Chapitre 25.  Duo de slow sex.

12 minutes de lecture

Jour 20 (semaine 3 - samedi) le soir

### Brigitte ###

La sieste dans le grand lit de Pierre fut réparatrice. Ninah était d’une tendresse incroyable, elle s’était lovée en cuillère dans les bras de Pierre, tout en caressant ses bras et portant une main à sa bouche pour la couvrir de baisers.

Il me paraissait évident que cette fille était amoureuse de Pierre ! Pourvu qu’il ne lui brise pas le cœur !

La journée se termina en douceur, rien que de la tendresse et des câlineries. J’avais remarqué les griffures dans le dos de Pierre, mais je ne fis aucune remarque, sachant qu’il m’en parlera mais sans doute sans la présence de Ninah…

J’étais heureuse pour nous trois, Pierre avait un bon boulot, une belle maison et contrairement à d’autres missions, il avait une partenaire de jeu de sexe locale qui à première vue était docile et partageuse.

Elle était mignonne et avait réussi à surmonter son aversion des hommes, je crois surtout par ma contribution à son éducation sexuelle. J’aimais beaucoup Pierre, mais nos professions étaient exigeantes et ne permettaient pas de longues relations : moi, d’un aéroport à un autre, les escales parfois brèves ; lui en mission de consultant pour le groupe international qui l’envoyait en mercenaire pour résoudre les problèmes des filiales essentiellement en Afrique. Cette mission-ci était vraiment exceptionnelle : Il était sur une de mes escales régulières, il avait un beau logement et apparemment un bon environnement professionnel.

À voir les griffes dans son dos, je pensais qu’il devait avoir une autre relation de sexe, je soupçonnais qu’il couchait avec son assistante, que je n’avais toujours pas vue mais qui d’après Ninah était une belle fille.

Le repas du soir, léger mais succulent fut servi par Ninah en tenue légère et nous terminâmes dans le grand canapé en regardant un film de sa collection : Love story. Je le connaissais et malgré cela je ne pus retenir mes larmes comme Ninah qui voyait le film pour la première fois. Même Pierre avait les yeux humides…

On finit dans le lit avec cette fois-ci Ninah au milieu qui me câlinait et avait accroché le soldat de Pierre.

Manifestement le film l’avait bousculé, elle me murmurait à l’oreille :

– Tu crois que Pierre resterait près de moi si je tombais malade comme la fille du film ?

– Mais demande à Pierre.

– Mais oui mon chaton, dit Pierre, dors maintenant !

N’est-ce pas une déclaration d’amour ? Pensais-je. Sacré Pierre !

Elle se glissa dans les bras de Pierre et s’endormit.

Jour 21 (semaine 3 – dimanche)

### Pierre ###

J’adore me réveiller le dimanche matin avec l’odeur des croissants chauds et du pain frais. Ninah avait déjà quitté mes bras pour sans doute réchauffer les croissants et le pain !

Brigitte s’était lovée dans mes bras libres après le départ de Ninah, elle aussi aimait la tendresse !

Elle ouvrit aussi les yeux percevant la bonne odeur…

– Bonjour, mon grand brigand ! Je profite de l’absence de Ninah pour te poser une question sans jalousie ! Tu as baisé une tigresse vendredi soir ?

– Oui, Brigitte merci de me poser la question, j’ai fait œuvre de bon samaritain ! La mère, d’Amina qui se prénomme Lysa est une veuve qui a des appétits sexuels quasi bestiaux, elle fantasme sur moi depuis plus d’une semaine et veut que je l’assouvisse. Elle a essayé de forcer l’entrée de la villa jeudi, mais Ninah lui a refusé l’entrée ; elle croyait que c’était une pute !

– Waouh ! Et alors ?

– Elle m’a fixé rendez-vous dans son atelier vendredi, c’était une attaque en règle, cette femme est une lionne ! Son potentiel sexuel est inépuisable, elle devrait trouver un nouveau compagnon, mais pour le moment je suis son sex-toy et ça ne me plaît pas tellement, vu qu’elle est la mère de ma collaboratrice personnelle.

– Sa fille n’est pas au courant ?

