Chapitre 42 -  Séance de photos

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Jour 34 (semaine 5 – samedi) après-midi.

### Amina ###

La réunion plénière avait été très éprouvante pour moi, je dus me concentrer sur la longue diatribe de la déléguée syndicale que Pierre me demanda de traduire. Contrairement aux apparences la nouvelle déléguée étant une amie de la nouvelle gérante et nous était favorable. Mais sa fonction nouvelle l’obligea à prendre ses distances avec la gérante et surtout vis-à-vis de Pierre.

Je fus donc très attentive à bien traduire toutes les nuances de son discours. Le lingala pour les Occidentaux parait une langue primitive mais en réalité elle contient au moins autant de nuances de vocabulaire que le français. La difficulté fut encore augmentée par le mélange de certains mots de Kikongo (parlé dans la région) et de français dans son discours.

Je n’eus pas trop de problèmes ayant eu dans ma jeunesse une nounou Kikongo qui me parlait un mélange de sa langue avec le lingala et un peu de français comme beaucoup de personnes qui n’avaient pas un grand niveau d’éducation.

Pierre avait les yeux braqués sur moi, mais son regard n’exprimait aucun sentiment ! Il avait ce regard dur que j’avais déjà perçu lors des négociations. Je dus me retenir à plusieurs reprises de ne pas tendre ma main vers la sienne pour essayer d’adoucir son regard, mais sachant que j’étais le centre de l’attention de toute l’assemblée, je me retins de tout geste ou sourire qui pouvait laisser apparaître mes sentiments.

De même, traduire les réponses de Pierre demanda une transposition correcte, je dus aussi surmonter les murmures de réaction de ceux qui comprenant le français et qui n’attendirent pas la traduction, je dus donc fréquemment élever ma voix et m’exprimer avec la même fermeté que Pierre.

Je fus heureuse à la fin de la réunion de retrouver mon Pierre dans l’intimité de la chambre avec un grand sourire et son regard doux et je pris la liberté de l’embrasser profondément sur la bouche. Il ne me résista pas et communia avec passion à mon baiser, avec passion car je sentis contre mon corps que sa lance se dressa ! Avant de rompre notre baiser j’osai passer ma main légère sur son sexe dans un moment de tendresse.

Je voulus quand même qu’il me caressât les seins en guidant sa main sur mon corps, je ne voulus pas aller au-delà connaissant déjà sa faculté d’avoir des érections importantes en réaction à mes gestes et baisers. D’autant plus que la gérante nous attendait pour un repas privé !

Dès que nous fûmes entrés, Madame Togba voulut remercier chaleureusement Pierre qui détourna les mercis vers moi en insistant que j’étais à l’origine de l’opinion favorable de Pierre concernant l’unité.

À ma grande surprise elle me prit dans ses bras, colla son front contre le mien comme pour exprimer un hommage traditionnel et me fit une bénédiction émouvante pour mes enfants et les enfants de mes enfants ! Je fus profondément émue et Pierre me sourit lorsque je lui traduisis les paroles de la gérante. Je dus passer ma main devant mes yeux pour cacher mes larmes !

Madame Togba avait très bien remarqué qu’entre Pierre et moi il y avait plus qu’une simple relation professionnelle et comme beaucoup de marieuses traditionnelles se proposa de négocier ma dot avec ma maman !

Le repas fut simple mais délicieux, l’ambiance très détendue et nous prîmes congé pour rejoindre notre bungalow pour une sieste bien méritée.

À peine dans la chambre, je me détendis en prenant Pierre dans mes bras, je vis dans ses yeux un regard tendre que j’avais cherché toute la matinée. Je défis l’attache de mon boubou qui en glissant de mes épaules, tomba à mes pieds à la grande surprise de Pierre. C’était une caractéristique des robes créées par maman qui pouvaient se mettre par le haut comme les boubous traditionnels ou se détacher à l’épaule créant ainsi une grande ouverture par lequel le corps entier pouvait passer, laissant choir le boubou au sol.

Cette astuce avait été créée par maman à l’usage des femmes pour séduire leur mari ou amant ! Je n’avais jamais compris son usage avant ce jour ! Mais aujourd’hui je trouvais cela bien pratique !

J’étais nue à l’exception d’une toute petite culotte, Pierre était émerveillé par la vue et me coinça contre son corps. Je parvins à grand-peine à le pousser sur le lit, défaire ses chaussures (sans lacets) ouvrir son pantalon et à extraire son gourdin dressé.

Tout mon corps vibra de désir, Pierre perçut mon envie et me laissa faire, je tirai son pantalon et son short, défis les boutons de sa chemise et je couvris sa nudité de baisers sans m’arrêter.

Je manquais de l’expérience mais me souvenant des gestes de Ninah, je titillai les tétons de sa poitrine et plus bas je caressai ses testicules (« avec douceur » dixit Ninah) je défis son prépuce et mis son gland en bouche. J’entendis les gémissements de Pierre et je sus que j’étais sur la bonne voie.

