Faiza, une jeune femme africaine aux cheveux bouclés rêve d’enfant depuis qu’elle a rencontré son militaire, malgré le fait qui soit rarement présent. Elle vit dans une maison très insalubre, les finances sont aux plus bas, elle vend ses fruits et des sandwichs au marché chaque jour du matin au soir et récupère très peu d’argent. Faiza allume la chaudière pour faire cuire la nourriture, elle a entendu à la radio que les militaires sont au Mexique, dernière étape avant leur retour. Faiza est impatiente de le revoir.

Faiza monte au grenier pendant que le repas cuit, elle retrouve des souvenirs, le dernier dessin donné par ses parents, le premier qu’elle a fait lorsqu’elle était petite, ça lui manque beaucoup. Ses parents sont morts pendant une guerre, elle a appris seule les bases de la vie dans son village, elle voudrait avoir un autre avenir moins pauvre. Elle trouve dans un coin un quatuor que son amoureux lui a offert avant son départ à la guerre.

Elle appréhende lorsqu’il part loin de chez elle sachant qu’il peut mourir comme ses parents. Faiza redescend, son repas est prêt, elle éteint le feu, un plat mijoté avec soin. Puis d’un coup, dans la ville, des acclamations se font entendre, elle sort à la hâte et le voit là, devant ses yeux comme il y a six mois. Matthew vêtu d’un pantalon et d’une veste camouflage, une tenue qui ne laisse pas indifférente Faiza. Il arrive à sa hauteur et l’embrasse avec passion. Elle ne voudrait jamais que ce moment cesse. Il la demande en mariage après cinq ans de relations et il décide d’arrêter l’armée pour rester à ses côtés. Mais Matthew a oublié de lui préciser qu’il a eu un problème pendant une guerre, l’orbite de son œil droit a été touché au laser et il n’a pas été soigné à temps, il ne voit plus qu’avec celui de gauche. Faiza est effondrée par cette nouvelle mais rassurée qu’il soit sain et sauf. Plus tard, Faiza et Matthew déménagent de cet endroit et Faiza met au monde un petit garçon. Faiza remercie Dieu maintenant, elle est heureuse et mariée à celui qui fait battre son cœur.

Fin