Coup de foudre

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"CV"

Aujourd'hui, comme tous les jours, je me suis levé du lit, après les prières de FADJR et de SOUBH, j'ai ressenti un mauvais pressentiment, mais je me suis dit que ce n'était rien, c'était juste passager et que si j'allais à la plage pour me changer les idées, ça allait être une bonne chose. Je suis sorti de chez moi, j'ai marché cinq bonnes minutes avant d'y accéder. Une fois là-bas, j'ai vu une très belle demoiselle, elle avait le teint clair, avec de beaux yeux, des fossettes, un nez pointu et portait une belle JILBEEB, "façon musulman", ne laissant ainsi voir aucune de ses formes.

Alors j'ai failli avaler ma salive de travers, car depuis tout petit, je ne m'intéressais pas aux filles, la seule chose qui m'intéressait, c'était mes cahiers car j'avais un rêve à réaliser et maintenant que ceci est accompli, c'est à dire être un ingénieur agronome, il ne me restait plus qu'à "tomber amoureux" d'une belle, douce et pieuse jeune fille pour me marier et fonder une famille avec elle pour ainsi me satisfaire, augmenter la communauté du prophète SAWS, satisfaire ma mère qui se dit vouloir à côté d'elle une "fille" qu'elle n'a jamais eu et aussi devenir père. Alors je me suis dit intérieurement que j'ai eu le coup de foudre

Donc j'ai prit mon courage à deux mains pour lui déclarer ma flamme. J'ai marché jusqu'à elle et lui a lancé un "As salamou alaykoum Ya Ukhta " froid et elle m'a répondu avec un beau sourire " Alaykoum Salam Ya Akhty " me montrant toutes ses dents blanches. J'ai réussi à ne pas tomber en syncope avec un effort surhumain, elle était tellement belle, WOW ! Je ne savais pas qu'il existait des créatures aussi belles dans notre planète, du coup j'ai tapé une discussion avec elle pour la conquérir :

  • Comment t'appelles-tu ? Avais-je asséné froidement.

  • Je m'appelle Fatimatou binetou Rassoul NIASS. M'avait-elle répondu d'une voix aussi mielleuse que douce.

  • On ne t'a jamais dit que tu es extrêmement super méga magnifique ? L’avais-je questionné avec le sourire au coin.

  • Non. Me répondit-elle seulement avec un sourire aux lèvres qui en disait tout en paraissant nerveuse et en jouant avec ses doigts. Alors j'ai su qu'il ne fallait pas débuter comme ça alors j'ai repris la discussion.

  • Alors je vais être la première personne à te le dire? L'avais-je encore questionné.

  • Oui. Me répondit-elle seulement de nouveau. Donc j'ai décidé d'aller "droit aux buts".

  • Tu sais, depuis que je t'ai vu ce matin, Cupidon m'a eu avec sa flèche invisible qui vous transperce le coeur sans que personne ne s'en rende compte, j'ai le coeur meurtri, la chair de poule et les frissons qui traversent tout mon corps, mes jambes étaient flageolantes, ma gorge se serrait de temps en temps, j'avais beaucoup de mal à me contrôler alors j'ai décidé de venir te déclarer ma flamme, oui je suis amoureux de toi, j'aimerai te faire la mère de mes enfants, « tu sais, depuis tout petit, je rêvais de devenir ingénieur agronome, les filles ne m'intéressaient même pas, seuls les cahiers m'intéressait, et maintenant que j'ai réalisé mon rêve, je voudrais satisfaire notre cher prophète SAWS, ma mère ainsi que moi-même en t'épousant et te faire la mère de mes enfants. » terminais-je avec l'air triste.

  • Je suis vraiment désolée mais me suis déjà fiancée avec mon cousin et mon futur mari. M'avait-elle avoué d'une voix toujours mielleuse avec le regard fixé sol.

  • ...

Je n'ai rien dit, je ne pouvais pas y croire, j'avais déjà dessiné dans ma tête ma vie avec elle comme femme, la mère de mes enfants, comment j'allais me comporter avec elle. Je me voyais déjà là, tout heureux portant à la main l’homonyme de mon cher père Abdallah, mais avec ce qu’elle m’a dit, je voyais que tout tombait à l'eau, comme ça. Je suis resté là, devant elle, sourd et muet à la fois, je ne pouvais pas parler, ni entendre quoique ce soit, tout ce que je pouvais, c'était de réfléchir. Je la voyais essayer de me consoler, mais le coup est déjà partie, c'est fini, elle s'est fiancée et se mariera dans quelques jours, alors j'ai déserté les lieux comme une furie laissant derrière moi une Fatimatou toujours aussi belle et les gens " IMMATURES ", qui ne s'occupent jamais de leurs oignons et s'occupent de tout leur temps de ceux des autres, se poser la question " Regarder, le fameux Mohammed Moustapha FALL, qu'est-ce qui lui prends comme ça, à courir comme une furie ?"

Ce jour-là, je ne suis pas sortie de ma chambre, je ne suis même pas allé à la mosquée et j'ai fait mes autres prières dans la chambre, je n'avais pas mangé quoi que ce soit et même ma mère se demandait " qu'est-ce qui se passe ? "

Jusqu'à ce jour, je ne croyais pas au " coup de foudre " et maintenant me voilà y vivre une mésaventure.

Eh oui ! le " coup de foudre " existe.

Depuis cette fameuse journée à la plage, j'ai tout narré à ma mère et elle ne s'est arrêté de me consoler.

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Signé Bakar le barhamien

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