76 - confusion

Une minute de lecture

Je n'ai jamais su si j'étais mort à ce moment-là, puisque je suis revenu à l'atmosphère, âme de terre...

Depuis ce jour je ne crois plus à la mort. Je sais seulement qu'on part, comme un long voyage. Le corps en moins.

1976 : drôle d'année... Inflammation des tympans, l'otite et la crise pétrolière, une marée noire aussi, quelque chose qui pue dans l'air, mou-ette !

Époque d'insouciance, de plaisir, de rêve, de tous les possibles accessibles, à portée des doigts, la lune est belle encore, les filles rient, butinent, enjôlent...

J'ai déjà plongé dans les abysses du désir ; j'ai appris un au-delà du corps, quand le souffle ne connaît pas la contrainte ; peau aime.

Même l'appeau ne t'appartient plus ; échappée sont les paroles et les regards. 76 : étrange signe, et ce feu mystique qui m'hallucine ! Qui derrière disparaît ?

Les flammes sont par trop épaisses ; il y a comme qui dirait un diable dedans qui grimace ; que me réserve donc sa troublante farce ? 76, deux cloches arrêtées !

Et oui le mouvement les a quittés, sont-ils saoûls autant que les éthers nous énivrent... Je n'ai jamais voulu partir, ni arriver non plus, ni commencer, ni finir, en outre...

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