On traverse plusieurs vallées, on est tantôt à sillonner leurs flancs, tout au bord du vide, et alors on aimerait pouvoir s’anéantir dans ces paysages qui sont la vraie mesure de nos espaces intérieurs, et tantôt on parcourt leurs fonds, on est charmé par le pittoresque de ces rivières qui évoluent doucement, démesurément encadrées par ces deux hauts murs de pierres, de terre et d’arbres.