À la conjonction des soupirs — 5 (V2)

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 Kael n’avait pas anticipé le Temps qu’allait leur prendre cette traversée.

 Elle avait oublié, stupidement, que ce lieu n’avait rien à voir avec la Cité. Il s’agissait d’un labyrinthe. Ici, les repères valsaient au Vent, Ironie s’amusait comme une folle à les envoyer sur de fausses pistes.

 Gordi ne faisait que geindre, Ister prenait sur lui. Kael avait l’impression de se ronger de l’intérieur, mais n’en laissait rien paraître. Pour se forcer, elle calait l’image de Bilias, se battant pour leur vie, dans le décor. Ça l’aidait aussi à ne pas voir les sans-castes qui rôdaient alentour, ainsi que les ombres vives… Kael les avait remarquées depuis que le soleil avait entamé son ascension. Elles bougeaient si vite, qu’à peine fixées elles disparaissaient déjà. Encore et toujours Ironie.

 C’est en se perdant qu’ils découvrirent d’où provenait la profusion bambous utilisés partout. Une large forêt de cannes claires s’étendait jusqu’au cœur de l’aire sans-caste, formant un affreux bordel où les cases suspendues et les feuillages se mélangeaient. L’ordre avait sombré au Ciel depuis bien longTemps. Tout n’était que confusion des formes, des matériaux, des fonctions. Et dire qu’elle avait confondu la Cité avec cet endroit…

 La seule chose à laquelle on pouvait décemment s’accrocher ici, c’était à Ironie. Il fallait se comporter de façon tordue pour contrer ses malfaçons. Au point que Kael, se sentant à demi folle, constatait parfois que c’est en allant à l’opposé du lieu où elle voulait se rendre qu’elle parvenait à avancer vers celui-ci. Une aberration, mais ça marchait.

 Régulièrement, des sans-castes s’assemblaient devant un pont qu’elle voulait aborder. Ils le faisaient mine de rien, comme s’ils se retrouvaient simplement pour discuter de quelque chose, mais Kael n’était pas dupe, ils faisaient en sorte de les rediriger quelque part. Seulement, elle ne se laisserait pas faire. Confiante sur le chemin, elle n’hésitait pas à enfoncer leur formation et tant pis s’ils la reconnaissait. Sang-mort, ils n’étaient plus à ça près ! Déjà cinq ou six fois avait-on crié « Encastés » en les voyant passer. Les sans-castes avaient-ils fait quelque chose pour les arrêter ? Non. Car ces faux miséreux les craignaient, ils avaient grandi dans le respect et la peur des citoyens. Leur mépris apparent n’était que de pure forme, jamais ils ne rechignaient lorsqu’elle passait de force. Pas un geste, rien. Et quand bien même, elle les aurait fait valser au Ciel d’un seul coup de pied. Et si il leur était venu la mauvaise idée de malgré tout résister, Bilias se trouvait au bout du chemin, près lui aussi à frapper, leur faire payer à tous. Ils verraient, alors, avec leur pauvre mépris, ces abjects, ce qu’il coûtait d’entraver des citoyens !

 Désormais Kael ne leur accorderait plus une once de crédit, elle ne se laisserait plus abuser par Ironie. Elle n’allait plus avoir peur, non plus. Que ce soit d’Elle, des sans-castes, ou de ces foutues ombres virevoltantes.

— Laissez passer ! lança-t-elle à un énième groupe qui venait de se former sans discrétion sur leur chemin.

 Elle ne se souciait même plus d’imiter leur accent abominable. S’ils cherchaient à lui barrer le chemin, c’était parce qu’ils étaient sur la bonne route.

— Oh, pardon, citoyenne ! fit une femme avec déférence, en prenant soin d’écarter les autres.

 Était-ce un sourire que Kael venait de surprendre sur son visage avant qu’elle ne s’incline ? Qu’importe, tout le monde était fou, ici. La joie mal placée devait faire partie des tares locales.

