Chapitre 15

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La nuit venait de tomber sur la ville.

Les peu de lampadaire qui fonctionaient au loin s'allument un par un pour mieux voir dans le noir.

J'étais seule dans la grand salon, attendant avec patiente qu'il revienne. Je m'étais mal comporté vis à vis de lui, et je m'en voulais. Il n'avait rien demandé, il m'avait aidé et s'inquiter pour moi et au lieu de ça, je le repousse encore une fois.

Mon égo a été touché au point où je l'ai blessé et quand je m'en suis rendu compte, c'était évidemment trop tard. Il était parti.

Après son départ, je suis resté dans la bibliothèque que j'avais trouvé pour lire des livres et aussi chercher la carte de la ville. Il fallait que je parte en contournant tous les obstacles, que ce soit les chasseurs, les infectés ou bien d'autres individus qui souhaiterait me tuer.

Je suis passé plus d'une heure dans cette pièce pour créer diverse chemins. Certains passer dans les champs, malgré le danger qui y rodait. D'autres par le souterrain, mais je savais que c'était pire que dans mes souvenirs et que je fonçais tête baissé vers la mort. Et d'autres dans la ville, par des quartiers que j'ai évité depuis le début.

Mon feutre était épuisé tellement je l'avais utilisé puis j'ai décidé de me reposer et me voilà reveiller dans le salon.

- Bon sens, mais il est où ?!!

Plongé dans le noir, je pouvais entendre les bruits de chaque infecté. Malgré que le couloir soit nettoyé, nous n'avons pas regardé les autres appartements et puis avec le bruit qu'il a fait, c'était impossible de continuer sur cette voie. Je ne savais pas si je devais sortir pour le chercher ou attendre encore un peu. Oui je m'inquiétais, malgré que je commençais à m'habituer à sa présence, mais ce n'était pas non plus une raison pour ne plus revenir. Moi qui commençait légèrement à lui faire confiance, je commence à douter maintenant.

Aaron

En me reveillant, je fis un grimace du à la douleur reçu à la tête. Je passe une main à l'endroit ou je ressens une forte douleur et remarque que je saignais. Ils ne sont pas aller doucement ceux-là. Je frote mes yeux avant de m'habituer à l'obscurité dans la pièce et comprends au bout de quelques minutes que j'étais revenu au point de départ. Dans cette cellule. Celle ou j'étais pendant un mois, le temps que je reprenne des forces et surtout le temps qu'on me fasse confiance.

Il y avait à ma droite une petite lampe posé sur un meuble pour éclairer la pièce. Près de la lampe, se trouvait un peu de nourriture, et je m'empresse d'aller le manger. Avec tous ces efforts, j'avais faim. Je n'avais pas mangé après ma dispute avec Elona, dispute qui m'a fait partir et je suis tombé dans un piège. Et il se trouvait tout près, ça ne pouvait qu'une seule chose, qu'il avait compris que nous les avions menti et que les jours passé loin d'eux n'étaient pas suffisant.

Nous n'aurions jamais du sortir et je n'aurais jamais dû quitter Enola, mais ses mots, m'ont blessé, et envahi par une colère, je ne voulais pas faire de même.

Un homme passe près de ma cellule, lampe dans la main droite, et me lance un regard plein de haine avant de continuer son chemin. Je souffle sachant qu'il allait passer le mot aux autres disant que j'étais reveillé. Ils allaient me torture afin de savoir pourquoi je n'étais plus revenu et savoir si elle était bien morte.

Si je mentais à nouveau, il y avait des risques qu'ils s'en prennent à ma soeur et ça, je ne tolèrerais pas. J'ai pensé pendant des semaines, voir des mois qu'elle était morte, mangé par ces monstre derrière ces murs et la voir devant moi, m'a complètement bouleversé. J'ai pleuré assez longtemps en la prenant dans mes bras, content qu'elle soit vivante.

Et maintenant, sa vie sera en jeu, à cause de moi.

La porte de la cellule s'ouvre dans un fracas me faisant sursauter. Trois hommes rentrent dans la petite pièce en croisant les bras. L'un deux a une arme dans sa poche. Je le regarde pendant un moment, mais préfère rester calme et ne rien faire. Nick, l'adjoint du patron, comme on doit l'appeler ici, s'approche de moi, s'accroupit, me toise du regard avant de répliquer sèchement.

- Si tu veux que ta soeur vive, obéis.

Je ne réponds toujours pas.

- Ramène la fille, et on est quittes.

La stupeur se lit sur mon visage en découvrant qu'ils avaient compris qu'elle était vivante. Un sourire sinistre apparaît sur son visage pendant que je baisse la tête. Mon coeur bat plsu vite que d'habitude, j'ai envie de hurler, mais rien ne sort. Je ne peux pas mettre ma soeur en danger, mais je venais d'avoir sa confiance que je la briserai...

Ma conscience me dicte de lui dire précisement ou elle se trouve, tandis que mon coeur me crie de ne rien lui réveler, que je dois préserver sa confiance. Je ne sais plus quoi faire, je suis perdu, et je ne donne toujours pas de réponse. Il soupire et se lève, m'expliquant qu'il me laissait toute une nuit pour réfléchir et que demain matin, il reviendra pour entendre ma réponse. Les autres ferment la porte et me laisse dans cette cellule, à réfléchir.

Je suis désolé Elona.

Je m'allonge sur le matela et ferme les yeux en essayant de me dire que je le fais pour soeur et que si Elona savait que c'était pour ma soeur, elle se serait livré.

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