Chapitre 16 – Dernier soir dans la réserve.

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### Corina ###

La soirée s’annonçait plus chaude que les précédentes. Après un repas léger de conserves, nous remontions sur le pont. Je voulais encore profiter du soleil mais cette fois sentir les rayons sur mon visage et la face avant de mon corps. J’étais sans gène vis-à-vis de Marc et j’enlevais le bas de mon maillot, vu qu’il n’y avait personne pour nous capter à part les phoques.

Marc vint s’étendre à côté de moi et osa mettre ses lèvres sur mon sein, je sentis une vibration profonde dans tout mon corps mais spécialement dans mon ventre. Comment était-ce possible qu’un simple baiser sur ma poitrine pouvait créer des fourmillements aussi irrésistibles.

– Capitaine, si tu commences ainsi, tu es gentiment prié de continuer et de ne pas me laisser entre deux eaux !

– Aucun danger que je te laisse ainsi d’autant plus qu’avec ta main sur mes bijoux tu es en position de self-service !

– Oui, et je vais en profiter ce soir, car tout à l’heure ta main a glissé soi-disant entre mes fesses et tes commentaires sur la blancheur de celles-ci m’ont donné une envie de profiter de ton splendide gréement. Je ne sais pas comment tu fais mais tu es bien bronzé et on voit à peine la trace de ton maillot !

– Corina, je vais te confier un grand secret ! Pour éviter de prendre des coups de soleil lorsque je fais de la voile, depuis des années je prends un abonnement dans un salon de bronzage en hiver !

– Et tu fais du bronzage intégral ?

– Bien sûr, car je ne porte pas toujours le même format de maillot et je ne tiens pas à brûler ma peau sur les zones qui ne seraient pas exposées lorsque je change de maillot.

– C’est une idée que je vais appliquer, car ma peau de rousse est très sensible et je pourrais ainsi me protéger un peu des morsures du soleil !

– D’ailleurs regarde mon dos.

– Oui mais il y a une infime petite zone sur tes fesses qui est moins bronzée, je suppose qu’en te couchant sur le banc solaire la graisse de tes fesses fait des faux plis ! dis-je en riant à gorge déployée.

– Oui, moques toi de mon corps, Annie a toujours dit que je n’avais pas un gramme de graisse !

– Pardon Marc, c’était une moquerie facile, tu es splendide lorsque tu es nu ! J’ai eu l’occasion dans le passé de te voir accidentellement dans le plus simple appareil lors de l’habillage des tenues de plongée et d’autres filles que moi bavaient aussi sur ton corps !

– Ah oui ? tu m’intéresses, quelles autres filles bavaient sur mon esthétique ? Sonia, Ingrid ou la petite Ève ?

– Ce n’est pas un secret, elles m’ont toutes clamé leur envie de coucher avec toi, moi j’y pensais aussi mais je ne leur ai jamais exprimé mon envie.

– Tu racontes n’importe quoi !

– Non, Marc je te jure que dans le groupe j’étais la seule à ne pas chercher à me mettre dans ton lit, vu mon expérience récente. Mais pour les autres filles tu étais un canon ! Je n’ai d’ailleurs jamais compris qu’aucune n’a réussi à t’attraper dans leurs filets.

– L’explication est simple Corina : leurs manœuvres étaient trop évidentes ! Je ne voulais pas rencontrer une autre Annie ! Et puis last but not least, elles sont très belles mais pas très fiables comme équipières ! Rappelle-toi Sonia et Ève qui ont failli nous faire chavirer lors d’un virement de bord l’an dernier ! Et c’est toi en dernière seconde qui a choqué la drisse de la bôme de la grand-voile ! Je ne t’ai jamais assez remercié pour cette intervention.

– Je ne m’en souviens pas ! Mais je veux bien tes remerciements maintenant ! Caresse-moi, Marc laisse-moi découvrir toutes les parcelles de ton corps, tu me fais penser à la sculpture du discobole, dont une copie est exposée au British Muséum, adolescente j’avais beaucoup fantasmé sur ce corps parfait. À la dernière visite au musée, je n’ai pas pu m’empêcher de me toucher discrètement. Maintenant je compte sur toi pour rattraper toutes ces années de frustration !

– C’est trop gentil de me comparer avec une statue grecque, personnellement mon idéal est le David de Michelangelo qui se trouve devant le Palazzo Vecchio à Florence !

– Mais je préfère la version live qui se trouve à mes côtés ! dis-je en le caressant.