La combinaison du massage manuel et buccal eut le résultat espéré, le gland de Pierre montra quelques gouttes à son orifice ! Je voulus continuer mais Pierre me souleva pour rapprocher ma bouche de la sienne. Du coup sa verge se trouva devant mon intimité et je fis une tentative maladroite de présenter sa lance dans mon vagin.

– Non, Amina tu n’es pas sérieuse, si tu veux jouir de ma verge elle doit rester à l’extérieur, tourne ton dos vers moi et glisse ma verge entre tes jambes pour que tu puisses masser ma lance entre les lèvres qui ferment ton intimité.

### Pierre ###

Elle fit comme demandé et serra ma verge contre son clitoris en restant à l’extérieur, vu la force qu’elle avait dans son entrejambe ce massage fut divin ! Elle dut ressentir pareil et ses mouvements d’avant et en arrière augmentèrent sensiblement son excitation que j’améliorai encore en glissant ma main à l’entrée de son vagin pour caresser son bijou.

Je parvins à saisir un sein de l’autre main, son téton était dur comme du béton, en le pinçant légèrement elle gémit de plaisir. Du coup au bout de quelques minutes elle augmenta la cadence et je sentis son orgasme exploser sous mes doigts, ma verge ne résista pas non plus et mon éjaculation se perdit dans les draps.

– Oh Pierre, pourquoi tu ne me laisses pas mettre ton sexe dans le mien ?

– Tant que tu n’auras pas de bague au doigt tu ne pourras pas sentir mon sperme dans ton corps !

– Mais tu mettras un préservatif, Pierre ! on pourrait déjà jouir ensemble !

– Non, non Amina, c’est ton mari qui te déflorera !

– Mais Pierre tu es mon amant, mon amour, le reste n’est qu’un papier, un contrat !

– Regarde-moi Amina, me dit-il, tu as une formation de juriste, tu dois avoir l’accord de ta mère !

– Mais je suis majeure !

– Oui, bien sûr et que se passera-t-il si demain tu es enceinte et que je meurs brutalement dans un accident ? Tu seras une mère sans mari, sans soutien à part ta maman si elle veut encore de toi ?

– Oui, Pierre tu as raison. Mon Dieu ! je n’osais pas envisager cette éventualité !

Elle se tut tout en restant amoureusement dans mes bras, elle n’osa pas me regarder dans les yeux. Je lui proposai donc de se lever et de faire une balade dans la plantation. La voiture était devant le bungalow, je ne savais pas où était Zakpa, mais cela n’avait aucune importance, j’avais le double des clés.

Je pris juste mon appareil photo, c’était l’occasion rêvée pour faire quelques photos d’Amina. Cela faisait plus d’un mois que je fréquentai Amina et je n’avais toujours pas une seule photo d’elle.

J’avais l’intention de rouler vars la partie de la concession qui était encore en forêt primitive. Amina avait mis un petit top avec trois boutons devant et un short mini que je n’avais pas encore vu. Arrivé en bordure de la forêt, je lui proposais de prendre quelques clichés avec les arbres en arrière-plan. Je ne voulais pas lui donner des indications à part de rester naturelle et de ne pas se soucier de moi.

Elle souriait en marchant, s’assit sur un tronc d’arbre abattu, montrant ses jambes puis les repliant sous ses fesses, pendant ce temps je la mitraillai en ayant pris soin de mettre l’obturateur sur silencieux comme lorsque je photographiais des animaux de près sans les effrayer. Elle avait manifestement déjà vu des photos de mannequins de mode et avait des attitudes assez classiques, jusqu’au moment où elle défit les boutons fermant son top. Je la laissai faire, d’abord le vêtement resta plus ou moins en place montrant juste l’espace entre ses seins. Puis insensiblement elle écarta les pans du top montrant de plus en plus sa poitrine. Comme je ne dis rien et continuai à saisir des clichés elle découvrit entièrement ses seins. Elle devait être excitée car à travers le viseur je vis ses tétons érigés et j’en profitai pour zoomer sur sa poitrine, elle avait bien compris qu’elle pouvait m’exciter en me laissant faire ces clichés. Elle enleva le top et mit ses mains sous ses seins pour les présenter, puis les comprimer, pincer les tétons et caresser ses aréoles. Je me demandais jusqu’où elle oserait aller dans son effeuillage lorsqu’elle défit les boutons de son short pour révéler son intimité sans défaire totalement le vêtement. Puis elle me demandait de m’approcher et défit ma braguette pour extraire mon sexe. À partir de là je cessai de la mitrailler car je ne voulus pas immortaliser la suite !

