CHAPITRE 11

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CHAPITRE XI

Ce soir-là nous étions allé au cinéma avant d’aller dans un super restaurant dans une petite rue non loin de la Tour Eiffel et après un excellent et romantique repas, dans un coin tranquille du restaurant, aux lumières tamisées, il m’amena dans un petit café dans lequel on pouvait y entendre un groupe reprendre de vieilles chansons et faire danser son publique. Ce que nous fîmes, dans les bras l’un de l’autre amoureux comme jamais. Quand la chanson se termina, il me regarda et me donna un long baiser, on se serait cru dans un film tellement ce fut romantique. La seule ombre au tableau fut une fan d’Alexandre qui pris une photo de nous deux. Nous l’avions remarqué car elle n’était vraiment pas discrète et qu’elle avait un flash vraiment éblouissant qui nous avait aveuglé à deux reprises. Moi qui été détendue, c’était fichu et mon cavalier n’eut pas besoin de me l’entendre dire pour s’apercevoir de mon stress, si bien qu’il se dirigea vers cette fille, et avec son grand sourire, un autographe et des photos en plus, et il la persuada de ne pas publier sur internet cette photo sur laquelle il avait bien vérifié que l’on ne me reconnaissait pas ! Puis il revint vers moi, m’intimait de prendre ma veste et nous rentrions chez lui. La nuit promettait d’être longue et torride car le lendemain je devais rentrer chez moi et ni l’un ni l’autre ne voulions nous séparer là et attendre trois jours pour nous revoir. Nous nous reverrions pour le concert de charité auquel je devais l’accompagner mercredi, aussi il me demandait de feindre une maladie pour ne pas aller au travail pendant ces trois jours, qu’il demanderait à son médecin de me faire un arrêt de travail. Mais bien que je sois des plus tenté par cette offre alléchante de rester avec lui au lieu de voir mon patron, je ne voulais pas profiter de cet avantage et de sa position pour l’obtenir.

Le lendemain, quand fut l’heure, pour moi, de monter dans le train qui me reconduisait chez moi et m’éloigner de mon amoureux, je ne pouvais m’empêcher de verser quelques larmes qu’il s’empressait d’essuyer de son pouce.

- Tu vas voir, trois jours ce n’est rien et puis tu peux toujours appeler mon docteur si tu veux ? Me disait-il alors qu’il me serrait dans ses bras musclés et qu’il sentait mes cheveux.

- Je sais que ça va passer vite et non je ne veux pas de ton docteur. Je vais rentrer et attendre que l’on se revoit dans trois jours. Je vais appeler Lilly, elle m’aidera à choisir une robe pour ton gala. Ça m’aidera à patienter ! J’essuyais mes larmes et j’étais déterminer quant à trouver la robe parfaite.

- Tu seras parfaite quoi que tu mettes. Il m’enlaça. Bon, si tu ne veux pas rester avec moi, je te dis à mercredi, je t’aime. Il m’embrassait et je montais dans le train.

Un dernier coucou, un dernier sourire et le train démarrait en partance pour ma ville d’adoption, Bordeaux. J’attrapais mon portable et écrivais un texto à Lilly pour l’avertir que son aide me serait indispensable pour me trouver une robe de cocktail pour mercredi. Je lui en avais déjà parlait mais sais-t-on jamais, si un beau garçon été passé par là, elle risquait d’avoir oublié. Quelques minutes plus tard cette dernière me répondait qu’elle avait déjà trouvé ma robe et qu’elle m’attendait pour les essayages et retouches à effectuer. On s’échangeait plusieurs textos sur la robe, sur Alex, sur sa rencontre du week-end et sur la semaine qui venait de s’écouler. Une vraie discussion de fille qui eut le mérite de rendre mon trajet moins long.

Je venais d’arriver à la gare et je pouvais voir qu’un homme tenait une pancarte avec mon nom dessus, il s’agissait sans doute de mon chauffeur de taxi qui aller me ramener chez moi. J’arrivais chez moi et reconnaissait la voiture de mon amie, je n’eus pas besoin de régler le taxi car celui l’était déjà par mon petit ami. Je prenais l’ascenseur qui menaient à mon appartement devant lequel se trouvait Lilly avec tous son attirail, tout heureuse à l’idée de se servir de moi comme cobaye. Nous nous empressions de rentrer à l’intérieur, nous étions excités comme des gamines et n’avions envie que d’une chose, passer aux essayages tout en discutant de mecs.