J’adorais passer mes mains sur ses pectoraux et encore plus sur ses abdominaux et puis descendre plus bas encore. Les sculpteurs grecs représentaient toujours le sexe masculin rikiki ou caché pudiquement par une feuille de vigne ; je préférais de loin la version vivante de Marc qui me faisait penser à la sculpture du dieu Priape (condamné par Héra à une érection permanente). Lorsque j’étais étudiante de la langue grecque moderne, j’avais été impressionnée par les représentations variées du pénis dans le statuaire grec. Mais finalement ce n’étaient que des rêves de jeune fille, j’avais été déçue lorsque je vis un exemplaire vivant de mon premier petit copain qui dépassait en longueur à peine la largeur de ma main. Le mât de misaine de Marc en érection totale était impressionnant et me replissait à satisfaction.

Et puis j’adorais le saisir entre mes seins pour lui pratiquer une « cravate espagnole » (en fait branlette espagnole ou cravate de notaire !) qui se terminait en général par une belle fellation. Durant cette croisière, je l’avais déjà pratiqué quelques fois à notre plaisir mutuel. Mais ici sur le pont du bateau, c’était le sommet du fantasme !

Marc avait coincé son mât entre mes seins et coulissait celui-ci lentement présentant son gland humidifié par sa salive alternativement devant ma bouche. J’avais chaque fois l’option de le toucher avec ma langue, je ne voulais pas faire plus, tellement ma jouissance de le sentir ainsi, démultipliait ma jouissance.

Marc faisait des allers-retours calmement en serrant mes seins pour que le frottement sur sa hampe soit total, Il parvenait même à titiller mes tétons et caresser mes aréoles avec ses pouces. Je glissais une main vers mon ventre pour exciter ma fleur, mes doigts s’enfonçaient sans résistance dans mon vagin.

– Marc continue, je sens que tu vas bientôt me donner ta crème, car il y a déjà des gouttes qui apparaissent. Oh oui, viens dans ma bouche !

C’était bien synchronisé, quelques coups de langue sur son gland et je sentis son éjaculation dans ma bouche. Sa verge pulsait violemment et je continuais de la sucer pour extraire tout son jus.

Puis il se mit en tête-bêche pour que sa langue puisse s’enfoncer dans mon vagin, sa langue fouillait mon intimité avec une recherche très appliquée, alternant la pression sur la paroi de mon vagin et les aspirations de mon clitoris. Il créait une vague dans mon ventre qui remontait vers le haut, excitant encore plus mes seins qui avaient déjà eu leur part de jouissance.

Je ne pus retenir mon cri, le prénom « Marc » rebondissait dans la crique et me revenait comme l’écho. J’arrachais la tête de mon entrejambe pour la couvrir de baisers de reconnaissance.

J’en voulais encore et je voulais encore profiter de la clarté pour serrer sa bouche gourmande sur ma poitrine. Il comprit immédiatement le message et saisit un sein pour le mordiller et le sucer sans s’arrêter pendant que ses doigts reprirent leur place sur mon clitoris. Le deuxième climax arriva sans prévenir ! Mon corps était secoué de profondes vibrations provoquant un râle que je ne pus temporiser.

Je restais étendue sur le pont les jambes écartées essayant de retrouver mon souffle et calmer mon cœur. Marc s’étendit à mes côtés et je constatais qu’il était encore tout tendu, sa bitte pointait vers le ciel sans désemparer. Je pris ses hanches pour basculer son corps sur le mien et introduisis son matelot dans ma grotte, provoquant des répliques de mes tremblements.

– Vas-y maintenant vide tes bourses jusqu’à la dernière goutte.

Je m’étonnais d’avoir ce langage cru mais c’était exactement ce que je voulais. Chacun de ses mouvements créait des secousses de jouissance continue dans mon corps et je ne voulais pas que ça s’arrête ! Mon râle devenait un cri continu jusqu’à l’explosion de mes sens. Marc lâchait sa dernière canonnade qui giclait contre mon utérus.

Il tenait mes épaules pour reprendre ses esprits et glissait ses lèvres dans mon cou. J’entendais son cœur battre puissamment dans sa poitrine.

– Marc, tu es formidable, allons dormir maintenant ! Promets-moi qu’on reviendra ici ! Je garderai un souvenir impérissable de cet endroit.

– Certainement mais ce ne sera pas facile de venir nous deux seulement, ou alors on débarque le reste de l’équipage !

NDA

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Voyez sur mon profil les autres récits si vous ne les connaissez pas encore. Tous les lundis je publie un nouvel épisode de « Nuits africaines » ; les mardis pour « La Grèce à voile et à vapeur ».

Pour « Libertinage » je complète le récit des chapitres déjà publiés sur Wattpad (où j’ai coulé corps et biens) avant de reprendre la publication de chapitres inédits.

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