Nous étions au milieu de nulle part et elle voulait me faire jouir, elle avait compris que je ne prenais plus de photos, mais que la séance photo m’avait porté au dernier cran de l’excitation. Elle était toujours assise sur le tronc et prit ma bite dans sa bouche et me suçait avec un peu plus d’énergie qu’habituellement ce qui finit immanquablement par une éjaculation puissante dans sa bouche. Sans rien dire elle nettoyait ma verge et la remit en place, ce qui n’était pas évident car mon érection avait à peine faibli. Elle lutta quand même quelques minutes pour cacher l’objet du délit puis se rhabillait et retourna vers la voiture en me souriant mais sans une parole. Je restai un moment à la regarder marcher, elle se déhanchait intentionnellement pour bien montrer son petit fessier. Ce n’est qu’une fois assise dans la voiture que je sortis de mon immobilité pour la rejoindre.

Dans la voiture, elle m’embrassa fougueusement sur la bouche :

– Je voulais voir l’effet de sucer ton serpent en pleine nature ; et cela m’a plu ! J’aurais aimé une photo de moi en pleine action ! Mais ce sera pour une autre fois ! Tu ne t’attendais pas à cela je parie !

– Non pas du tout ! enfin si, lorsque tu as défait les boutons de ton short, j’ai cru que tu allais te caresser aussi !

– Oui l’idée m’a effleurée, mais je n’étais pas certaine de conclure rapidement, j’avais quand même un peu peur qu’on nous surprenne ! Tu me feras jouir dans la maison, cela peut attendre, ce sera d’autant plus fort, je regarderai en même temps les photos de mes seins !

Le retour au bungalow me sembla très rapide, une fois à l’abri des regards elle se mit nue devant moi et toujours debout caressait son bijou, je ne voulais pas attendre et jetai mes habits à la ronde. Je compris juste à temps qu’elle voulait me pousser à l’extrême car je fus sur le point de la violer !! Je l’avais soulevée et mon sexe dressé était devant la caverne interdite et elle avait serré mon corps en croisant ses jambes dans mon dos !

– STOP ! Amina non, pas maintenant !

Je la soulevai un peu plus de façon à m’éloigner un peu de l’irréparable, je la couchai sur le lit, libérant ainsi la prise de ses jambes et plongeai ma bouche entre ses jambes. La suite fut violente, ma bouche suça, lécha, titilla avec la langue et mes doigts son intimité, jusqu’au moment où elle hurla son orgasme. Elle avait ses deux mains sur ma tête et me caressa pour que je reste dans cette position.

– Pierre, c’était bon mais j’en veux encore !

– Oui Amina, tout à l’heure il est temps d’aller au guest house pour le repas du soir, mais avant je vais contacter Ninah pour m’informer si elle a besoin de quelque chose pour compléter le repas de la moambe tant qu’on est ici !

– Oui, c’est une bonne idée !

J’appelai Ninah qui décrocha à la première sonnerie :

– Bonsoir patron, tu vas bien ?

– Oui Ninah et toi ?

– La moambe est prête, la sauce graine est délicieuse juste bien pimentée mais pas de trop.

– As-tu besoin de quelque chose de la plantation ?

– Pas pour demain mais si Amina trouve les petits piments qui sont très forts elle peut toujours en rapporter, ici à Kin on n’en trouve pas beaucoup et à des prix de voleurs. Mais reviens vite demain, j’ai envie de tes caresses, j’ai essayé de me calmer mais je n’y arrive pas, même avec le vibro de Brigitte !

– Je suis désolée ma gazelle, mais je te téléphonerai ce soir pour t’endormir !

Amina, me regardait avec des grands yeux inquisiteurs.

– Il y a un souci ?

– Non elle demande qu’on lui achète des petits piments forts, il n’y en a pas beaucoup à Kin et trop chers. Puis, elle veut des caresses ; elle n’arrive pas à se calmer. Je lui ai promis qu’on la rappellerait ce soir.

– C’est une bonne idée !

On allait quitter le bungalow lorsque le portable d’Amina sonna :

– C’est maman, dit-elle en me regardant un peu tendue. Elle mit le haut-parleur pour que je puisse suivre la conversation.

– Bonsoir ma chérie, tout va bien ?

Je sentais Amina un peu crispée…

– Tu rentres quand ? demanda sa mère.

– Demain, on devrait arriver dans l’après-midi.

– Vous passerez à la maison avec Pierre ?

– Non maman, Ninah a préparé une moambe, mais viens demain soir tu pourras donner ton appréciation !

Je fis le pouce levé à Amina qui me fit un sourire un peu triste.

– Et on pourra parler un peu, on a beaucoup à dire.

– Ah ! rien de grave au moins

– Non ma petite maman, rassure-toi. À demain !

Amina me regardait avec insistance,

– J’ai bien fait ?

– Oui ma grande, mais tu ne diras pas des choses impardonnables ! J’espère qu’on parlera calmement.

– Oui, Pierre je te laisserai parler !

NDA : encore un peu de patience ! la grande explication avec Lysa, c’est pour bientôt !

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