Chapitre 36  Jaspar

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Jour 30 (semaine 5 – mardi) soir.

### Lysa ###

Pendant toute la journée, j’étais extrêmement nerveuse, je ne supportais pas la moindre erreur des ouvrières. Le personnel se rendit rapidement compte qu’il fallait faire très attention et garder le profil bas.

J’attendais impatiemment la fin de la journée de travail mais Jaspar n’avait pas encore téléphoné. Ma petite culotte était trempée de désir et je regrettais déjà d’avoir annoncé à Pierre que notre relation était terminée.

Toutes les ouvrières étaient déjà parties lorsque finalement j’eus des nouvelles de Jaspar.

– Lysa, désolé de téléphoner si tard, mais la réunion de direction n’en finissait pas, je serai à ton atelier dans une demi-heure si je ne rencontre pas trop d’embouteillages.

– Merci, Jaspar je patienterai. Fait attention à la circulation, ne commets pas d’imprudences.

J’échafaudais déjà que je prendrai Jaspar dans ma chambre jouxtant l’atelier où j’avais baisé avec Pierre un fameux soir. Je n’aurai pas la patience d’attendre qu’il me conduise chez lui. Je le voulais tout de suite, mais en même temps j’étais anxieuse, pourra-t-il me satisfaire sexuellement ?

Je vérifiais également si j’avais encore des préservatifs en suffisance. Je les achetais à la pharmacie en ville et pas auprès des petites vendeuses du marché ou aux « pharmacies trottoir ». Je n’avais aucune confiance pour les condoms d’origine incertaine, il circulait trop de contrefaçons.

Finalement Jaspar arriva, il avait été chanceux dans le trafic puisqu’il n’avait mis que trois-quarts d’heure pour me rejoindre.

Aussitôt à l’intérieur, retenant la leçon de ma rencontre avec Pierre, je m’abstins de me jeter avec passion sur lui et au contraire lui proposai une boisson. J’avais plusieurs bouteilles d’alcool qui servaient en général à faire patienter les maris ou amants de mes clientes pendant leurs choix de tissus ou les essayages.

Jaspar opta pour du whisky, qui était d’une marque connue mais juste une étiquette rouge. On s’installa dans le salon qui était voisin de la chambre, car je ne savais pas comment m’y prendre pour l’amener progressivement dans mon lit. La conversation fut laborieuse à démarrer, je pris donc l’initiative de parler de l’AFD et des anciens collègues de mon mari. Je me rappelais encore de certains, mais beaucoup étaient partis ou décédés.

Puis la conversation vint immanquablement à parler de mon mari et je pus lui faire part de mes difficultés.

– Oh, Jaspar il me manque vraiment, j’ai la chance qu’Amina a trouvé un travail intéressant et bien rémunéré et donc combiné avec les revenus de l’atelier nous ne devons pas nous plaindre mais dans la vie de tous les jours la présence d’un homme nous manque. Amina a trouvé une certaine compensation au manque de la figure paternelle avec Pierre qui me semble lui donner de bons conseils et la guide professionnellement. J’ai parfois un peu peur qu’elle tombe amoureuse de Pierre mais ce n’est pas mon plus grand souci. Jaspar, je vais aller droit au but je suis une femme et j’ai encore des besoins et des envies.

– Lysa, oui tu en avais touché un mot samedi à la fête, j’avoue que moi aussi je suis confronté à la solitude de mon veuvage et ce n’est pas toujours facile. Lorsque nous avons dansé ensemble j’ai senti que mon corps avait besoin de tendresse et de sexe. Je croyais avoir oublié ce besoin jusqu’à notre rencontre et je t’avoue que je n’ai pas eu de rapport depuis le décès de ma femme en dehors de quelques tentatives malheureuses avec des femmes qui voulaient m’harponner pour ma fortune.

– Tu dois être très tendu alors depuis notre « collé/serré » !