Je posais mes bagages dans ma salle de bain et la rejoignait dans la cuisine, j’envoyais un texto à Alex pour lui dire que j’étais bien arrivé et que je le remerciais pour le taxi, que je l’embrasais et que j’avais hâte d’être mercredi puis je retournais vers ma copine et je nous préparais deux Margaritas. Nous nous installâmes autour de la table pour papoter telles deux commèrent. Au bout d’un moment nous passâmes à l’essayage de la robe que je découvris d’abord sur son cintre et qui était tout simplement somptueuse, simple, chic et efficace avec un coté rock, ce qui n’était pas pour me déplaire. Lilly m’ordonna d’aller la passer afin de pouvoir faire des mesures pour les retouches nécessaires. J’allais donc dans ma chambre, je me déshabillais entièrement et j’enfilais les sous-vêtements que ma chère amie avait prévu pour cette robe et pour ma personne, puis je l’appelais afin qu’elle m’aide à fermer le bustier de la robe. Quand elle eut terminé de faire les derniers ajustements, je me contemplais dans le miroir de mon dressing et ce que j’y découvrait était magnifique, cette robe me rendait belle, elle était faite d’un bustier noir à paillettes en haut qui était rattaché à un jupon noir qui m’arrivai à mi-cuisse et un tulle noir évasé qui descendait jusqu’à mes pieds et pour finir le tout, mon amie m’enfilait une veste cintrée noire effet cuir au cas où j’ai froid. Je ressemblais à une princesse du rock mais avec tellement plus de finesse et de class ! Il n’y avait aucunes retouches à faire, cette robe était comme faite pour moi, il ne me manquait plus que le maquillage, les bijoux et les chaussures. Mais c’était sans compter sur ma copine d’enfance qui avait apporté des escarpins à talons aiguilles noir mat et qui commençait déjà à me coiffer.

Au bout d’1h30, j’étais maquillée et chaussée pour cette robe et je découvrais que j’avais un adorable chignon bas, style décoiffé et que j’avais un maquillage naturel avec seulement les paupières foncées et le rouge à lèvre plus soutenue pour le soir ainsi qu’une pochette léopard qui venait compléter mon look.

- Tu es parfaite, tu vas tous les éblouir mercredi soir et ton Alex ne va pas en revenir, tu verras ! Elle souriait à pleines dent, toute fière de son œuvre.

- Si tu le dis ! En tout cas j’adore ta robe et ton travail, merci beaucoup. Je la serrais dans mes bras pour la remercier.

- Ne me remercie pas, tu es comme ma sœur, tu le sais bien et entre sœur on se dépanne et on s’aide. Ce qui m’amène à te demander….

- Oui ?

- Comme cette robe te vas à ravir et que tu l’adore toi aussi, accepterais-tu de venir défiler lors de ma prochaine présentation pour la promotion du nouveau magasin de Paris s’il te plait ?

- Tu sais bien que je n’aime pas m’afficher ! …… Elle faisait la moue. Mais oui je viendrais pour toi. Je ne pouvais pas lui dire non.

- Super tu es la meilleure ! Ça se déroulera dans avant fin Janvier, je t’en reparlerais en détail d’ici là.

Nous passâmes encore deux heures à papoter, me déshabiller et arrangé les détails quant à mercredi pour me préparer, car c’est elle qui viendrait m’aider pour me préparer. Ensuite elle rentrait chez elle et j’allais me coucher en essayant d’imaginer la soirée de mercredi, en pensant à la réaction d’Alexandre lorsqu’il me verrait dans cette tenue, au fait que je le ferais chavirer, j’avais des étoiles dans les yeux et je passais une très bonne nuit emplie de jolis rêves.

Deux jours interminables passèrent durant lesquels je n’arrivais pas à me concentrer ni à travailler, je faisais n’importe quoi et je devais reprendre mon travail plusieurs fois avant d’arriver au résultat escompté ! J’étais comme absente quand mes collègues me parlaient, aussi mon comportement ne faisait qu’augmenter les rumeurs comme quoi j’étais de nouveau amoureuse et mes plus proches collègues n’arrêter pas de prêcher le faut pour savoir le vrai.