– Non, mais j’ai parfois l’impression que sa fille m’inscrirait bien dans son carnet de bal…

– Et ? Insista Brigitte

– Je n’ai pas intérêt à la toucher, il y a eu des rumeurs dans l’entreprise que je couche avec Amina en « promotion canapé » mais le DG qui connaît très bien Lysa, lui a demandé et la réponse en forme de démenti de Lysa fut très directe et claire : « Pierre est le bienvenu mais s’il veut ma fille, ce sera seulement s’il devient mon gendre – sinon je pourrai le castrer » ! Mais Amina sous ses airs de sainte-nitouche me provoque régulièrement et n’est heureuse que quand je bande !

– Mon cher Pierre, c’est la rançon du succès. Malgré tes dires que les femmes africaines ne t’intéressent pas, tu es en train de te constituer un harem !!! dit-elle en s’esclaffant. Ninah à la maison, Amina au bureau et la belle-mère qui fait plus que tenir la chandelle !! Haha !

– Que me proposes-tu ?

– Carpe Diem Pierre ! Mais ne te fait pas pincer par la belle-mère, elle te coupera pas tes bijoux mais elle risque de te garder en otage pour garder l’exclusivité !

– Oui, mais Amina n’est pas dans mes vues immédiates, c’est une bonne collaboratrice, intelligente, belle mais sans plus. Je te signale que lors d’une mission, une nuit de grand orage elle est venue dans mon lit en disant qu’elle avait peur et qu’elle se réfugiait d’habitude dans le lit de sa mère par grand orage. Je ne crois cette excuse qu’à moitié !

– Et ?

– Il ne s’est rien passé ! Elle s’est couchée contre moi – j’étais nu comme d’habitude – mais elle n’a pas eu de geste déplacé si on accepte qu’elle s’est lovée dans mes bras. Mais elle est très émotive, sur le retour en avion en plein orage, elle s’est cramponnée à moi mais au lieu de me saisir à la jambe ou au bras, elle a mis sa main sur ma bite ! J’ai du mal à croire que c’était innocent !

– Pierre, fait attention, tu dois encore faire des missions avec elle ?

– Oui, plusieurs mais je vais prendre une cotte de mailles pour me protéger ! Bien, si on se levait ? Cela fait déjà un moment que je sens les croissants chauds ! ne faisons pas attendre Ninah !

– Oui, Pierre encore une femme que tu devras maîtriser ! Tu es un homme comblé mais ce n’est pas sans danger !

Je ne répondis pas mais dans le fond elle avait raison le triangle Ninah, Lysa et Amina pourrait être mon triangle de Bermudes !

Vu l’heure tardive Ninah proposait de prendre le brunch qui fut superbe, Brigitte se plaignait juste que sa ligne allait en souffrir !

J’étais en kimono avec le beau dragon dans le dos, pour lequel Brigitte disait toujours que mon dragon n’était pas dans le dos mais devant !

Après le brunch, je proposais qu’on regarde un film enregistré ; les deux femmes étaient d’accord à condition que je me mette au milieu et que toutes les deux puissent avoir un câlin en les serrant dans mes bras.

Ninah à ma gauche mit sa main gauche sur mon torse en caressant mes tétons. Brigitte à ma droite mit sa main droite sur la bosse de mon kimono. Je n’étais pas très sûr que je verrai le film…

Avant que je ne réalise les deux femmes se mirent seins nus, « parce qu’il faisait trop chaud » et pressaient leurs mamelons contre mon torse.

Mon kimono devint vivant ! Je vis deux mains glisser vers l’objet de leurs désirs ! Mon idée de voir un film s’amenuisait de minute en minute !

Tout était tendresse ! Ce n’était pas du sexe violent mais plutôt des caresses sensuelles, pour titiller mon sexe suivant les enseignements de Brigitte. Ayant eu de nombreuses parties de jeux avec cette dernière, je reconnaissais sa technique et son art de susciter l’envie sans précipitation. Du « slow sex » comme les restaurants où on servait du « slow food ». J’adore !

Mes mains se trouvaient près de leurs seins, quoique de volumes différents et de couleur de peau opposée, j’avais du mal à choisir ma préférence. Ceux de Brigitte, légèrement bronzés mais ne tenant pas dans ma main ; ceux de Ninah, ébène mais que je pouvais tenir aisément dans ma paume. Ceux de Brigitte, je savais étaient très réactifs – je parvenais à lui donner un orgasme mammaire – pour Ninah mon expérience d’à peine une semaine me laissait en terrain à explorer.

