CHAPITRE 10

17 minutes de lecture

Arrivé à 14h32, très exactement, mon portable sonna. C’était lui qui m’appelait, il avait dû s’apercevoir que je n’étais pas là :

- Jenna, c’est moi, t’es passée où ? Je t’appel dans la maison mais tu ne réponds pas, ou tu te caches ? On va se commander des pizzas Robert et moi, t’en veux une ?

- Non merci, je n’ai pas faim.

- Ok, mais t’es où ? J’ai regardé partout dans la maison et je ne te trouve pas. Tu peux venir avec nous tu sais, on va manger là donc on ne parle plus travail, viens. Il n’avait même pas remarqué que je n’étais plus dans la maison, un sentiment de colère m’envahissait.

- Je ne suis plus chez toi, je suis partie tout à l’heure.

- Quoi ? Tu es partie ? Je ne t’ai pas vu partir, comment tu as fait ? Pourquoi ?

- Une fois que je me suis servi mon café que tu ne m’as pas proposé et que j’ai attendu avec vous sans qu’on me parle et après avoir attendu encore un peu toute seule en haut, je suis venu vous dire que je sortais mais je n’ai pas eu de réponse alors j’ai claqué la porte et je suis sortie.

- T’es où ? Tu es sûre que tu nous as dit que tu sortais ?

- Oui j’en suis sûre et je me promène dans Paris, je découvre et te laisse tranquille par la même occasion. C’est bien ce que tu veux ? Une copine qui sache jouer les potiches comme hier soir ou qui te laisse tranquille comme maintenant ? Alors bonne pizza à vous deux.

- Attends Jenna. Je ne lui laissais pas le temps de rajouter quoi que ce soit, je raccrochais.

S’en suivait plusieurs appels de sa part sur mon portable que je décidais d’ignorer. Il allait lui aussi attendre que je daigne avoir terminé mon tour et mes emplettes.

En me baladant pour faire passer ma colère j’avais trouvé de super magasins dans lesquels passer ma frustration. Je savais qu’en rentrant une discussion sérieuse s’imposerait et que ce serait soit, la fin de cette histoire, soit le début d’un nouveau chapitre à deux. Je ne me voyais pas patienter et m’effacer à chaque fois que monsieur recevrai un « ami » de son travail ou bien lors de concerts et soirée dans lesquels il voudrait que je sois sans me prêter attention pour autant. Si ça devait être comme ça tout le temps, je n’étais clairement pas la bonne personne pour lui car je ne me sentais pas capable d’être à disposition pour son métier quand bon lui semblait et pour autant devoir être une petite amie normale le reste du temps ! Et même si ça me déchirais le cœur de le dire, il faudrait mettre un therme à notre histoire qui pourtant paraissait évidente.

Un peu plus tard, vers 17h30, je rentrais chez lui en ayant eu du mal à retrouver mon chemin mais avec les mains bien chargées de paquet de vêtements et de souvenirs qui m’avaient vidé la tête sur le coup mais qui n’avait pas réussi à me la vidée pour de bon, d’où le nombre de paquets ! Je poussais la porte d’entrée avec beaucoup d’appréhension et une boule au ventre. Je le trouvais assis dans le canapé à m’attendre et en fixant la porte d’entrée. Je le regardais un instant et je montais les escaliers dans le but de ranger toutes les affaires que j’avais achetées dans ma valise, bien que je ne sut pas si tout allait renter dedans. Quelques minutes après moi, il monta dans sa chambre et commença à me parler :

- Je me suis inquiété, pourquoi tu ne m’as pas répondu ? Il avait les traits durs et son ton était glacial.

- Vraiment ? Tu t’es inquiété ? Tu n’aurais même pas remarqué que j’étais partie si je ne te l’avais pas dit 1 heure après être sortie. J’avais un ton sec et je lui en voulais beaucoup.

- Oui je me suis inquiété. Avait-il dit tres froidement en haussant le ton. Certes je ne t’ai pas vu sortir mais c’est parce que je travaillais et dès que tu me l’as dit j’ai attendu ton retour. Pourquoi tu es partie comme ça ? Il venait de se radoucir, je ne savais pas vraiment pourquoi. J’étais déconcerté.

- Je suis parti comme ça pour voir si tu t’en rendais compte, ce n’est pas la première fois que je me sens de trop. Je suis là, pas loin de toi, et tu me laisse dans un coin telle une plante verte ! Je dois te dire que si la vie de petite amie de chanteur est comme ça, je n’en veux pas.

