Chapitre 31

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Garés devant le campus, les véhicules attiraient toujours autant l'attention.

Stein, et Noah, accompagné de quelques autres membres, étaient présents durant ce jour si important pour Taeliya.

Elle avait travaillé si dur pour valider son année. Ses notes étaient toutes au-dessus de la moyenne et elle était même major de sa promotion, faisant la fierté de ses enseignants. Son père et sa famille ne pouvaient être que plus fiers d'elle pour tout ce qu'elle avait fait pour en arriver là.
Mais voilà, cette fois-ci elle partait pour plusieurs jours d'examens finaux qui valideraient son année. Elle était stressée mais confiante sur ses connaissances. Taeliya avait travaillé dur pour sa thèse qui avait été envoyée avec un peu d'avance. Elle avait enfin un rêve : celui de créer une galerie d'art afin d'exposer ses propres projets et sûrement d'autres. Mais avant de pouvoir concrétiser ce rêve, elle devait passer par les partiels de fin d'année.

— Tu as tout ce qu'il faut ? demanda Sonia.

— Oui, rassure-toi.

— Tu as ta carte ? Insista la mafieuse.

Taeliya tira son portefeuille de son sac et en sortie sa carte d'étudiante ainsi que celle qui lui permettait de passer les examens.

— Tu as de quoi boire ?

— Oui, Il m'a mis une petite bouteille dans mon sac ce matin avant que je descende, répondit la jeune femme en montrant son compagnon tendu à côté d'elle.

— Quel futur gendre consciencieux, ironisa Stein.

— Je fais ce que je peux, répondit Noah.

— Détends-toi, tenta la jeune femme en posant une main sur son avant-bras.

Noah lui embrassa le sommet de la tête, puis Stein vînt la serrer contre lui.

— Je ne vous quitte pas, leur rappela-t-elle amusée par ce témoignage d'affection.

— Mais tu es la seule que l'on voit passer des examens scolaires ! rétorqua Sonia en venant la prendre dans ses bras à son tour.

— Laisse-les, lui intima Joe en souriant.

Laurent avisa l'heure et s'exclama :

— Il est temps.

— D'accord. J'y vais. On se voit tout à l'heure !

Après un dernier regard, un sourire confiant, elle les quitta pour entamer son premier jour d'examens.

[...]

Durant les deux semaines de partiels, elle avait eu le droit au même rituel. Elle s'était assez vite rendu compte que ça lui donnait la force et le calme nécessaire pour affronter les regards des autres qui lui procuraient un stress intense.

Au dernier jour des partiels, Noah et son père attendaient devant l'entrée du campus, tendus à l'extrême : regard sombre, absence total de sourire ou d'expression, le corps droit et contracté.

Cette attitude trahissait beaucoup d'inquiétude. Ils avaient découvert cette sensation avec l'enlèvement de la jeune femme. Sonia et Alya à leurs côtés, sautillaient pour tenter de la voir, agitant leurs bras comme des mamans toutes excitées en récupérant leurs enfants après des semaines sans les avoir vus.

— Taeliya ! s'écrièrent elles en chœur quand elles la virent.

La jeune femme fonça droit vers ces deux femmes qui avaient pris une grande place dans sa vie comme dans son cœur, autant que sa propre mère. Arrivées à leur hauteur, les deux femmes lui sautèrent dessus pour la prendre dans leurs bras.

— Comment ça c'est passé ?!

— Comment tu te sens ?!

— Doucement Mesdames. Laissez-la souffler un peu, ironisa Joe en enlaçant sa compagne, l'attirant vers lui afin de laisser un peu d'espace à la jeune femme épuisée.

— Je veux juste rentrer... souffla cette dernière.

Noah lui prit ses affaires et l'attira contre lui, là où elle se sentait en confiance. Dans les bras de son compagnon, sa fatigue se dissipa, mais la lassitude d'avoir beaucoup donné durant deux semaines lui retomba dessus assez durement. Tout ce qu'elle souhaitait à présent, c'était un bon bain chaud et s'engouffrer sous une couette fraîche, être tenue dans les bras puissants de son démon et enfin dormir.

