Avril 2020. Confinement rime avec enfermement. Mouvements limités. Sorties alimentaires. Frustration. Peur. Inquiétude. Besoin de coucher sur l'écran des mots pour se libérer des maux.

Pas littéraire pour deux sous. Jamais écrit. Des lectures occasionnelles. Ce que j'aime, les maths, les nombres, les calculs, les pourcentages... Des chiffres et des lettres, j'attendais toujours les chiffres. Avec les lettres, des mots ridiculement courts.

Découverte par hasard de Scribay. Inscription timide. Des lectures. Je pioche au hasard. Se faire une idée. Une multitude d’œuvres. Je picore de-ci de-là. Un premier j'aime. Un premier commentaire. Une réponse agréable. Un mot sympathique. Lire, oui. Écrire, non. Trop impressionnée par ce monde d'écrivains. Lecture d'un roman. Épatée. Des personnes vraiment douées. Quelques jours plus tard, écriture d'un premier texte qui parle du coronavirus. De fil en aiguille, découverte des haïkus, de la poésie minimaliste... Un lit douillet où l'on a envie de rester. Des liens avec des personnes, des affinités puisque la période réduit considérablement les vraies rencontres.

Voilà comment je suis arrivée sur ce site, non pas, comme beaucoup d'autres, par passion de l'écriture mais pour me distraire, m'évader de ce monde tristounet et inquiétant. Aussi, parce que l'on peut tout dire, où les commentaires enrichissent la façon de penser, où l'on apprend de nouveaux mots car j'ai toujours eu un vocabulaire faible. Chez moi, on économise les mots. Pas de longs discours. On se comprend à demi-mot. Des expressions comme « tu vois ce que je veux dire », « tu m'as compris ».

Je remercie les personnes qui me lisent, qui m'ont encouragée, qui lancent des défis, qui aiment mon humour décalée, loufoque.

Écrivez, chacun avec votre style en fonction de ses goûts, de ses envies, de ses ambitions.

Continuez à m'offrir de saines lectures.