Chapitre 94.  Le lendemain.

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### Panios ###

Je me réveillai encore tout chamboulé, où est la petite femme innocente que j’avais rencontrée ? Elle ne connaissait rien de la vie à part quelques bergers du coin et le service dans un hôtel de troisième zone où j’avais logé pendant les travaux.

Moi, de mon côté, je ne connaissais rien aux femmes, ayant passé mon adolescence aux études d’ingénieur avant de rencontrer le père de Marc qui m’engagea pour coordonner et surveiller les travaux de la construction de la villa.

Né dans une famille modeste, j’étais orphelin de mes parents avant mes dix ans et élevé par une tante très pratiquante habitant dans la Chalcidique. J’avais pu suivre mes études grâce au petit pécule laissé de l’héritage de mes parents et d’une bourse d’étude.

J’avais épousé Niki avec la bénédiction du pope, et à part la soirée de la veille, je n’avais vraiment aucune notion des femmes. Durant la construction, j’avais croisé à de multiples reprises le père de Marc et sa mère Eileen, je l’avais espionné quelques fois lorsqu’elle prenait des bains de soleil sans maillot. C’est à cette époque que je me masturbais pour la première fois.

Ce matin donc, je fus debout bien avant Niki et retournant dans le salon, je voulais voir la suite de ce vidéo-livre. Je découvris ainsi plusieurs formes de copulation et j’étais sur le point de me masturber lorsque Niki vint s’asseoir à côté de moi et pis mon sexe dans sa bouche. La veille j’avais compris qu’elle aimait vraiment prendre mon sperme en bouche et l’avaler.

Cette fois, elle voulut plus de plaisir et elle désira que je la prenne en levrette comme montré par le couple de la vidéo.

– Oui, Panios défonce-moi et prends mes seins. Pince-les pour que je jouisse rapidement, pendant que je caresse mon minou.

Sa jouissance arriva rapidement mais je fus loin d’atteindre mon plaisir. Je continuai de la ramoner pendant qu’elle cria de plus en plus, finalement je pus vider mes bourses dans un orgasme brûlant avant de m’écrouler à côté de ma femme. Jamais je n’aurais imaginé de percevoir autant de plaisir dans mes rapports avec ma femme.

Niki, revint rapidement de son orgasme mais en voulut encore ! Elle empoigna mon sexe pour le réveiller avec ses mains, elle passa aussi ma verge dénudée sur ses seins puis la prit en bouche. Je sentis qu’elle me mordilla doucement ce qui me donna un plaisir supplémentaire. J’eus un nouvel orgasme en criant sans retenue, j’étais quasi certain que mes cris furent entendus dans toute la maison.

Niki était vraiment heureuse, elle me donna encore quelques baisers sur la bouche avant de s’habiller pour faire son service.

### Niki ###

Cette fois, j’avais mon compte et je compris ce que les autres femmes dans cette maison avaient vécu dans les bras de Marc.

Dans la salle à manger je fis le petit-déjeuner pour Corina et Bessie qui souriaient d’un air complice.

– Ne dis rien Niki, dit Bessie, on vous a entendus crier hier soir et… ce matin encore !

– Je suis désolé, dis-je en rougissant, mais nous avons découvert de nouveaux plaisirs.

– Je suis heureux pour toi, dit Marc en entrant avec Emily, il s’en est fallu de peu ou Emily allait devoir pratiquer un traitement d’urgence pour me calmer !

– Emily ! dit Bessie, je croyais que c’était mon rôle de satisfaire Marc ?

– Oui, Bessie mais tu n’as pas l’exclusivité … en cas d’urgence Emily peut très bien intervenir, dit Marc en souriant.

Je restais quand même abasourdie de la légèreté avec laquelle ils discutaient de sexe entre eux. Je notai cependant que ma crise de jalousie était évanouie, preuve que Panios m’avait bien comblée ce matin.

Bessie s’approcha de moi et me glissa à l’oreille :

– Alors, tu as apprécié la vidéo ?

– Oh oui ! répondis-je à voix basse.

– Je suis heureuse pour toi et pour ton couple. Tu ne seras plus tentée de faire des bêtises avec Marc, maintenant que tu as joui !

En disant cela, elle glissa sa main sous mon top et pinça mon sein. J’eus du mal à maîtriser mon gémissement, je la remerciai d’un large sourire. À ma surprise elle me fit un baiser profond sur la bouche, ce qui provoqua des scintillements dans les yeux des présents.

– Panos a dû apprécier son retour dans ton lit ? me dit-elle encore.