— Rentrons, dit Stein en lui caressant l'arrière de la tête, tu en as assez fait.

— Normalement, on aura les résultats la semaine prochaine, dit-elle.

— Du bon travail ma fille, mais n'y pense pas pour l'instant, rentrons d'abord.

Alors que les portières s'ouvrirent, une voix s'éleva au loin :

— Mademoiselle Carlington ?! Mademoiselle Carlington !

— Qui c'est ?

— Je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu.

Une femme en tailleur gris anthracite et chignon tiré, courrait malgré ses talons haut qui, à tout moment, risquaient de se rompre et de la faire tomber. Alors qu'elle arrivait à leur hauteur, cette dernière se figea. La femme tenta de reprendre sa respiration, mais son regard se posa sur les hommes qui accompagnaient la jeune femme dont le regard vairon lui donna des frissons.

— Mademoiselle Carlington ?

— C'est moi, répondit cette dernière.

Le frisson de dégoût ne passa pas inaperçu, mais Taeliya n'y fit pas plus attention au contraire du regard concupiscent que la femme jeta à son homme ou encore au reste du groupe.

— Je peux vous aider, Madame ?

— Mademoiselle, corrigea la femme, comme si savoir qu'elle faisait plus âgée la blessait.

— Pardon, mais la question demeure, reprit Taeliya de plus en plus épuisée. Je peux vous aider ?

— Oui, enfin non...

— Soyez plus clair.

— Le directeur souhaite vous voir.

— Quoi, maintenant ?! s'exclama Jess en jetant un coup d'œil à Tristan, le jeune démon avec qui il avait lié une amitié depuis leur escapade dans le sous-sol.

— Ça peut pas attendre ? Ma fille est épuisée et a besoin de repos.

— J'ai bien peur que non, fit la femme non sans rougir en découvrant que l'homme qui lui faisait face était le père mafieux dont tout le monde parlait.

— Papa, il vaut mieux y aller maintenant. L'interrompit la jeune femme au regard vairon qui dégoûtait la femme en tailleur.

— Tu as raison. Plus vite on aura fini, plus vite on évitera une catastrophe...

La femme les regarda échanger entre eux, puis Stein lui demanda de leur montrer le chemin. Quelle ne fut pas sa surprise de voir tout le groupe la suivre à travers le campus. Tous les regards se tournaient vers eux et, dans une prise de confiance, elle bomba le torse.

Pensait-elle peut-être avoir un certain pouvoir maintenant qu'elle avait l'attention d'un groupe d'hommes aussi impressionnant qu'eux ? Mais les deux femmes qui accompagnaient le groupe savaient déjà à quel jeu elle jouait et pariaient d'avance qu'elle n'apprécierait pas la chute.

Une fois devant le bureau du directeur, Stein sentit qu'il devait empêcher Noah d'y entrer.

— Attendez dehors. Joe nous accompagne. Mieux vaut lui éviter trop de fatigue.

Pauvre fille. Elle est fragile à ce point pour avoir besoin qu'on lui tienne la main ? pensa la femme en tailleur qui roula des hanches retournant s'asseoir à son bureau. C'est pathétique.

— Monsieur Carlington ?! s'exclama le directeur surpris de sa présence voire quelque peu inquiet.

— Votre secrétaire nous a dit que vous vouliez voir ma fille. Elle est épuisée et je tiens à la ramener assez vite.

— Oh, oui bien sûr ! Entrez, entrez !

Il les laissa entrer dans son bureau et demanda si l'un d'entre eux voulait une boisson mais aucun ne lui répondit par l'affirmatif, ce qui écourterait leur présence dans les lieux.

— De quoi s'agit-il ? demanda Stein assis sur un des fauteuils.

— Je souhaitais voir votre fille afin de discuter avec elle de la plainte déposée contre un de nos enseignants, il y a de ça deux ans maintenant.