 Alors qu’ils cheminaient rapidement sur le pont dégagé, l’un des rares faits de corne, Ister l’interpela.

— Kael, attends, fit-il, en avisant les sans-castes qui les observaient encore. Il y a quelque chose de bizarre.

— Tout est bizarre ici, on est chez Ironie !

— Je le sais, s’agaça-t-il. Mais ce qu’ils font n’est pas normal.

— Bien sûr que ce n’est pas normal, nous sommes…

— Sang-mort ! Écoute-moi, pour une fois !

 Kael pila net. Gordi la heurta dans le dos. Les sans-castes s’éparpillèrent rapidement à l’autre bout du pont.

— Je sais pertinemment ce qu’ils font, lui expliqua-t-elle — autant prendre le Temps de leur expliquer pour éviter d’avoir à le faire plus tard. Ils essayent de nous guider en nous barrant le passage, c’est bien pour ça que vous ne devez pas vous soucier de leurs barricades ridicules.

— Mais… justement !

 Le Ciel remontait derrière les façades enchevêtrées, la clarté en pâtissait méchamment. Ils ne devaient pas traîner, la nuit serait sur eux en moins de Temps qu’il n’en fallait à la Cité.

— Justement, reprit-il s’accordant un instant pour mettre ses idées en pagaille dans le bon ordre. Tu les as bien regardés ? Ils ne luttent qu’à peine, ne réagissent même pas. Et là, tu as entendu ? Cette femme, elle t’a appelée citoyenne, mais elle nous tout de même laissé passer. Kael, tu es sûre que ce n’est pas l’inverse ? Qu’ils s’arrangent pas pour nous mener là où ils veulent… En… en…

Hésitations, idées en désordre. N’y voyait-il pas clair ? Il se laissait à nouveau abuser par la sournoise déesse. Il était évident que les sans-castes leur barraient le passage. On ne faisait pas ce genre de chose pour inviter quelqu’un, bien au contraire !

— … En se servant… de ta hargne ! lâcha-t-il, avant de se reprendre. Pardon… ta détermination !

— De ma… détermination ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Kael, ce que je veux dire…

 Nouvelle hésitation. Et le Temps qui filait. Qu’est-ce qu’il faisait ? Il la prenait avec des pincettes, elle ? C’en devenait ridicule. Comme si elle était sensible, fragile, ou stupide. Abrégeons !

— Parle !

 Ister inspira profondément, s’armant de Vent.

— … Qu’à force de prendre ces gens pour des imbéciles, ils vont nous mener dans leur piège. Voilà ! Pardon Kael, mais ils ont compris que tu étais en rage et que tu étais déterminée à lutter contre eux pour rejoindre… ta destination.

— Rejoindre Bilias…

 Temps de suspension. Il ne s’y attendait pas, à celle-là.

— Que… quoi ?

— Mais tu continues, pauvre misérable. Tu continues d’insinuer des choses, pauvre pris d’Ironie.

 Son expression changea. Voilà, il venait de comprendre. Il n’avait pas senti la déesse s’infiltrer en lui. Il commençait à croire en des contresens. Des barricades devenant des invitations : Ironie l’avait gagné. Heureusement que Kael était là.

 Un rire sonore retentit à l’autre bout du pont. Tous trois se figèrent, parcourus de frissons. Il était franc et complètement incongru, presque fou. Ils se retournèrent. C’était la femme souriante, elle leur faisait signe, depuis une susplace. Elle avait l’air franchement contente. Peu à peu le fracas de son rire retomba ; le jumeau de celui-ci, répercuté par le plafond, disparut également. Son regard les perça. Affichant une moue étrange, elle leur indiqua le plafond du doigt, puis s’en alla. Il ne resta ensuite que le Vide, ponctué de Vent.

