Elle...

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 Emylia, 103 ans mais paraîs en avoir 18. Etudiante en faculté de psychologie. Malgré les apparences, je ne suis pas humaine. Je suis en réalité une veuve noire. Certains dirons sorcière, ou démon, je préfère tout de même ange déchu. Je vis avec avec ma mère. Mon père a tourné vers l'obscurité et la violence moi je ne veux pas finir comme lui. Il est parti lorsque j'étais seulement âgée de 5 ans (dans le monde des humains). Je ne l'ai pas vu depuis. Ma mère aurait préféré que je fasse mes études comme toutes les veuves noires. Mais comme nous vivions dans le monde des humains je voulais m'adapter à ce monde, pour ne pas trop être différente d'eux et elle a accepté mon choix. Cela dit, j'ai tous de même du mal à m'intégrer. Je n'ai pas d'amis. Non pas parce que je ne veux pas, bien au contraire. Mais si mon père, enfin mon géniteur, apprend d'une quelquonque façon cette amitié, il se donnera tous les moyens possibles et inimaginables pour lui faire du mal afin de m'atteindre. Ma mère s'inquiète beaucoup du fait que je n'ai pas d'amis. Mais ce n'ai pas important. Le plus important c'est mes études. C'est l'excuse que je lui donne pour ne pas l'inquiéter.

 Malgré ma solitude, il y a ce garçon dont je connais à peine son prénom. Kayle. Assez grand, cheveux noirs, ses yeux d'un vert divin avec des lunettes qui donne ce charme qu'aucun autre garçon a dans ce fichu établissement. Moi ma spécialité c'est l'écriture, et quand je pense à lui (c'est à dire presque tout le temps) j'écris mieux. Enfin je trouve, il me donne l'inspiration. Je n'en ai pas parlé à ma mère de ce garçon. Elle est du genre à me poser pleins de questions du genre "il est beau? il a un beau sourire? est ce qu'il est intelligent? tu es amoureuse de lui? " et je préfère éviter ce genre de questionnaire agaçant. De toute manière il ne s'interesse pas à moi. Du moins c'est ce que je pensais jusqu'à ce jour. Ce mardi où je ne changeait pas mes habitudes. Je traversait les couloirs de la fac sans me préoccuper de ce qui m'entoure, plongée dans mon livre. Je ne levais plus la tête de mon histoire puisque je connaissais maintenant les couloirs par coeur. Mais cette bousculade m'a soudainement faite sortir de mon histoire et mon livre s'est retrouvé par terre. Il s'est baissé pour le ramasser et quand il s'est levé pour me le rendre, j'aicompris que c'était lui. J'ai hésité, et je me suis dis que c'était ma chance de l'aborder. Ca aurait pu être un échec, mais qui ne tente rien n'a rien. J'ai donc pris l'excuse du prêt du livre pour lui donner une raison de me revoir. Il avait l'air un peu mal à l'aise je me suis dis qu'il était possible que je l'interesse aussi. Reste plus qu'à attendre.

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