J’essayer de joindre mon chéri toute la journée du lundi sans jamais l’avoir au téléphone et je passais donc la journée du mardi à me demander si finalement la soirée se passerai bien, s’il ferait attention à moi et s’il aimerait ce que j’allais porter et que je ne lui ferais pas honte car il y aurait de nombreux artistes et des personnes importantes, alors que moi je serais seulement la petite Jenna, simple mortelle aux yeux de la plupart de ces personnes !

Ça y est, j’angoissais, j’avais peur de son comportement à lui bien que nous ayons longuement parlé du fait que me laisser de côté pour son travail et ses copains, n’était pas une option envisageable, en tout cas pas toute une soirée remplie d’inconnus! J’avais aussi peur de ce qu’on penserait de moi, son avis à lui et l’avis des autres personnes qui serait là. Je ne voulais surtout pas que le fait que je ne sois pas importante comme personnes soit carrément limpide au point de faire tâche dans le décor ! Je passais donc ma journée et ma soirée sans nouvelle de lui, à m’angoisser sur demain soir.

Mercredi matin arrivait et mon stress, lui, ne pouvait grimper plus haut, j’allais exploser, je tournais en rond chez moi tel un lion en cage. Lilly arrivait aux alentours de 15 heures et découvrait une Jenna rongée par le stress et presque en pleurs tellement j’avais peur et que je ne voulais plus y aller. Cette dernière me servit une tasse de thé avec deux comprimés « antistress » sorti de son sac à main et m’ordonnait d’ingérer le tout. Chose que je fis sans demander ce que vraiment ces cachets étaient !

Une heure plus tard, je me sentais toujours stressé mais la crise de nerf avait été repoussé et nous pouvions commencer de me préparer. A 18heures Lilly avait quasiment fini son travail, seul le vernis à ongles n’était pas posé, chose qu’elle fit et à 19 heures, elle me mettait dans le taxi en direction de la salle de concert de bordeaux pour rejoindre mon petit ami. Trois quarts d’heure plus tard, je me retrouvais dans un couloir avec une jeune femme, visiblement au courant de ma venue étant donné qu’elle m’attendait devant l’entrée du bâtiment, et m’intimait d’attendre dans une loge le retour de mon petit copain. A peine quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrait sur Alexandre accompagné d’Isabelle, bien sûr !

- Ah, tu es arrivé ? Me disait-il en entrant dans la pièce avec sa manageuse au train. Tu m’as manqué bébé ! Il me prenait dans ses bras, me portait et m’embrassais passionnément.

- A moi aussi. Lui glissais-je entre deux baisers qui se voulaient de plus en plus chaud.

- Hum hum… Isabelle se raclait la gorge pour nous faire réagir et peut-être pour ne pas assister à notre passion qui commençais probablement à être gênante pour elle ! Je vais vous laisser, mais Alex, vous n’avez que 20 minutes, après c’est à toi ok ?

- Ok, à toute. Répondait-il en reprenant notre baiser.

Une fois le bruit de la porte qui se fermait entendu, je lui enlevais son t-shirt alors qu’il soulevait ma robe et baissait mon string tandis que moi je venais de défaire les boutons de son jean. Il me portait devant lui et me prenais contre le mur de sa loge. Notre excitation était à son comble, toutes les parties de mon corps le voulait en moi et je ne fus comblé que lorsque son pénis me pénétrait et m’assenais d’à-coups puissant à m’en faire crier. Je sentais le plaisir monter en moi et je le regardais dans les yeux pour voir s’il ressentait la même chose. Je ne pus que constater que oui et dans un dernier baiser qui se voulut brulant, il me donnait un dernier coup de rein et j’atteignais le 7eme ciel en même temps que lui. Notre passion avait pris le dessus une nouvelle fois mais nous n’avions pas le temps de nous éterniser car lorsqu’il me reposa au sol, et après lui avoir murmur un « je t’aime » il me dit qu’il devait aller sur scène et que je pouvais venir le voir ou bien rester dans la loge. Je choisissais de rester dans la loge quelques minutes au moins afin de me recoiffer et faire quelques retouches maquillage.