– Oui, si tu te rappelles, j’aurais bien fait l’amour dans la voiture mais tu m’as demandé de patienter. Alors maintenant sans détour, je voudrais te caresser et découvrir si nos deux corps pourraient trouver du plaisir ensemble.

– Oui, Jaspar je veux essayer aussi ! Dans la chambre à côté j’ai un lit confortable que j’utilise lorsque je travaille tard à l’atelier et que je n’ai plus le courage de rentrer à la maison. Viens te coucher avec moi !

En disant cela, je défis le haut de mon boubou pour découvrir mes épaules et le haut de mes seins. Je vis immédiatement les yeux de Jaspar s’écarquiller et tendrement il plaça sa bouche sur ma peau ainsi dénudée.

Son baiser provoqua une onde vibrant dans tout mon corps et ma réaction fut de tendre ma main vers son sexe.

Je sentais celui-ci se durcir sous mes doigts, je ne pouvais plus attendre et ouvrit son pantalon. Jaspar était un bel homme et son sexe était impressionnant. De taille nettement plus grande que celui de Pierre et similaire aux souvenirs que j’avais de la lance de mon mari, je pris son gourdin en main et provoquais des gémissements de Jaspar.

J’ouvris la porte de ma chambre et entraînais Jaspar sur mon lit en le déshabillant.

Mon boubou tomba par terre, car il était intentionnellement conçu pour se défaire grâce à une pression rapide. Jaspar ne sut plus par où commencer, je ne portais pas de sous-vêtements et la vue de mon corps suscita une érection puissante au-delà de mes rêves !

Très rapidement je pris un préservatif qui était de grande taille et couvrit l’engin de Jaspar. Je laissais l’initiative à Jaspar de me pénétrer à sa guise. Était-ce le manque de rapport de sexe mais il me pénétra en douceur. Nos gémissements étaient en coordination des mouvements générés pas Jaspar. Il ne tint pas longtemps ce à quoi je m’attendais après une grande période d’abstinence.

Je ne fis aucun commentaire, je défis la protection et ranima son chibre avec ma bouche. Il ne fut pas très long à se déployer à nouveau dans toute sa splendeur. Je continuais pendant quelques minutes à le pomper pour m’assurer qu’il avait atteint une bonne rigidité puis lui remis une nouvelle protection et je m’accroupissais sur sa lance. Je le chevauchais pendant de longues minutes, je sentais ma sueur dégouliner entre mes seins pour couler sur mon ventre et tomber sur son torse.

Cette fois Jaspar résista à une éjaculation précoce et mon désir trouva satisfaction dans un tremblement inhabituel. Je continuais malgré les terribles vibrations qui secouaient mon corps jusqu’au moment où Jaspar éjaculait dans un cri assourdissant ! Je maintenais ma position jusqu’à la fin des pulsions de son corps et je m’abaissais pour lui donner une baiser profond sur son front.

– Jaspar, quel assaut ! Il y des lunes que je n’ai plus senti une telle jouissance !

Je ne voulais rien dire d’autre, Pierre était un excellent amant, Jaspar promettait et si cette nouvelle relation tenait la route, il pourrait me satisfaire amplement !

– Lysa, je ne me rappelais plus que le sexe pouvait être aussi bon ! Je me sens comblé, tu es une femme splendide et qui sait comment plaire à un homme.

– Jaspar merci, mais fait attention à ta santé, je ne voudrais pas te perdre !

– Pourquoi Lysa es-tu inquiète de ma santé ?

– Parce que mon mari est mort une heure après une étreinte matinale, il est mort d’une crise cardiaque dans la rue en allant au bureau !

– Rassure-toi Lysa, je viens de passer haut la main mon dernier check-up !

Et il m’embrassa longuement, je récupérais le deuxième condom mais je gardais Jaspar dans mon lit avec de douces caresses. Jaspar lui ne se lassait pas d’admirer mes seins et de caresser mes mamelons.