- Je n’ai pas l’impression de t’avoir laissé dans un coin sans te prêter attention mais si tu le vois comme ça … Je ne lui laisser pas le temps de terminer sa phrase.

- Ah bon ! Après le concert, quand je t’ai attendu je ne sais combien de temps par exemple, sans parler du repas auquel tu n’as jamais pris ma défense alors que beaucoup me traiter quasiment d’arriviste et d’intéressée et aujourd’hui ou tu ne m’as même pas présenté de toi même ni parler une seule fois et tu n’as même pas vu que j’étais partie alors que nous sommes censés passer une semaine en amoureux ! Je lui disais tout ça en haussant le ton mais toujours sans crier, j’étais déçue et j’espérais qu’il s’en rende compte.

- Je n’ai pas remarqué tout ça, je suis désolé, vraiment. Il s’avança vers moi et pris mes mains dans les siennes. Mais il faut que tu comprennes que ça fait un moment que personnes n’est venue participer à ma vie quotidienne, même jamais depuis que j’ai entamé cette nouvelle vie me semble-t-il, donc c’est nouveau pour moi et j’ai besoins de temps pour m’adapter à cette situation. J’aurai espéré que tu le comprennes et surtout que tu me parle de tout ça hier soir et pas comme ça maintenant. Il posa son front contre le mien, presque déçu du comportement que nous avions eu l’un l’autre, je pense.

- Je t’en ais vraiment voulu, je me suis sentie de trop, pas à ma place en somme. J’ai peut-être mal réagi en agissant de la sorte mais c’est ce que je ressens.

- Il est certain que j’aurais préféré que tu me parles au lieu de cette réaction mais j’ai compris, ne t’inquiète pas. Et je peux t’assurer que tu as ta place près de moi.

- C’est un terrain inconnu pour moi aussi, il faut que tu fasses attention à moi également sinon imagine ce que je ressens ! Je m’écartais de lui. Je ne t’en ai pas parlé car je ne voulais pas te vexer et je pensais que ça ne se reproduirai plus, ou alors pas de sitôt, que tu avais le trac hier soir, en quelque sorte, mais aujourd’hui en plus, ça à fait beaucoup pour moi. Je n’osais pas le regarder et j’agrippais mes mains aux siennes. Aussi je décidais de me calmer. Quant à moi, je vais essayer d’être plus patiente ! Je fixais mes yeux aux siens et je l’embrassais.

Je ne voulais plus que ce genre de dispute arrive et j’espérais bien qu’il avait compris, aussi, même si notre dispute fut brève, j’avais eu peur qu’elle n’ait un impact sur notre relation naissante. Je ne savais pas non plus si j’arriverai à faire partie de son monde et à rester à ma place et faire preuve de patiente comme il l’attendait. Je laissais ces préoccupations dans un coin de ma tête tout en sachant que je ne parviendrai pas à jouer la poupée la prochaine fois qu’il recevrai un ami/collègue ou lors d’un autre concert. Préférant me concentrer sur mon petit ami, je lui proposé d’aller se faire un cinéma ce soir suivi d’un resto, histoire de se réconcilier, ce à quoi il répondit que ça lui disait bien mais que nous devions retrouver des amis à lui en boite ce soir et que l’on pourrait se faire un ciné le lendemain.

Bien que je n’aie aucune envie d’être avec quelqu’un d’autre que lui ce soir, j’acquiesçais afin de ne pas créer une autre tension et risquer de le perdre. Alors je partais trouver quoi me mettre pour ce soir. Un moment plus tard, je sortais de la salle de bain avec une boule géante dans le ventre. Comment allaient être ses amis avec moi ? Devrais-je encore rester seule ? Aurais-je encore à jouer les sourdes face à leurs sous-entendus ?