La comparaison ne s’arrêtait pas aux seins seulement, Brigitte veillait à ce que nos rapports soient des échanges de jouissance, Ninah était plus directe, voulant me faire jouir et accessoirement jouir elle aussi en conséquence.

Pour Brigitte la jouissance était naturelle, pour Ninah, je devais freiner ses ardeurs sous peine d’éjaculer beaucoup trop vite ! (comme Lysa, qui estimait que l’homme atteignait sa jouissance avec l’éjaculation – alors que Brigitte faisait monter le désir avec modération avec des pauses qui augmentaient la tension et le plaisir sans finaliser immédiatement mais en faisant durer le plaisir).

Brigitte écartait les pans de mon Kimono et prit la main de Ninah pour la guider dans une caresse du pénis extrêmement lente et sensuelle ! Le mouvement de bas en haut était complet, en passant de la découverte du gland jusqu’à la caresse de la tige puis de remonter lentement. Brigitte crachait dans sa main pour mieux lubrifier la caresse sur le gland, ce que Ninah comprit immédiatement et fit pareil. Et tout cela sans qu’une seule parole de fût prononcée.

C’était divin ! Mes mains caressaient doucement les seins de chacune, en douceur pour la tendresse sans vraiment provoquer une accélération du désir mais plutôt du plaisir.

Nous restâmes ainsi devant la télé, jusqu’au générique de fin du film, que je n’avais pas vu du tout ni mes compagnes !

Le soir tombait et Ninah sortit de l’étreinte à contre cœur pour préparer le repas.

Pour servir le repas, elle avait fièrement enfilé son nouveau top et short ! Ses épaules d’ébène ressortaient à merveille et ses cuisses musclées faisaient envie à Brigitte et à moi bien entendu !

Le repas était joyeux, Brigitte nous racontait quelques incidents croquignolets de passagers qui faisaient l’amour en plein vol ! Dont un qui nous fit rire longtemps : l’histoire d’un couple qui s’était enfermé ensemble dans la toilette mais qui, leur affaire réglée ne parvenait plus à sortir, la porte étant sans doute forcée sous leurs coups de boutoir !

Il avait fallu l’intervention d’un steward et du copilote pour au bout d’une demi-heure, les libérer à coups de marteaux et d’effet de levier. Tout l’avion riait en sous-main, pour la discrétion c’était réussi ! De plus la compagnie aérienne leur adressa par la suite une facture salée pour dégradation volontaire de matériel !

Après le repas, pendant que Ninah rangeait tout, Brigitte et moi regardions les nouvelles du monde à la télé. Des catastrophes, des conflits bref rien de réjouissant et lorsque Ninah revint, j’éteignis la TV et nous allâmes ensemble dans ma chambre.

Une fois au lit, je devins l’objet de démonstration d’un cours de sexe de Brigitte à l’intention de Ninah. En effet Ninah dans sa période d’espionnage de l’ancien DG prétendait que cet homme prenait les femmes « dans leur petit trou » ! Brigitte et moi riions de l’expression. On lui expliqua que c’était un rapport anal, que certaines femmes et beaucoup d’hommes aimaient car la pénétration était plus étroite et faisait jouir les hommes. Ninah demanda :

– Tu aimes ça Brigitte ?

– Oui, Ninah mais pour bien profiter d’un rapport anal, il faut lubrifier beaucoup sinon cela peut faire très mal !

– C’est quoi « lubrifier » demanda Ninah.

– Haha, mais Ninah, c’est mettre un produit qui glisse, dans la salle de bains il y a un flacon marqué « Durex » c’est un gel, un produit qui ne se dilue pas dans l’eau mais qui permet de glisser le pénis dans le vagin ou dans le cul. Mais quand on n’a pas ce produit sous la main, tu peux employer du beurre de Karité, de l’huile de table …

– … ou même de l’huile de palme intervins-je, tout ce qui glisse ! Mais ce qui est très important c’est de préparer l’anus. Avant tout, il faut être propre, vider les intestins et se laver. Ensuite il faut masser avec ses doigts pour créer l’envie de la pénétration qui doit être tout en douceur. Les caresses anales peuvent être données aux femmes mais aussi aux hommes. Au lieu d’être pénétré par une verge on peut aussi employer le gode, c’est plus hygiénique et on évite les infections.

– Moi, dit Brigitte, je préfère le gode, car on peut mieux mesurer la pénétration. Pour la pénétration avec une verge je préfère dans le vagin.