– Il a même été agréablement surpris à son retour des pâturages, merci pour tes conseils. Je crois que ce soir, il recommencera.

– Tes cris nous ont bien excités en tout cas. Je crois que ce soir Corina, elle aussi voudra sa part avec Marc. Je resterai avec Emily pour laisser la place. Corina mérite le pardon de Marc.

Je m’approchai de Marc pour le servir, et sentis sa main frotter dans mon dos.

– Alors Niki, j’ai eu raison ? c’est quand même mieux pour nous de ne pas gâcher votre couple. Je pourrai toujours regarder Panios droit dans les yeux.

– Oui, Marc, dis-je en lui donnant un bisou chaste sur la joue. Je te remercie, grâce à ton refus, je suis une femme comblée maintenant, comblée par mon mari !

### Corina ###

Lorsque je vis Bessie batailler un bouche-à-bouche torride avec Niki devant tout le monde, j’eus des crampes dans mon bas-ventre. Moi aussi, j’avais entendu les cris provenant de l’appartement de Panios, je n’avais pas d’autre solution de me masturber pour me soulager. Irina était inaccessible, elle aurait pu me calmer.

La situation ne tournait pas à mon avantage, Marc batifolait avec les pilotes, Panios découvrait l’amour avec sa femme et moi j’étais isolée dans ce trou perdu sans les caresses de Irina. Je n’avais pas la possibilité de la contacter. Marc m’avait vraiment piégée ! Je lui avais fait l’amour, mais il m’avait accepté dans ses bras pensant que c’était juste une pulsion. C’était seulement par charité qu’il m’avait laissée faire. Dans cette maison, il n’y avait que deux hommes, Panios pris par Niki et Marc qui couchait avec les pilotes lesbiennes. Je suspectais aussi que Marc avait du mal à résister à l’attrait de Niki. Sans la présence de Panios, je crois qu’il l’aurait bien mise dans son lit. Il m’était impossible d’approcher Panios sous peine de subir les foudres vengeurs de Marc. L’incident avec Irina était grave mais une tentative de coucher avec Panios eut été la goutte de trop.

Le dialogue plein de sous-entendus durant le petit-déjeuner me crispa encore d’avantage et je décidai de prendre, l’air sur la terrasse qui servait de solarium.

Je fus rapidement rejointe par les pilotes qui découvraient leurs seins pour profiter du soleil tant qu’il n’était pas brûlant, et je fis pareil.

– Quel est ton programme ce matin ? demanda Bessie, lorsque Marc sortit de la maison.

– Je voudrais encore ranger un peu les papiers de maman, mais je n’aurais jamais fini avant plusieurs jours. D’un autre côté, j’ai envie de reprendre la mer, Vathia est un endroit paisible, mais l’inaction me pèse un peu.

– Quand désires-tu rentrer ? demanda Emily.

– Demain dans la journée, si cela vous convient. On retournera au Pirée.

Puis il s’approcha de moi, et s’assit sir le bord de mon lit de plage. Il me dit à voix basse.

– Corina tu restes avec moi, tu viendras avec moi sur le Zéphyr. On fera un tour ensemble, question de reprendre nos automatismes. Tu éviteras de contacter l’équipe de l’hôpital, ni Irina qui est en congé forcé. Tu resteras avec moi dans l’appartement de la Marina. Tu me comprends j’espère ?

– Oui Marc, répondis-je, d’une voix soumise. (je ne voulais pas répondre par une question : De quels automatismes parlait-il ?)

– Parfait, à toute à l’heure. Et il rentra vers le bureau de sa mère.

Au bout d’une demi-heure, je sentis qu’il commençait à faire trop chaud et je rentrais dans le salon où Niki avait allumé la climatisation. Je pris un livre dans la bibliothèque, mais très vite je compris que mes pensées étaient ailleurs et que je ne parvenais pas à me concentrer sur ma lecture.

Je couvris ma poitrine et toquai à la porte du bureau. Marc répondit et j’entrai. Voyant que c’était moi, il rangea les papiers et me fit face avec un petit sourire.

– Je ne voudrais pas te déranger Marc, mais je pense qu’on doit dialoguer.

– Oui, Corina, assieds-toi dans le canapé.

Il se leva et vint s’asseoir dans le fauteuil qui me faisait face. En d’autres temps il m’aurait pris les mains en me souriant, mais aujourd’hui il gardait ses distances avec un visage impassible.

Je gardais mes jambes fermées car je compris qu’en les écartant il pouvait voir la tache humide à mon entrejambe.

NDA : la suite bientôt.

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