— Kael ! Il faut… qu’on… parte ! éclata Gordi, complètement affolé. Vous… vous l’avez vue ? Il faut qu’on parte, Kael !

 Il avait on ne peut plus raison. La peur venait de se tailler une belle route de corne en Kael. Pas besoin d’ordre, ni même de suggestion : ils traversèrent le reste du pont en courant, puis continuèrent sur les susplaces et passerelles suivantes sans s’arrêter, comme si le tourbillon venait de se reformer derrière eux. Pendant sa course, Kael se demanda ce que cette cinglée avait bien pu leur indiquer au plafond. Dans son affolement, elle n’avait pas pris le Temps de regarder. Tout, dans l’attitude de cette femme, son rire dément, son regard, même son geste, l’emplissaient de terreur… Et puis… il lui avait semblé — mais pouvait-on vraiment s’y fier dans un lieu tel que celui-ci ? — que son front portait une marque. Un sceau de caste ?

 Kael se rendit soudain compte qu’elle souriait à l’idée de sa propre bêtise. Ou peut-être souriait-elle parce qu’elle devenait folle, à cause d’Ironie. Ou les deux, qui sait ?

 Elle s’accrocha à la direction, s’abstenant de penser. Ça, au moins, c’était clair. À peu près clair, du moins. L’œil solaire ne pouvait pas se tromper, le nord ne pouvait bouger. Entre les cases de bambou, leur trajectoire brillait, trop clair, il suffisait de tracer.

 Des échos du rire fou résonnèrent, Kael ne les entendit pas ; des avertissements des sans-castes percèrent, elle ne les écouta pas. Des corps jaillissaient sur les côtés et au-dessus, sortant de trous sombres qui étaient comme des yeux et des bouches dans la roche, mais ça n’existait pas ; pas plus que les ombres qui couraient sur les passerelles parallèles à la leur. Kael ne les voyait tout simplement pas. Elle ne voyait que Bilias, luttant toujours plus, tuant leurs ennemis. Le nord c’était Bilias.

 Elle ne comprit qu’on les poursuivait vraiment que lorsqu’Ister et Gordi commencèrent à hurler. Elle eut beau leur demander de la fermer, ces imbéciles n’en démordaient pas. « Ils arrivent ! », qu’ils disaient, « Ils vont nous attraper, ils sont trop rapides, ils sont pas humains », glapissaient-ils bêtement.

 D’ironie, tout ça c’était d’Ironie, savait Kael. Ces gens qui glissaient sur les ponts comme on glisse sur le Vent, qui se confondaient avec l’air même, n’étaient que des mirages destinés à les mener sur une fausse route. Poursuivis, ils l’étaient peut-être. Mais ils ne dévieraient pas. Bilias les attendait. Elle avait presque l’impression de le voir, au bout du pont.

 Oui ! C’était lui, se découpant sur la pâle lueur du Ciel ternissant. Il leur ouvrait les bras. Vite ! Plus vite !

 Enfin. Toute cette bataille allait enfin payer, enfin compter ! Elle allait lui prendre la main, comme elle l’avait fait devant le Ciel qui ravageait tout. Elle allait montrer à ce crétin d’Ister qu’il était bel et bien un crétin et que ses insinuations n’étaient que des prières à Ironie. Ce serait à nouveau elle et son cousin, face au monde. Plus que quelques pas, quelques pieds…

  Bilias bascula au Ciel avant qu’elle ne l’atteigne.

— Noooooon ! hurla-t-elle, manquant de glisser tant elle avait accéléré.

 Elle s’affala sur le rebord de la plateforme, main tendue vers le Vide. Elle le vit tomber dans l’azur.

 Elle hurla.

 À pleins poumons, elle hurla.

Pourquoi ? voulait-elle crier à cette forme qui rapetissait. Pourquoi es-tu revenu, si c’est pour repartir déjà ?