– Alors pour le moment, on ne va pas encore faire des pénétrations anales mais on peut toujours caresser l’anus dis-je, on a assez de variations possibles pour jouer avec le sexe.

– Et toi Pierre, qu’est-ce que tu préfères ? demanda Ninah.

– J’aime bien plusieurs positions : la femme cochée sur le dos l’homme lui faisant face, c’est le plus courant, on appelle cela la position du missionnaire.

– Pourquoi l’appelle-t-on la position du missionnaire ? demande Ninah, ce qui nous fit rire Brigitte et moi.

– Parce que c’est le rapport traditionnel on dit que les missionnaires enseignaient cette position dans les îles du Pacifique ! mais ce n’est pas prouvé !

– Et puis j’aime aussi la position levrette et la position Andromaque !!

– C’est quoi ? demanda Ninah

– La levrette c’est la femme à quatre pattes et l’homme pénètre en ayant la liberté de ses mains : en tenant le bassin de sa partenaire, ou il peut caresser la femme à ses seins ou tout ce qui lui plaît ! dit Brigitte, mais je préfère l’Andromaque où c’est la femme qui chevauche l’homme !

– Oui, la levrette l’ancien DG le faisait souvent, mais les femmes criaient souvent de mal !

– Ça, dit Brigitte, c’est parce que cet homme était un gros cochon, il devait avoir un grand pénis et s’enfonçait trop loin et blessait sa partenaire ! Mais Pierre est un homme doux, il ne m’a jamais fait mal !

– Pierre, dit Ninah, j’ai appris assez, fait moi l’amour maintenant !

Je regardais Brigitte en riant, elle me fit un grand clin d’œil et dit :

– Ok Ninah, tu peux commencer, mais tu vas le chevaucher jusqu’à ce que tu jouisses, mais je vais te caresser en même temps car Pierre ne peut pas encore avoir son éjaculation. Car je veux encore le baiser avant de partir demain matin.

– Oh pardon Brigitte, je ferai demain alors !

– Non, Ninah tu commenceras, cela va m’exciter pour la suite !

Je trouvais ça charmant, cette complicité entre mes deux amantes, rien que d’y penser je sentais mon épée prête au combat. Couché sur le dos, je sentais quatre mains s’affairer autour de ma verge pour mettre le condom puis je sentis Ninah qui prenait position dans un long gémissement.

Ninah était légère et bien musclée des jambes et donc elle n’avait aucune difficulté à me chevaucher. Brigitte ne restait pas inactive et titillait le clitoris et les seins de ma cavalière, Ninah n’allait pas résister longtemps. Je voyais la sueur couler entre ses seins qui restaient fermes sous les secousses, les gouttes tombaient sur mon torse, mais très vite les gémissements se transformèrent en un long cri de jouissance !

Je sentais son vagin se contracter sur mon sexe et je devais faire un gros effort pour me maîtriser sachant que je devais encore honorer Brigitte. Ninah se laissait tomber sur le lit, heureuse pendant que Brigitte se mit à quatre pattes pour me recevoir.

La pénétration fut aisée, la cyprine coulait du vagin de Brigitte tellement elle était excitée par le galop de Ninah, qui voulait participer et se coucha contre Brigitte pour sucer ses seins. Brigitte ne résistait pas et gémissait de plaisir, Ninah sur ses seins moi dans son vagin et mes doigts caressant son clitoris pendant que je pilonnais, je sentis son vagin vibrer annonciateur de son orgasme et je ne me maîtrisais plus. La vue des peaux blanche et noire mêlées devant mes yeux je sentais mon corps se libérer dans une violente jouissance. Pendant quelques secondes ce fut le voile noir tellement mon éjaculation était puissante.

Ninah recueillit le préservatif pendant que Brigitte se collait à moi en disant :

– Pierre, je n’ai jamais vécu ça ! Tu vas pouvoir te consoler de mon absence et consoler Ninah par la même occasion.

Ninah revint de la salle de bains avec plusieurs essuies, pour Brigitte et moi, pour essuyer la sueur, elle prit un malin plaisir à me sécher avec sa langue d’abord puis avec l’essuie en n’oubliant aucune partie de mon corps !

NDA : Ce sera tout pour aujourd’hui ! dans l’épisode suivant le lundi matin s’approche et les adieux seront sans doute difficiles !

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0