— Deux ans et vous voulez résoudre le problème QUE maintenant ?! C'est une blague j'espère ?! s'emporta Stein, poings serrés.

— Papa, calme-toi.

Taeliya posa sa main froide sur l'avant-bras de son père cherchant à apaiser son agacement, bien que le sien soit au même point.

— Deux ans et demi c'est long pour venir me demander des comptes. Que voulez-vous savoir Monsieur ?

— Cet enseignant a été renvoyé comme vous le savez, mais le comité qui gère les donations de l'Université me harcèle afin de faire en sorte qu'il n'y ait plus aucune plainte contre lui, car il était l'un de nos meilleurs professeurs.

— Et vous n'avez pas jugé bon de venir me voir avant ainsi que d'enquêter auprès de ceux qui étaient présents à ce moment-là pour savoir ce qu'il avait tenté de me faire ?! S'emporta-t-elle cette fois.

— Je... et bien, je...

— J'aurai une question, Monsieur... Collins, fit Stein en retroussant les manches sur ses avant-bras, dévoilant les nombreux tatouages qui recouvrait sa peau de manière menaçante.

L'homme devint subitement blanc et bafouilla tout en se reculant sur son siège, pensant sûrement que ça le mettrait en sécurité, évitant ainsi tout contact avec le mafieux qui semblait être sur le point de lui faire du mal.

— Je vous fais peur Monsieur Collins ? Évidement que oui. Qui n'aurait pas peur devant un père qui se demande pourquoi l'école de sa fille cherche, deux ans après les faits, à blanchir un pourri qui a tenté de l'agresser pour en faire je ne sais quoi devant les yeux de beaucoup de vos élèves et enseignants...

Le directeur jeta un regard suppliant à la jeune femme qui semblait effectivement très épuisée. Mais il voulait compter sur sa générosité pour lui éviter une mort certaine, toutefois, elle n'en fit rien.

La tête lui tournait et, alors que la secrétaire venait d'essuyer un énième refus avec les hommes dans la salle d'attente, Joe ouvrit la porte.

— On doit la ramener au plus vite !

Noah, sur qui la femme avait visiblement tenté plusieurs de ses chances, se leva d'un bond, imité par les autres. Les rugissements furieux de Stein inquiétèrent le groupe qui entra rapidement dans le bureau. Il vint s'accroupir près du fauteuil de la jeune femme qui luttait contre le sommeil.

— Princesse. Je vais te ramener pendant que Tristan et Jess restent avec ton père pour s'occuper du directeur.

— Je... veux...

— Je sais chérie. Je vais te préparer un bon bain quand on sera à la maison, c'est promis, dit l'Oni d'une voix qui se voulait douce, mais dont on pouvait sentir vibrer une menace dont la violence égalait sa colère. Boss ?

— Ramène-la à la maison. Je rentrerai après vous. Je viendrais te voir plus tard, ma puce.

Taeliya tenta de l'appeler, mais sombra bien vite, soulevée dans les bras puissants et chauds de son compagnon qui la serra contre lui.

— Alya, rentre avec Sonia. Taeliya va avoir besoin d'aide.

— D'accord, mais ne tarde pas trop.

— Ah douce et tendre femme ! Vous entendez ça Monsieur le directeur ? Ma compagne ne veut pas que je m'éternise à régler cette affaire et ma fille est trop malade pour me retenir de le faire comme je l'entends. J'espère que vous mesurez bien la situation et à quel point celle-ci est sordide. Rentrez, je vais discuter un peu avec ce Monsieur Collins. Ah et vous Madame ! Ça ne sert à rien de lorgner sur mes hommes. Vous ne feriez que vous rapprocher un peu plus du sort que j'ai réservé à certains de mes ennemis il y a peu.

La secrétaire blêmit et préféra quitter la pièce pour se réfugier derrière son bureau, non sans jeter une dernière fois un coup d'œil sur ce groupe étrange.

[...]