Sa présence à mon côté était très agréable et ses caresses tendres donnaient une nouvelle vigueur à son sexe. Je ne résistais pas, je voulais qu’il éjacule encore mais dans ma bouche cette fois.

Jaspar gémissait sous mon nouvel assaut :

– Lysa, tu es infatigable !

– Non, je suis en manque d’une jouissance et tu dois me satisfaire maintenant !

### Jaspar ###

Lysa était vraiment en manque de sexe ! Pouvait-on croire qu’elle était restée solitaire depuis la mort de son mari ?

Lorsqu’elle s’est dévêtue devant moi je fus surpris de la beauté de son corps : pas un gramme de graisse, ses seins pointaient bien fermes et sa peau était d’une douceur peu commune. Sa vue me faisait bander et de mémoire je n’avais plus eu une érection pareille depuis la mort de mon épouse !

On ne lui connaissait pas d’amant, mais il était difficile de croire qu’une femme aussi belle et fougueuse n’avait plus fait l’amour depuis ce temps ou alors elle couchait avec une des filles de l’atelier ? J’avais vu son ouvrière principale qui était sa seconde à la fête qui était un joli brin de femme mais qui n’avait pas dansé avec les nombreux hommes qui lui tournaient autour, elle semblait avoir des préférences pour des jeunes serveuses !

De plus Lysa n’était pas timide, elle connaissait bien les façons de faire jouir un homme tout en se donnant du plaisir. Elle m’avait confié qu’elle et Assane (son mari) faisait encore l’amour plusieurs fois par semaine jusqu’au matin de sa mort. Elle pensait sérieusement que sa crise cardiaque était due à un excès auquel il n’aurait pas survécu.

J’avais donc intérêt à soigner mon alimentation et à ne pas manger trop gras comme beaucoup d’hommes de mon âge !

Lorsque je la pénétrais la première fois, je ne pus pas résister et j’éjaculais bien trop vite ! J’étais gêné mais Lysa ne disait rien, elle retira le préservatif et ranima mon sexe avec sa bouche, Dieu que c’était bon, ma femme ne m’avait jamais fait une fellation ; Lysa était experte !

Puis elle me donna une deuxième chance de la pénétrer avec une autre protection, elle s’accroupissait sur moi et dansait avec son corps sur mon pieu. Cette fois, je parvins à résister et ce fut Lysa qui eut son orgasme en premier, mais elle continuait sa danse jusqu’au moment où je n’en pouvais plus, cette fois mon orgasme m’arracha un cri de jouissance. J’étais fier de ma performance !

Je ne voulais pas m’éterniser mais Lysa me demanda de rester car elle en voulait encore ! Elle me fit peur en parlant d’Assane tué d’une crise cardiaque après un rapport de sexe le matin de sa mort, mais elle reprit ses caresses, mon engin, lui était heureux et regonflait prêt pour une nouvelle bataille. Cette fois encore sa bouche fit des merveilles ; je voulais l’avertir de mon éjaculation mais elle ne lâchait pas prise et tout le sperme que j’avais encore finissait dans sa bouche.

J’étais honteux mais cette honte ne dura pas en voyant son visage heureux après avoir avalé toute ma semence :

– Jaspar, tu as un gout délicieux, je ne me lasserai pas d’en boire encore !

– Mais Lysa…

– Non, rassure-toi Jaspar, plus ce soir, mais je suis certaine que tu récupéreras très vite et que demain matin tu seras à nouveau en forme pour me satisfaire ! Ne bouche pas endors-toi en me serrant les seins.

J’étais épuisé, mais rassuré que ma prestation lui avait plu ! J’espérais surtout que demain matin je pourrai la satisfaire à nouveau !

NDA : Jaspar a-t-il passé le test avec succès ? L’avenir nous le dira ; peut-être que Lysa fera des confidences à Pierre ou sa fille !

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