Depuis son enfance, il s’était habitué à sa solitude, ne cherchant et ne sollicitant nul contact. Il vivait dans son monde silencieux, se créant et se partageant les émotions si nécessaires à l’esprit.

Il se parlait, se sermonnait ou se félicitait, trouvant sa compagnie sans défaut, agréable.

Puis un jour, il éprouva une lassitude, connaissant trop son alter et ses réactions. Sans lui, la vie perdait son sens. Il décida donc de mettre fin à ses jours.

En appuyant sur la détente, il se rendit compte de sa bêtise : même s’il était devenu sans intérêt, sa disparition allait rendre sa solitude infernale.