Les Larme de Sang

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                           A Cédric, 5 Octobre 1152,

Cédric... Tu te souviens de notre enfance, quand nous allions toi, Martin et moi dans la forêt derrière le village ? Moi, je m'en souviens. Quand nous avons croisé ce sanglier qui a bien faillit prendre ma vie... Si tu ne m'avais pas sauvé en l'attirant avec ce caillou, je ne pourrais pas t'envoyer cette lettre la maintenant. C'était, il y a bien longtemps nous avions 11 ans donc 10 ans en arrière. Quand Martin et moi avons appris que tu avais été sélectionné pour travailler pour le Roi, plutôt qu'être heureux et fier de toi, on se sentait inférieur vis a vis de toi... Tu dois te dire que pour des meilleurs amis, c'est ridicule de penser ça. Tu as peut-être raison, mais c'est la principale raison de notre choix d'entrer dans l'armée du Roi, nous ne voulions pas être des tâches à tes yeux.

L'entraînement qu'on a suivi était dur pour moi au début, pour Martin qui avait déjà un physique bien construit, ce fût plus simple. Après 60 jours de formation nous avions enfin eu notre place dans l'armée certes en tant que simple soldat, mais nous sentions que notre aventure commençait enfin, nous aurions aimé que tu sois à nos côtés, mais déjà petit tu n'étais physiquement pas fort cependant, tu étais le plus intelligent de nous trois. Notre première mission fut de déloger des bandits qui avait pris possession d'un village près des frontières. J'étais stressé, Martin, lui avait hâte, on dirait bien que le combat révèle le vrai visage d'un homme, Martin faisait partit des hommes qui avait soif de combat, je n'étais pas aussi positif que lui, après tout de nous 3 j'ai toujours étais le plus banal.

Le combat ne dura qu'une après-midi, je fus blessé suite à une blessure venant de derrière, c'était un bandit qui comme moi avait peur du combat, s'était caché et avait attaqué le soldat le plus éloigné du combat. Je ne comprends toujours pas pourquoi il m'a attaqué au lieu de fuir, mais sa lance transperça ma jambe, 1 mètre plus haut et j'étais mort, les soldats les plus proches de moi ont été alertés par mes cris, ils ont attaqué l'homme directement, puis sous la douleur et la perte de sang, je me suis évanouie. Quand je me suis réveillé, il y avait Martin à mes côtés, il était désolé et son regard plein de pitié était aussi douloureux que ton dernier regard il y a 6 ans. Je le savais... Je le savais déjà depuis le début que comparer à vous je ne suis qu'une personne banale, ni forte, ni intelligente, je ne suis rien comparé à vous, mais je vous aimais, vous étiez ma seule famille, les seules à m'avoir acceptées malgré que je sois orphelin, malgré que tous les villageois me surnommaient " L'enfant maudit ".

Suite a ça je fus rapatrié 3 mois, il faut croire que je rétablis vite, j'ai donc était mobilisé pour ma 2e mission, Martin était déjà à sa 5e mission et avait réussi à se faire remarquer, il a donc était promu soldat de première classe. Il était sur place pour la mission depuis un moment déjà, mon escouade n'est arrivée qu'en tant que renfort quelque temps après la force principale dont faisait partie Martin. Cette mission avait pour but d'enquêter sur l'anéantissement d'un village. Des rumeurs couraient sur le fait que ceci a était réalisé par eux. Mais ne dit-on pas qu'ils ne se montrent jamais et qu'on en voit qu'un tous les 20 ans ? Une fois que je suis arrivé sur les lieux, j'ai croisé Martin, dès qu'il m'a vu, il a souri, mais n'est pas venu puis est parti avec son escouade.

La nuit arriva et durant celle-ci, notre camp se fit attaquer, tout le monde était en alerte et le feu pouvait être vu partout, mais il n'y avait aucune trace de quelqu'un allumant un feu, et pour qu'il soit aussi grand, il fallait beaucoup de combustible, mais il n'y a eu aucune trace de préparation ces derniers jours.

Après que je sois sorti de ma tante, je vis que tout le monde se dirigeait vers un seul et même endroit mon chef d'escouade me vit et m'ordonna de me rendre à l'Est du campement là où tout le monde se dirigeait. Ne sachant pas quoi faire, j'obéis aux ordres et me rendis à l'Est, là, je vis une troupe de soldats face a un seul homme enveloppé d'une cape rouge, je sus à ce moment que cet homme était une existence légendaire qu'on ne voit qu'une fois tout les 20 ans... Un Mage !

Il y avait plus de 30 cadavres carbonisés au sol autour du Mage, en observant la troupe devant moi, je croisai le regard de mon meilleur ami Martin dès qu'il me vit, il m'ordonna de partir et de fuir. Mais mes jambes étaient cloîtrées au sol, je ne pouvais plus bouger, mon esprit voulait fuir, mais mon corps souhaitait rester, Martin s'empressa de courir vers moi, sûrement à cause de ça le mage porta l'attention à Martin et me vit, ses lèvres portait un sourire vicieux et il lança une boule de feu vers moi. La boule de feu n'était qu'a 5 mètres de moi quand je vis Martin se mettre entre la boule et moi, je ne pus qu'entendre ses dernières paroles, "Désolé.."

Le mage continuait de sourire comme s'il s'attendait à ce résultat puis il lança une nouvelle boule vers moi. Mais une fois que la boule arriva à 5 mètres de moi, elle disparut dans les airs le Mage fût choqué, l'air autour de moi commença a s'assombrirent, les animaux dans les forêts aux alentours fuyaient tous comme si l'apocalypse arrivait, la troupe d'hommes tombait au sol sous la pression et le mage avait le visage plein de sueur, a ce moment, je ne contrôlais pas mon corps et ma vision devint rouge sang mes cheveux poussèrent jusqu'à 1 mètre, ils devinrent noir, des tatouages rempli de symbole commencèrent à apparaître sur mon corps. Je n'avais qu'une envie tuée ce Mage, je souhaitais qu'une centaine non un millier d'épées le transpercent de toute part ! À ce moment à l'image de ce que je souhaitais 1000 lames noirs semblable a du feu noir se dirigeait vers le Mage, il invoqua une barrière de feu, mais ce fut vin et il se fit transpercer par toutes les lames en guise de dernier sort, il lança une explosion avec lui en épicentre cela tua tous les hommes présents aux alentours, une barrière me protégeait, je ne reçus donc aucune blessure. Le mage devait se parlait à lui-même, mais je l'entendis dire "Mon Roi, Sir Cédric ma mort tout est de votre faute, vous vouliez faire des tests et vous m'avez demandé de tuer une brigade entière, vous allez le regretter !" Ce fût ses dérnières paroles...

Cédric, pour Martin et pour la vie qu'il m'a donné, je jure que je ferais ce qui doit être fait en commençant par détruire ce qui l'ont tué ! Toi mon meilleur ami, je t'aime autant que je te déteste, une fois que tu auras reçu cette lettre sache que je serai déjà sur la route en direction de la capitale.

                             A très bientôt, Armand

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