se colla à lui. Elle se sentait vide.

Une fois de retour dans leur chambre, Madison s’ouvrit à son compagnon.

— Bordel, elle est vraiment imbuvable !

— Mad, on en avait déjà parlé, tu t’attendais à ce genre de réaction.

— Oui, je sais, mais de le vivre, c’est autre chose.

— Je sais, mais je trouve que tu as été très forte, face à elle, tu ne t’es pas démontée, elle n’a pas réussi à te déstabiliser.

— Heureusement…

Songeuse, elle ajouta,

— Elle croyait que je venais lui annoncer que nous attendions un enfant… Elle ne me voit vraiment que comme quelqu’un d’incapable.

— C’est ça qu’elle t’a dit quand tu es allée à sa rencontre ? Je ne me suis rapproché que lorsque le ton a commencé à monter, quand tu as abordé le sujet de la maison.

— Oui, elle pensait que c’était pour cela que je voulais absolument te présenter.

Elle souffla, tristement, puis lui demanda,

— Et toi, t’en penses quoi de ma mère, finalement ?

Il sourit et lui donna un baiser sur le front avant de lui répondre,

— Je trouve que tu avais été très réaliste dans tes descriptions ; je l’ai trouvée identique à ce que tu m’en as dit et à ce que Christophe m’en avait dit aussi.

— Pas trop déçu ?

— Déçu ? Non, je savais bien qu’elle n’allait pas se transformer en mère parfaite ! Moi, c’est pour toi que je pose des questions. Tu vas vraiment la poursuivre ? T’es dans ton droit, c’est vrai.

Madison mit ses mains sur son visage puis, après un gros soupir, expliqua à Gaétan,

— J’ai voulu l’attaquer là où cela lui ferait mal, tu vois ? Il n’y a que cela qu’elle entend, si je touche à son confort, elle réagira. Tout le reste, ma santé, mes sentiments, elle n’en a jamais rien eut à faire !

Elle regarda Gaétan, lui caressa le visage et lui dit,

— Je n’en ai rien à faire de cet argent, je voulais la faire réagir.

Elle sourit et ajouta,

— C’est vrai que cela mettrait du beurre dans nos épinards pour le bâtiment que nous comptons acheter pour notre future petite clinique vétérinaire, mais, je ferais un emprunt, mon oncle et ma tante sont d’accord de se porter garant. J’aurais de quoi, ne t’inquiète pas pour ça.

— Je ne m’en inquiète pas Mad, je sais que tu as des ressources, nous y arriverons, par nos propres moyens.

Il la prit dans ses bras, elle s’y reposa avant de lui proposer d’aller manger.

— J’ai envie de profiter de ce mini voyage pour visiter et se laisser vivre un peu, non ? Je ne pense pas que ma mère se manifestera. On va à la crêperie ?

— Oui, on y va, je meurs de faim !

***

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