Alors que j’étais maquillée et coiffée, j’enfilais mes bas et mon porte jarretelle pour mettre sous une jupe mi-longue violette avec des bottes à talons aiguilles noires. Je n’avais pas le temps d’enfiler un haut et de me regarder une dernière fois dans le miroir afin d’arranger les derniers petits détails qu’Alexandre m’agrippait la taille et me déposait dans le cou une série de baisers langoureux. Une vague de frissons me traversa, si bien que je n’eus qu’une envie, lui sauté dessus mais au lieu de ça, il voulut jouer, prendre son temps, laisser l’envie monter en moi jusqu’à ce que je le supplie de me faire l’amour. Sa main gauche passa sous ma jupe alors que la droite me tint le cou et que sa langue gouta au parfum de ma peau en passant de ma mâchoire jusqu’à ma nuque. Je restais immobile, ne disais rien et m’abandonnais au plaisir de cet homme qui s’apprêtais à me prendre. L’instant d’après il descendait la fermeture éclair de ma jupe et la laissait tomber pour me retrouver en soutien gorges et porte jarretelle. Il glissa sa main gauche dans mon slip et maintint mon sternum avec l’autre alors que j’étais toujours face au miroir. Je pouvais le voir me regarder soupirée de désir et quand il mit ses doigts en moi, je le regardais prendre son pied à me voir gémir de plaisir. Nous regarder de cette façon était très excitant, je bouillais intérieurement lorsqu’il m’enleva mon slip en le dégrafant du porte jarretelle dans le but de me pénétrer avec son sexe. Je mourrais d’envie qu’il me prenne de toutes ses forces, que nos regards se croise et que son souffle saccadé frôle ma nuque mais au lieu de ça nous entendîmes sonner à la porte, encore, ce qui nous interrompit, encore.

Alors qu’il m’indiquait que ce n’étais pas ça qui allait l’arrêter, que la personne qui sonnait pouvait bien attendre, on entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Je ne l’avais pas fermée à clef en rentrant. Nous nous stoppions instantanément et nous regardions dans le miroir, moi comme pour lui demander qui pouvait entrer chez lui de cette façon et lui comme pour me répondre qu’il ne savait pas du tout qui ça pouvait être. Il s’agissait d’une femme car celle-ci appelait mon petit copain avant de se diriger vers les escaliers. Ce n’était pas une voix qui m’était inconnue bizarrement. Alexandre marmonna un « merde », me lâcha et courru en direction de l’escalier afin de stopper celle qui s’apprêtait à monter et qu’il avait visiblement reconnue.

J’étais resté en haut et je me rhabillais alors qu’Alex, lui, parlais à cette personne d’un ton nonchalant lui demandant ce qu’elle faisait ici et pourquoi elle n’avait pas attendu qu’il lui ouvre. Après avoir entendu la réponse de celle-ci et reconnu la voix qui n’était autre que celle d’Isabelle, sa manageuse, j’essayais d’écouter leurs conversations afin de savoir ce qu’elle fichait ici à cette heure. Je pouvais clairement entendre leur conversation malgré le fait qu’ils chuchotaient tous deux et je comprenais que cette dernière venait le chercher pour aller en boite et qu’elle n’était pas au courant de ma présence ici et encore moins de mon petit séjour. Je n’avais vraiment aucune envie de me retrouver dans la même soirée que cette femme qui m’avait méprisé hier mais j’avais encore moins envie qu’elle ne persuade Alex que j’étais nocive pour lui, alors une fois rhabillée, je descendais en faisant mine de n’avoir rien entendu.

En arrivant au pied de l’escalier, je les trouvais en train de discuter sur le fait que je ne devais pas être là :

- Elle ne fait pas partie de ton milieu Alexandre, tu ne devrais pas l’amener, elle se sentira mal à l’aise au milieu de nous tous. Disait Isabelle pour m’évincer.

- Qui va se sentir mal à l’aise ? J’arrivais sur les entrefaites et faisait mine de n’avoir rien compris.

- Bébé ! Me disait-il légèrement surpris que j’arrive pendant cette conversation qui se voulait hostile envers moi. C’est Isabelle qui nous a fait peur, tu l’as vu hier, elle venait me chercher pour aller en boite, ça ne te dérange pas qu’on y aille avec elle ?

- Bonsoir. Disais-je à Isabelle. Je ne suis pas certaine que ma venue ait été prévue mais non ça ne me dérange pas de partir avec elle, après tout, plus on est de fou plus on rit. Et du moment que ce n’est que pour la soirée … Je faisais les yeux doux à mon chéri alors que j’avais employé un ton cinglant pour dire ces derniers mots qu’il ne releva pas d’ailleurs !

Ce dernier me pris dans ses bras, m’embrassa et me promis qu’ensuite nous serions tous les deux et que nous reprendrions là où nous en étions juste avant l’arrivée de celle-ci. Sans prêter une seconde d’attention à cette dernière qui de toute manière ne m’aimait guère, j’attrapais mon blouson et nous partions. Une fois à l’intérieur de l’établissement, nous nous dirigeâmes vers une table à laquelle se trouvait déjà 6 personnes. Mon petit-ami fit les présentations et je fis la connaissance de 3 de ses amis qui m’avaient l’air sympathiques au premier abord et je reconnue deux de ses « collègues » de travail. A savoir, sa maquilleuse et un de ses roady avec sa copine. Ils me reconnurent tous trois.