 Elle crut le voir se stabiliser — s’arrêter — dans sa chute, comme s’il hésitait. Sur ce, Temps s’arrêta. Seul le bleu du Ciel s’animait encore, tel l’océan des ères perdues. Elle n’en était pas certaine, mais il lui semblait que Bilias ne bougeait plus… allait-il… ? Allait-il remonter ?

 Avant qu’elle ne puisse voir la suite, on la ramena vers la Terre et elle perdit son cousin de vue.

— Arrêtez ! Bilias, non !

 La force de la prise lui coupa la parole. Elle se retrouva sur ses pieds, tenue par deux de ces foutus sans-castes.

— Lâchez moi, bande d’abjects !

— Oh c’est drôle, ça, ricana quelqu’un, dans son dos.

 Kael se contorsionna pour voir à qui elle avait affaire. C’était la frappée qui l’avait appelée citoyenne. La rieuse folle.

— C’est tristement drôle, ma chère adoratrice d’Ironie, s’amusa-t-elle. Surtout quand on sait ce que sont les abjects. Ou plutôt ce qu’ils ne sont pas, ah !

— Pauvre folle, c’est toi l’adoratrice d’Ironie !

 Kael vit alors ses deux camarades, tenus également par des costauds. Ils n’avaient pas l’air normaux. Leurs yeux se révulsaient.

— Adorer Ironie comme il se doit, c’est du boulot, tu sais ? reprit la souriante — son sourire n’avait rien d’humain, il était trop large. Pour bien y arriver, écoute bien : il ne faut rien faire, de façon très active. Un peu comme ces gens qui veulent s’échapper tout en se jetant dans la gueule du Vide. Ça te dit quelque chose, non ? Ah, mais bien sûr ! Il s’agit de vous ! C’est vraiment amusant.

 Tout chez elle était étrange. Le sceau sur son front changeait tout le Temps de forme, comme si elle était de toutes castes, comme d’aucunes. Sa joie avait quelque chose de dégoutant. Kael lui cracha au visage. Son trait de salive perça les glyphes hésitants. Ils venaient de l’absorber. Kael en eut le souffle coupé.

— Quand toucher fait manquer votre cible… Oh, qu’Ironie est grandiose ce jour !

— Mais… qui êtes-vous ? ânonna Kael, se sentant perdre pied.

— Mon nom, je ne te le dirai pas : c’est Armina Told, confia-t-elle, en passant un doigt sur les larmes qui maculaient les joues de Kael, sans pour autant qu’elle n’en sente la chaleur. Les larmes sont salées comme la roche, mais — dit-on — l’océan l’est également. Alors, adoratrice, vient-on d’en haut ou d’en bas, selon toi ? Et nos origines, hein ? ne se perdent-elles pas dans l’avenir ? Ou les deux ?

— Vous êtes folle…

 Elle n’avait rien trouvé d’autre à dire, mais l’horreur qu’elle ressentait n’amenait aucun autre propos. Le tout était de gagner sur le Temps. Bilias allait remonter, bientôt, et il ferait taire cette impie.

— C’est vrai, tu te trompes, admit la femme. Je vais te montrer… Pour obtenir ce qu’on veut, c’est à l’opposé qu’il faut se rendre. Aussi pour vivre, il faut mourir. Marrant, non ? Hilarant, même ! s’exclama-t-elle, l’air soudain désespérée. Oh, et puis, arrête de faire la tête, gamine ! Tu crains le Vide ? Alors, sautes-y ! Et le mieux, si tu veux savoir, c’est de le faire en souriant.

— Et bien, vas-y ! cracha Kael, un sourire mauvais naissant sur ses lèvres. Ouvre la voie. Saute donc !

 Armina Told, si c’était bien son vrai nom, recula, sourcil levé.

— Tu piges vite pour une lente, on dirait. Et bien, allons-y, alors !

 Souriante, elle enjamba le rebord. Souriante, elle se jeta au Ciel.