Ma coiffure était difficile à reproduire à l’identique de celle que Lilly m’avait faite pour l’occasion alors je décidais de lui téléphoner dans le but qu’elle m’indique la marche à suivre pour me recoiffer. Une fois ses petites railleries passées, je pus me recoiffer comme il le fallait grâce à ses conseils et je retouchais mon maquillage, ainsi je rejoignis les coulisses afin de voir mon petit ami chanter. Je restais seule dans ma petite cachette à le regarder s’éclater pendant 45 minutes. Il était lui, le vrai Alexandre sur scène, ça se sentais, il était comme transcendé quand il jouait. Je comprenais alors que c’était ce pour quoi il était venu au monde, la musique, bien avant tout le reste.

Quand il sortit de scène, je me trouvais en bas des escaliers et il m’attrapât la main et m’emmena avec lui dans sa loge sans s’arrêter devant qui que ce soit, chose que j’apprécias beaucoup. Nous entrions à peine dans la pièce qu’il me regarda avec attention.

- Tu es magnifique ce soir, je suis désolé, j’aurai du te le dire avant mais tout à l’heure ma passion a pris le dessus. Me dit-il en souriant.

- Ce n’est pas grave, je dois dire que j’ai adoré que ta passion prenne le dessus, la mienne n’étais pas en reste ! Je lui souriais avant de déposer un délicat baiser sur ses lèvres et de rajouter. Je ne te fais pas honte alors ?

- Honte ? Tu crois vraiment que je pourrais avoir honte de toi ? Il me poussait vers le canapé. Alors d’un, je sais qu’on ne se connait pas très bien encore mais je n’aurai jamais honte de toi et de deux, tu es superbe dans cette tenue, à tel point que je vais devoir faire attention de ne pas devenir fou de jalousie de tous les hommes qui te regarderons ce soir ! Me disait-il alors qu’il attrapait mon menton entre ses doigts avant de finir par me donner un baiser langoureux.

Je levais les yeux au ciel en réponse à sa remarque avant d’attendre qu’il ait fini de prendre sa douche, à laquelle j’avais dû décliner son invitation car je ne voulais pas saccager le travail de Lilly et j’attendais qu’il ait terminé de se préparer. Il revint vers moi une petite quinzaine de minutes plus tard, vêtu de seulement une serviette autour de la taille quand son producteur accompagné d’Isabelle entrait sans frapper. Alex n’eut pas l’air d’être déranger alors que moi, ça me choquait ! Pourquoi elle le collait autant ? Après tout, il n’avait pas besoins d’elle pour s’habiller ou manger et encore plein de chose où elle s’imposait de cette manière-là, et entrer sans frapper, quand même, il n’était pas seul ! Nous aurions pu être très occupé !

C’était pour lui apporter ses vêtements ! Je crus que j’allais exploser de jalousie et lorsqu’elle disait vouloir rester pour vérifier le résultat de l’essayage de mon petit ami, je l’informais que j’étais là et que je saurai lui dire si ça allait ou pas et que nous l’appellerions au cas où il nous fallait autre chose. Alexandre ne trouvait rien à redire à mon plan et laissait cette dernière me regarder avec de grands yeux noirs prêts à me fusiller avant de s’en retourner. Dès qu’il fut prêt, vêtue d’un jean noir et d’une chemise bleu foncé, nous nous dirigeâmes vers la salle des festivités qui se trouvait à environs une dizaine de couloirs interminables de sa loge.

Je n’osais plus rien dire, mon stress était à son apogée et le sien aussi. Nous entrâmes dans cette salle, qui ressemblait beaucoup aux vieilles salles de théâtre avec des dorures et des tissus en velours rouge. La salle était baignée de lumières et le plafond devait être au moins à deux cents mètres de haut ! Elle était remplie de monde. Aussi, Alexandre, qui me donnait le bras, se dirigeait vers Robert et isabelle car lui aussi se trouvait dans ce genre de soirée pour la première fois. Ces deux-là n’étaient pas seuls et voulaient faire connaitre mon petit ami à quelques personnes, aussi Isabelle fit les présentations en me présentant comme l’amie de son protégé. Mon chéri se prit au jeu des rencontres à tel points qu’il ne me prêta bientôt plus attention et au bout d’un moment, il se tournait vers moi. Je crus qu’il allait nous faire partir de là ou s’occuper de moi ou en tout cas ne plus me laisser à côté de lui sans me voir mais non, il s’excusait, me disait qu’il revenait dans quelques minutes, qu’il devait dire bonjour à quelques personnes du milieu, qu’il revenait vite et qu’après nous irions prendre l’air ensemble. Il finissait par me déposer un baiser sur le bord des lèvres et partait un peu plus loin, me laissant seule.