Après nous être installé, Alex me servi une flute de Dom Pérignon que les autres avaient commandé avant notre arrivée. Bien sûre, je ne lui dis pas que je ne tenais pas l’alcool en temps normal et donc qu’avec une journée comme celle-ci, sans manger et en étant fatigué, je ne pensais pas tenir plus d’un voir deux verres ! Un peu plus tard, alors que l’ambiance semblait en partie détendue, Alex m’emmena danser et nous fûmes rapidement rejoins par le couple et deux de ses amis, Léana et Victor, qui dansaient aussi bien avec moi qu’avec les autres. Ils étaient tous les quatre très gentils apparemment et n’avait pas l’air de penser que j’étais une menace quant à la carrière de mon amoureux, ce qui me faisait du bien et que j’appréciais beaucoup. Savoir que je pourrais peut-être intégrer sa vie et ses amis sans me faire de soucis me faisait les aimer déjà. Les deux autres, quant à eux ne me parlèrent quasiment pas de la soirée et mise à part quelques coups d’œil dans ma direction, ils me laissèrent tranquille !

La soirée c’était super bien passée et j’avais bien dansée avec ses amis et lui, mon Appolon qui bouge super bien, bien rigolée et peut-être un peu trop bu, cinq flutes de champagne, ce qui n’était pas grand-chose mais pour une personne qui ne boit jamais…

Alex avait remarqué que j’étais quelque peu éméchée, ce qui le faisait bien rire alors qu’il m’aidait à monter l’escalier qui menait à son lit. Je m’affalais sur ce dernier en lui demandant pourquoi j’avais bu autant !

- Tu n’as pas bu beaucoup bébé, mais tu ne tiens vraiment pas l’alcool ! Me disait-il en se moquant de moi.

- Je suis désolé, j’espère que je ne t’ai pas fait honte ? Je disais ça en me concentrant de toutes mes forces car j’avais l’impression de parler avec une patate chaude dans la bouche.

- Non ne t’inquiète pas tu t’es bien comporté mais il est certain que nous ne pourrons pas reprendre où nous en étions avant de partir !

- Désolé ! Je voulais dire autre chose mais je m’endormie avant.

La semaine s’était presque écoulée et nous avions passé beaucoup de moments merveilleux et romantique, sans parler de toutes les fois où nous avions fait l’amour, chose que je ne pouvais me lasser de faire avec lui tellement c’était puissant et magique. En plus, il avait un corps de rêve qui ne pouvait qu’inciter à ce type d’activité !

Plus sérieusement, je n’avais pas osé aborder le sujet sur sa manageuse et le fait qu’elle ne me voulait pas dans sa vie, en tout cas jusqu’à aujourd’hui puisqu‘elle venait de déjeuner avec nous et que lorsque nous nous étions retrouvés toutes les deux elle avait été très directe sur les intentions qu’elle avait à mon égard et sur ce que je devais faire pour le laisser tranquille si je l’aimais réellement :

- Je n’ai rien contre toi Jenna, mais le fait qu’Alexandre soit amoureux au début de sa carrière est mauvais pour lui, il doit pouvoir se concentrer entièrement à sa musique et non à toi.

- Je suis d’accord avec le fait qu’il doit se concentrer sur sa carrière mais je ne vois pas en quoi je suis un obstacle car des tas d’artiste ont une petite amie alors qu’ils exercent le même métier qu’Alex, en plus, nous ne sommes pas tout le temps ensemble, il a du temps pour son travail.

- De ton point de vu oui, mais pense aussi à toi, tu ne fais pas partie de son monde et tu as dû le remarquer ces derniers jours ? On m’a rapporté ta séance shopping lors de la venue de Robert, sans parler du soir du concert et ce n’est rien comparé à ce qui t’attend.

- Heu... oui, je n’ai pas de mal à savoir d’où viennent ses informations ! Mais tout est réglé, ça n’arrivera plus, Alex le sait et s’est excusé. De plus, je lui ai promis d’être plus patiente, il nous faut juste du temps pour que l’on apprenne à composer avec nos vies normales et sa vie professionnelle.