 Comme ça. Sans inquiétude, sans détresse, comme si sa vie ne valait rien, elle venait de se tuer de la pire des manières. Puis, plus rien. Un grand calme. Kael fixait l’endroit où se tenait la femme, sans parvenir à comprendre, ni même y croire. Une légère brise caressa son visage. Était-ce possible, vraiment ? Venait-elle de mourir, comme ça, si simplement ? Juste… En lui demandant ?

 En commençant par ses mains, tout le corps de Kael se mit à trembler de façon irrépressible. Elle ne pouvait pas y croire. Elle venait de vaincre cette femme, comme ça ? Juste en exploitant sa folie ? N’était-ce pas trop facile, trop simple ?

 Elle avait du mal à respirer. Des émotions mélangées la secouaient. Elle restait là, à contempler le rebord, essayant de se forcer à y croire. Elle lutta contre elle-même pour essayer de jeter un œil aux sans-castes qui la maintenait. Si leur cheffe — ce devait être leur cheffe — venait vraiment de se jeter au Vide, ne devaient-ils pas afficher une expression, une réaction, une émotion ? Ce qu’elle trouva sur leur visage la pétrifia.

 La dévotion voila ce qu’elle voyait.

 Puis leurs yeux s’écarquillèrent. Kael pivota pour comprendre.

 Elle n’avait pas encore vraiment regardé le paysage qui s’accrochait devant elle. Une sorte de contre-plaine au plafond relativement lisse, entouré des façades de cases rapiécées. Mais c’est ce qui se trouvait au centre qui était le plus surprenant. Juste un subâti, perdu en plein milieu du décor. Mais il n’avait rien d’un subâti. Il ne ressemblait à rien qu’elle connaisse.

— C’est la maison où personne ne vit, lui murmura un de deux sans-castes, trop proche de son oreille.

Une maison, ce truc ? s’étonna Kael, de plus en plus certaine d’avoir basculé elle aussi dans un Ciel d’Ironie. Mais il ne lui mentait pas, de par sa forme, ses fenêtres et sa porte, cette construction évoquait volontiers une maison. Une maison étrangère à leur monde, toutefois ; en réalité une gigantesque relique. Ça se voyait aux pierres rouges et rectangulaires avec lesquelles elle avait été assemblée — une technique qui n’employait plus dans leur monde inversé, mais qu’on trouvait encore dans quelques rares espaces du palais, vénérés, car dépourvus de corne, ou l’étrange maison de la Dicte. De rares subâtis qu’on ne comptait que sur les doigts d’une main et qui ne tenaient au plafond que grâce à des renforts de corne ; d’ailleurs cette chose n’y faisait pas exception : des bras blancs l’entenaillaient du plafond jusqu’à la base pour la maintenir ancrée.

 La respiration de Kael se suspendit lorsqu’une lueur orange illumina soudain l’une des fenêtres. L’œil solaire, qui étendait son ombre en se glissant derrière la façade, semblait redoublé par cet éclairage irréel.

 C’est à ce moment que Bilias décida de remonter. Il atterrit au plafond, non loin de la maison, sans un regard pour eux. Ce n’était pas Bilias. Ce n’était peut-être plus Bilias, ou même ne l’avait-il jamais été. À l’évidence, son cousin lui avait été arraché par les dieux inférieurs, qu’il soit ce personnage ou pas. Kael n’avait de toute façon plus assez de larmes pour encore le pleurer. Elle commença à rire, plutôt. Elle éclata même franchement de rire lorsqu’elle se rendit compte qu’il marchait au plafond. Ridicule, tout ça était tout bonnement ridicule !

 Au plus haut de la maison, la porte d’entrée s’ouvrit lentement, jetant au surplomb un tapis de lumière glauque.

 L’homme-inversé rentra chez lui, dans une maison où personne ne vit.

 Lorsque les sans-castes emportèrent Kael, elle ne pouvait plus s’arrêter de rire.

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