Je n’arrivais pas à croire qu’il ait pu me faire ça une nouvelle fois. Aussi, je décidais d’aller me chercher un verre au bar auquel je commandais une vodka tonic puis j’allais m’installer devant une grande vitre et regardais le vide en l’attendant. Vingt minutes plus tard j’étais toujours en train de regarder le vide mais mon verre était vide, je m’apprêtais à aller au bar en commander un autre quand un jeune homme vint vers moi me tendant un verre :

- Vodka tonic c’est ça ? Me dit se beau jeune homme brun, qui venait à mon secours

- Oh, heu, oui, merci. Je ne savais pas trop quoi lui dire, en plus il me rappelait quelqu’un, je n’eus pas le temps de réfléchir qu’il interrompu mes pensées.

- Que fait une jolie jeune femme comme vous, toute seule à ce genre de soirée ? Il avait l’air sympathique.

- Eh bien, j’accompagne mon petit ami. Mon petit ami l’enfoiré qui me laisse seule ici avais-je envie de crier.

- Sans vouloir manquer de respect ni à vous ni à qui que ce soit, votre petit ami est un homme bien bête s’il vous laisse seule au milieu de cette jungle. Vous êtes si ravissante que beaucoup d’homme doivent avoir envi se joindre à vous.

- Il faut croire que non, ça ne l’inquiète pas alors on peut en déduire que soit il n’est pas malin et vraiment pas sympa envers moi ou alors je ne suis pas si belle que vous le prétendais ? Je lui lançais mon plus beau sourire en réponse au sien qui était très charmeur, ce qui ne me déplaisais pas je dois dire.

- Sans vouloir vous vexer encore une fois, c’est lui qui est terriblement bête car vous êtes très jolie et vous m’avez l’air sympathique. Il me tendit la main. Moi c’est Amet et vous êtes ? Je lui serrais la main et je savais où je l’avais vu, au restaurant à Paris. De plus, je me remémorai un clip avec lui, il était donc chanteur lui aussi.

Nous restions tous deux à discuter pendant presque deux heures quand je voyais passer mon petit ami en compagnie d’Isabelle. Je demandais à Amet de m’excuser et je partais en quête d’Alexandre, qui lorsque j’arrivai auprès de lui, ne trouvait rien à me dire si ce n’était qu’il n’avait pas fini et que si je voulais je pouvais rentrer. J’avais envie d’hurler, rentrerait-il à mon appartement ou ailleurs, je devais me débrouiller pour rentrer apparemment. Qu’est-ce qui lui prenait ? N’avait-il pas promis qu’il ne me mettrait pas de côté ? Et maintenant il voulait que je rentre seule ? Je sentais les larmes me monter aux yeux et décidais de sortir d’ici. Arrivée devant la sortie, je constatais qu’il y avait pas mal de journaliste et comme je ne voulais pas leurs faire face, je ne voulais pas qu’on me prenne pour la femme de ménage ou je ne c’est qui à cause de mon maquillage qui avait dû couler. C’est alors que je senti une main me tenir l’épaule gauche, je me tournais alors pour voir Amet, j’avais eu l’espoir un instant que ce soit Alex qui se soit aperçue de ce qu’il me faisait mais non, ce n’était qu’Amet qui me conduisait vers une sortie plus discrète.

Je ne pouvais plus retenir toutes mes larmes et quelques-unes d’entre elles coulèrent le long de mes joues et tandis que je sortais mon portable de ma pochette, le beau brun essuyait une de mes larmes avec son pouce. Je me stoppais, ce geste si tendre avec cette main chaude sur mon visage me fit du bien, enfin un peu de douceur envers moi, aussi il me dit de ranger mon téléphone, qu’il allait me reconduire chez moi ou à mon hôtel. Je ne voulais pas rentrer chez moi et qu’Alex y surgisse au milieu de la nuit comme si de rien n’était alors que je lui en voulais beaucoup. Du coup je décidais de passer la nuit à l’hôtel pour être tranquille et réfléchir à ce que j’allais faire. Amet appela un taxi et me conduisit dans un hôtel dont il avait l’habitude de descendre et tint à m’offrir la nuit en échange de mon numéro de téléphone et d’un diner tous les deux ces prochains jours. Ne sachant pas très bien ce que je faisais, j’acceptais de le revoir et lui donner mon téléphone. Il fut un vrai gentleman et m’accompagna jusque dans l’hôtel sans rien exiger, me faisant juste une bise pour me dire au revoir.