Leur retour précipité au manoir créa de l'agitation dans le clan. On se demanda ce qu'il s'était passé pour que la jeune Princesse apparaisse inconsciente. Pourquoi le chef n'était pas avec eux ? Pourquoi il en manquait, etc. ?

Mais Noah ne prit pas la peine de leur répondre et grimpa les marches par quatre, voulant rejoindre sa chambre au plus vite pour y faire couler le bain promis à sa belle et aussi pour que Joe puisse l'ausculter.

— Joe !

— Derrière toi, dépose-la sur le lit que je m'en occupe. Va lui préparer son bain.

Il l'allongea délicatement sur le matelas et laissa la place au médecin tandis qu'il entra dans la salle de bain.

Il fonça droit vers la cuisine quelques étages plus bas, pendant que l'eau coulait dans la baignoire. Il y trouva Alya et Sonia en pleine préparation d'une soupe.

— Tiens. Donne-lui ça quand elle sera réveillée, dit la maman mafieuse en lui tendant un thermos.

— Merci.

— Prends bien soin d'elle, elle a besoin de se reposer encore. le menaça la mafieuse.

— La renvoyer là-bas si tôt était une mauvaise idée... grommela le géant.

— Tu sais bien qu'elle n'aurait pas écouté... soupira Sonia.

— C'est pas la Maîtresse des Démons pour rien, ironisa une des femmes.

Les rires remplirent la cuisine, rendant quelque peu le sourire au mafieux qui les remercia en partant.

De retour dans le couloir, il croisa Joe.

— Elle est réveillée.

— Merci.

— Si tu as besoin...

— Je sais, merci doc'.

Noah entra dans la chambre et la trouva assise contre la tête de lit. Elle était épuisée, il voyait bien le contre coup de cette année mouvementée. Ce qui l'inquiétait était qu'elle n'aurait jamais accepté de rester enfermée au manoir pour l'empêcher de retourner affronter l'extérieur alors qu'elle venait à peine de guérir de son opération. Mais Noah ne pouvait pas lutter contre elle. Sa compagne avait sur lui un pouvoir étrange qui le mettait à genou face à cette Nymphe sortie de nulle part.

— Hey, fit-il en s'approchant du lit. Comment tu te sens ?

— Épuisée, je suis désolée de t'avoir inquiété.

— C'est rien Princesse. Tu peux te lever ? J'ai préparé le bain.

Elle sentait son corps trop lourd pour esquisser le moindre mouvement, elle secoua négativement la tête.

Noah sourit, s'approcha pour la prendre dans ses bras et la porter jusque dans la salle de bain. Il la déposa sur la cuvette des toilettes.

Debout devant la jeune femme, il la regarda se déshabiller les mains tremblantes. Il en fit de même mais finit par l'aider avant de l'embarquer dans la baignoire dont l'eau chaude secoua son corps de frissons délicieux. Elle ne put empêcher le soupir de bien-être quitter ses lèvres et se laissa aller contre le torse de Noah qui la tenait serrée dans ses bras. Il joua lentement à rajouter de l'eau sur ses épaules, frictionnant ses bras, massant sa nuque. Il aimait l'entendre gémir de plaisir, la voir s'abandonner dans cette couverture aquatique chaude. Taeliya pouvait s'endormir comme ça tant l'instant était le plus agréable. Sa blessure ne lui faisait plus trop mal, hormis quelques picotements de temps à autre, mais elle pouvait remercier la dévotion du démon qui s'était plié en quatre pour lui donner tout ce qu'il fallait afin de lui laisser le temps de guérir en toute tranquillité.

— Noah...

— Hm ?

— Je ne t'ai pas remercié pour tout ce que tu as fait pour moi ces derniers mois.

— Avec plaisir ma belle.

— Je ne sais pas comment j'aurai fait sans toi, ni sans mon père.

— Tu es une battante. Je sais que tu aurais trouvé un moyen de survivre. Mais n'essaye pas de le faire.

Taeliya pouffa, elle ferma les yeux et se laissa aller contre la poitrine large et dessinée de son partenaire dont le cœur battait à coups réguliers. Taeliya commençait à s'endormir quand un vacarme pas possible la fit sursauter.

