On appelle ça « rêves », aussi.

2 minutes de lecture

Oui, j'ai tout-de-même un rêve, ou plutôt deux, sous le coude.

Il est vrai que je pourrais m'y pencher d'avantage lorsque la société aura le dos tourné, ce qui arrive... très souvent, à condition d'être un excellent descelleur d'opportunités.

Voilà... je souhaiterais énormément écrire des histoires, authentifier ce genre de bribes discontinues qui nous traversent l'esprit parfois, pour leur donner bien plus que quelques minutes d'existence.

Au collège, je me rappelle avoir voulu devenir scénariste, et mon voisin de table aussi.

Bon, de quoi annoncer que je n'étais pas la seule à osciller de ce côté-là.

Pas que je manque d'imagination (oulà, non !), mais ce flot abondant ne vient malheureusement pas sur commande, pour ma part.

Ensuite, j'adore l'art.

Les arts.

Tout.

Absolument tout.

J'ai rêvé une fois disposer d'une suite fabuleuse au Musée d'Orsay, de quoi rendre mon réveil douloureux au possible en détaillant ma petite chambre désuète le matin, perdue en pleine banlieue, l'autoroute comme bruit blanc pas loin.

Mais cette voie-là aussi s'avère pénible, pénible et pernicieuse parce qu'elle est tendue de pièges.

Donc, nous avons un premier rêve bondé qui ne se laissera pas toucher d'un claquement de doigts.

Et le second, l'art... quand on espère vainement en vivre, on ne peut même pas compter sur les précurseurs, dont une trop grande partie a expiré, la tête vautrée dans un caniveau (la gloire s'est faite après, disons...).

Autant se la jouer survivaliste doublé d'un soupçon d'égoïsme.

Tout est dans le coup-bas, l'astuce qui retiendra les esprits ne se partage pas car évidemment, cette petite sournoise change d'habits à chaque instants.

Celui qui a réussi d'une certaine façon ne peut se porter garant que son prédécesseur soit béni du même miracle.

Se trouver d'autres rêves si l'on connaît déjà les risques de ceux-là ?

Ce serait se mentir à soit-même.

Et si l'on ne gagne rien en échange alors que l'on persiste sur ce chemin, autant en tirer la conclusion que l'on rend hommage à ce que renferme notre coeur au plus profond de lui.

Dans mon cas, je serais tentée de croire en la chance avant de m'engager sur ces deux voies, avec la perspective de me sacrifier corps et âme pour ces nobles causes.

À moins que le sacrifice ne soit la clé pour les uns, et la damnation pour les autres, ce qui expliquerait le succès de certains et l'oubli jusqu'au nom des autres...

À voir !

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