Une fois dans ma chambre, je mis beaucoup de temps à me calmer et à arrêter de pleurer. Je ne comprenais pas se changement de comportement envers moi. Qu’il me laisse un peu afin de rencontrer d’autres personnes pendant un moment, je pouvais comprendre mais là, au bout de deux heures, me dire que je pouvais rentrer car il n’avait pas fini été pour moi, la goute d’eau qui faisait déborder le vase. Je n’arrivais pas à stopper ma tête et j’y repensais sans cesse, si bien que je du sombrer dans le sommeil à force de fatigue vers 4 heure du matin, dernière fois que j’avais vu l’heure.

Un peu plus tard dans la nuit, ou plutôt sur le petit matin, vers 6 heures, mon portable sonna plusieurs fois, c’était Alexandre, sans grande surprise, qui essayait de me joindre et qui m’envoyait des textos comme quoi il voulait rentrer mais n’avait pas de clef et que l’appart avait l’air vide, qu’il s’inquiétait etc. …. Je décrochais au bout du quinzième appels

- Oui, que veux-tu ? Lui lançais-je d’une voix fatiguée mais glaciale

- C’est moi, ça va ? Me demanda-t-il avec un ton affolé. Je n’arrête pas de sonner mais tu ne réponds pas, est-ce que tout va bien ? Il n’avait pas l’air soul, juste fatigué et quelque peu inquiet que je ne réponde pas. Il était sacrément bête de croire que je l’attendais bien sagement chez moi.

- Je ne suis pas chez moi alors arrête de sonner, tu vas réveiller tout le voisinage.

- Pas chez toi ? Comment ça ? Ou es-tu ? Il était désorienté par ce que je venais de lui dire.

- Je suis parti à l’hôtel.

- Mais pourquoi ? Dans lequel ? Je viens tout de suite te rejoindre ma puce.

- Je ne veux pas te voir.

- Quoi ? Pourquoi ? Laisse-moi t’expliquer. Sa respiration se faisait haletante.

- Après la soirée que tu m’as faite passer, je ne pouvais pas attendre que tu viennes me retrouver au lit pour me dire après notre dispute que tu ne me laisserais plus jamais seule, que c’était important ce soir et que tu n’as pas pu faire autrement. Alors je suis partie à l’hôtel, un homme très charmant a vu ma détresse et ma tenue compagnie au moins deux bonnes heures durant la soirée et ma gentiment invité à l’hôtel en me voyant seule et triste en sortant du gala. Au moins je peux me reposer et réfléchir à notre couple.

- Un jeune homme t’a emmené à l’hôtel et tu l’as suivie ? Je crois qu’à cet instant il été plus qu’inquiet, il était jaloux et très en colère.

- Oui, au moins lui s’intéressait à moi, ce qui n’été pas ton cas. Mais je ne t’ai pas trompé avec lui si c’est ce qui t’inquiète. Je n’été toujours pas aimable et je pouvais sentir la colère monter en moi en plus de la tristesse qui m’habitait déjà.

- Dans quel hôtel es-tu ? Je vais venir te rejoindre et on discutera de tout ça. Je suis vraiment désolé, je ne me suis pas rendu compte, je sais que j’ai mal agi, je n’ai pas tenu ma promesse mais s’il te plait dit moi où est cet hôtel …. Et qui est ce mec ?

- Tu sais, j’avais déjà beaucoup trop réfléchi à propos du fait que tu me laisse seule quand tu es avec tes amis ou dans ton milieu et j’avais vraiment peur de ça en t’accompagnant mais je pensais vraiment que cette fois-ci tu ferais attention à moi, sans parler du fait que l’on soit collé tout le temps mais pas que tu me laisserais toute seule pendant plus de 2 heures au milieu d’inconnus et que tu me balance carrément de rentrer toute seule.