- Hum, tu crois vraiment que ça n’arrivera plus, qu’il ne se laissera plus entrainé par ses amis ou collègue lors d’un après concert ou d’une discussion autour du travail alors que tu seras ici et que tu seras complètement mise à l’écart car ça ne te regarde pas du tout ou je ne sais pas quoi d’autre d’ailleurs. Elle avait un air déterminé que je n’appréciais pas. C’est son monde maintenant et si on veut qu’il perdure dans ce monde, il doit être avec quelqu’un qui en fait partie ou qui sais s’effacé sans un mot. T’en sens-tu seulement capable ?

- …………… Je ne savais pas quoi lui répondre et je n’en n’avais aucune envie. Pourquoi devrais-je me justifier auprès de vous de toute manière ?

- C’est vrai, tu n’as pas à le faire mais tu devrais suivre mon conseil et le quitter avant que les choses ne se gâte pour toi. Elle m’avait dit ça d’un ton menaçant.

Je sentais les larmes me montée aux yeux et au fond de moi je savais que je n’étais pas capable de ce dont elle parlait, je voulais tellement lui hurler dessus tout de suite, lui dire qu’elle se trompait sur toute la ligne, qu’Alex et moi ce n’était pas qu’une simple amourette mais bien une évidence, que depuis notre rencontre, il y avait eu une sorte de connexion sur tous les points, qu’entre nous c’était déjà sérieux et qu’elle n’avait pas le droit de me menacer et surtout de m’ordonner, en quelque sorte, de mettre fin à notre relation. Mais je savais qu’elle avait sans doute raison et je ne disais rien. Quand mon copain fut revenu avec nous, je baisser la tête pour qu’il ne voit pas que j’étais sur le point de pleurer et je montais en courant dans la chambre.

Dès que j’étais trop énervé, je pleurais, c’était pour moi, un moyen de laisser s’échapper la pression autrement que par la violence et les cris je crois. Une fois en haut, je laissais mes larmes s’échapper tout en essayant de me calmer. J’entendais des voix en provenance de la salle à manger et Alex qui demandé à Isabelle ce qui s’était passé. Elle, bien sûr, feignaient qu’elle ne comprenait pas tandis que lui accourait dans les escaliers afin de voir ce qui se passait.

L’entendant monter, je partais m’enfermer dans la salle de bain pour qu’il ne me voit pas comme ça et prétextait une forte migraine d’un seul coup. Mon petit ami n’y croyant pas une seule seconde redescendait probablement à la recherche d’une explication et des éclats de voix me parvinrent. Elle lui avoua ce qu’elle venait de me dire et ils se disputèrent sur le fait qu’elle n’avait pas à se mêler de sa vie et que lui devait comprendre que ce n’était que pour le bien de sa carrière qu’elle m’avait conseillée de m’éclipser. Leur dispute se terminant sur le fait qu’elle n’avait pas à lui dire quoi faire et que lui n’irai pas loin s’il continuait d’être avec moi, Isabelle partait en claquant la porte et Alex venait me chercher :

- Tu peux sortir de là maintenant bébé, nous ne sommes que tous les deux. Je sais ce qu’elle t’a dit, je ne t’en veux pas d’avoir réagi de cette manière. Vient s’il te plait. Je sortais de la salle de bains et je le laissais me prendre dans ses bras. Je suis désolé, elle n’avait pas le droit de te dire tout ça, je crois qu’elle voulait simplement me protéger à sa manière.

- Hum, je suis soulagée qu’elle t’est tout dis mais je crois qu’au fond elle n’a pas tort tu sais ! Je ne fais pas partie de ce monde et tu as déjà pu remarquer que je n’aime pas que tu me laisse de côté et bien qu’elle m’ait déjà prévenue et même prise pour une arriviste, je crois qu’elle voulait juste que cette relation ne t’éloigne pas de ton objectif.

- Tu ne crois pas que c’est un peu tôt pour parler d’une histoire d’amour qui serait tellement longue et tellement forte qu’elle métrait un therme à ma carrière ? Elle a pris peur c’est tout. Elle a vu que notre relation me tenait à cœur et que tu tenais à moi et comme je n’ai jamais ramené de fille avec qui je sois sérieusement impliqué, elle aura voulu défendre mes intérêts bien qu’elle n’avait pas à te dire quoi que ce soit. Tu n’as pas à te sentir une gêne pour moi. Regarde-moi. Il leva mon menton dans sa main. Je t’aime.

Il m’embrassait après les mots qu’aucune femme au monde ne se lassait d’entendre et nous pouvions retourner dans notre bulle malgré le fait que je ne croyais pas une seconde à sa version de l’histoire et que celle-ci ne me sortirait pas de la tête de sitôt !

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