— Bouge pas.

— Je crois que papa est rentré.

— Ouais et il a pas l'air content du tout.

Des bruits de pas précipités se firent entendre dans les escaliers et s'arrêtèrent devant leur porte.

— Papa ?!

— Je... Je peux entrer ?

— On est dans le bain ! s'exclama-t-elle non sans se dépêcher de répandre la mousse autour d'eux, masquant leurs corps sous l'eau.

Stein pénétra dans la tanière du démon mais resta devant la porte de la salle de bain, refusant d'y entrer. Cependant, il pouvait entendre la fatigue dans la voix de sa fille et les grondements de Noah. Stein se sentait coupable, probablement au même titre que son futur gendre. Taeliya avait tant subi mais n'avait jamais lâché et elle leur avait prouvé qu'elle avait le cran nécessaire pour faire partie du clan. En digne héritière de ce sombre royaume, elle avait pourtant triomphé de lumière et celle-ci n'avait pas faibli.

— Qu'est-ce que ça a donné ? demanda la jeune femme.

— Je m'en occupe, rassure-toi. Comment tu te sens ma chérie ? demanda-t-il à travers la porte.

— Épuisée, mais je vais bien. Je suis juste pressée de tout finir pour enfin profiter d'un peu de repos.

— Oh voilà quelque chose d'inhabituel venant de toi, ironisa son père.

— Je sais que vous l'attendiez depuis longtemps celle-là, dit-elle en souriant. Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

— Tu lâches rien, hein ?

— Je suis une Carlington, Monsieur. répondit-elle fièrement.

— Digne fille de ton père, je confirme, rétorqua Stein en soufflant. Le comité lui met la pression uniquement parce que tu es la fille d'un mafieux et qu'ils veulent te faire partir. Mais comme plusieurs élèves se sont plaints d'avoir été eux aussi agressé par cet enfoiré, ça les a calmés que pendant un temps. Ils avaient plus ou moins lâché l'affaire.

— Sauf que maintenant qu'elle va être diplômée, ils se sont dit que ce serait bien de lui faire lâcher le morceau pour retrouver leur pouvoir d'antan... compléta Noah non sans pousser un grondement sourd.

— Exactement. Mais j'ai encore un atout dans ma manche, rassure-toi ma chérie, tu vas pouvoir finir ton année tranquillement et ils ne pourront pas t'atteindre.

— Merci papa...

Stein leur souhaita un bon repos et quitta l'antre sans avoir pu voir sa fille, mais il retrouva sa chambre pour se laisser tomber sur son lit. Alya sortit de la salle de bain à cet instant pour découvrir son compagnon épuisé.

— Tu as fait beaucoup pour la protéger, mais elle va devoir voler de ses propres ailes, tu sais.

— Elle a toujours « volé de ses propres ailes » jusqu'à ce qu'on me la « vende ». rétorqua-t-il sombrement alors que la coiffeuse vint s'allonger tout contre lui.

— Oui mais là elle va entrer dans la vie active et tu ne pourras pas toujours la protéger. Ni toi ni Lui. Vous êtes tous des hommes très occupés et vos activités ne vont pas avec ce qu'elle souhaite faire.

— Ah douce tuerie, quand me laisseras-tu enfin espérer voir mon bébé rester tel que je veux la voir pour au moins quelques années encore ?

— Hihi, pouffa Alya. Il t'a fait sa demande, non ?

— Oui. Dès qu'elle est revenue de l'hôpital. Mais il veut attendre de l'officialiser quand elle aura tout validé.

— Je trouve ça très romantique pour quelqu'un qui a quoi... sept ou huit ans de plus qu'elle ?

— C'est vrai qu'il était déjà si jeune quand je l'ai récupéré... soupira Stein dont les souvenirs l'envoyèrent peu à peu dans un sommeil peuplé de souvenirs sombres mais aussi joyeux, allongé contre sa nouvelle compagne.

***

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