- Je suis désolé bébé, je te jure que je ne l’ai pas fait intentionnellement, je ne me suis pas rendu compte. Je te jure que ça ne se reproduira plus jamais, tu resteras avec moi et je pourrais ainsi présenter ma petite amie. Il avait vraiment l’air désolé.

- Arrête, tu sais très bien que ce n’est pas vrai…. Après tout, tout n’est pas ta faute, c’est ce milieu qui veut ça et je suis certaine que jamais je ne m’y ferais et je ne veux pas te demander de changer pour moi, je vois bien que cette vie et ta liberté te plaisent et je te souhaite tout le meilleur du monde, je tiens réellement à toi, je ne pensais pas que l’amour pouvait être aussi intense et colorée mais ... Il me coupait avec une voix tremblante.

- Ne fait pas ça Jenna, laisse-nous une chance, je sais que j’ai merdé mais je t’aime et tu m’aimes, c’est fort entre nous alors tait-toi et viens, rentre chez toi et viens me rejoindre ou donne-moi le nom de ce fichu hôtel pour que je vienne mais ne fait pas ça, ne met pas un thermes à notre relation. Son ton était abattu et suppliant. Ça ne rendait que plus difficile ce que je m’apprêtais à faire.

- Je suis désolé, je n’ai pas le choix, ce sera toujours comme ça et je sais que je ne pourrais pas le supporter… Il ne me laissa pas finir.

- Je t’en prie bébé. Ça voit été emplie de désespoir.

- Je suis persuadée que c’est la meilleure solution, pour nous deux. J’ai vu comment tu étais sur scène, c’est ta passion, ta vie. Le reste va de pair avec tout ça, mais pas moi et ma façon de voir les choses alors c’est fini entre nous Alex. Je lui avais dit tout ça avec la voix pleine de larmes puis je raccrochais et éteignais mon portable et je pleurais jusque dans la matiné.

Plus tard, dans la matiné, avec des yeux gonflés comme ceux d’un lapin malade, je décidais de rentrer chez moi, aussi j’appelais un taxi dans ce but. J’étais toujours habillée avec ma belle robe de soirée mais avec un maquillage qui avait coulé et des cheveux à faire peurs. Si bien que je ne passais pas inaperçue en sortant de l’hôtel !

Quand j’arrivais chez moi, je croisais mes voisins qui ne me disaient rien mais qui n’arrêtais pas de me dévisager. Ça avait été pareil dans le hall de l’hôtel quand j’en étais sortie. J’ouvrais ma porte, contente de ne pas y trouver celui qui maintenant été mon ex, aussi j’allais directement tenter de me noyer sous ma douche ! J’avais passé ma journée à alterner moment de pleurs et moments de calme. J’allumais mon portable deux fois dans la journée et je constatais que j’avais reçu des tas de textos d’Alexandre me demandant de revoir ma décision, que peut-être je m’étais emportée cette nuit au téléphone, qu’il ne se pouvait pas que je veuille le quitter et j’avoue que j’avais envie de craquer et de lui demander de venir me rejoindre, car à ma grande surprise, il n’était pas encore venu frapper à ma porte.

Ma copine Lilly aussi, m’avait assaillie de textos car je n’avais pas pris le temps de lui répondre, préfèrent laisser mon téléphone de côté. Juste avant d’aller me coucher, vers 1 heure du matin, je consultais mon téléphone une énième fois et au milieu de tous les messages, j’en trouvais un de Lilly qui s’inquiétait de mon absence de réponse et un du jeune homme d’hier soir qui voulait savoir si j’allais bien. Je commençais par répondre à mon amie en lui disant ce qu’il s’était passé et que je souhaiter rester seule au calme quelques jours afin qu’elle n’arrive pas avec sa joie éternelle pour me trainer dans je ne sais quelle soirée sensée me remonter le moral ! Ensuite je répondais à Amet pour lui dire que tout allait aussi bien que possible étant donnés les circonstances dans lesquels mon histoire c’était terminé avec mon petit ami et que je le remerciais encore pour ce qu’il avait fait pour moi hier soir. Puis, je me couchais sans attendre les réponses éventuelles.

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