I.DÉPART

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       C'était un jour pluvieux et morose, il était environ 6h du soir, mais la chaleur de l'été qui s'annonçait, se faisait sentir malgré la pluie glacée qui s'abattait sur la ville. Le Wistminter Quarter de Big Ben retentit et annonçait l'arrêt de travail des londoniens, où les enfants attendaient avec impatience l'arrivée de leurs parents à la maison dans un air convivial.
Les coups de carillon ne semblait pas déranger Peter Byrne qui était à l'apogée de ses pensées avec une respiration saccadée, il avait le regard triste qu'il essayait tant bien que mal de dissimuler, et puis ne voulait-il pas s'éloigner de tout ce mal ? Il fixait le paysage moderniste et monotones, puis il ferma les yeux comme s'il voulait sentir l'eau qui dégoulinait sur la fenêtre de la Carbodies noire qu'il qualifiait dorénavant de "Voiture du destin", car selon lui, la voiture le déposera devant la voie de son nouveau destin, "J'irai là où me porte le vent..." se disait-il intérieurement.
la Carbodies noire sortait désormais de l'avenue King's Road, il se remémorait des instants passés avec ses personnes, en qui il se disait être en sécurité, il voulait échapper à ses propres fautes, "Je suis si faible, quand cette faiblesse me quittera t'elle... ? J'espère avoir fait le bon choix en érigeant leurs exactions égoïstes, ma gentillesse damnée et ma confiance rompue là, et me vêtir d'une solitude pour ma prochaine vie ! " lâchait il profondément en serrant les dents. Ils se retourna et lança une dernière fois un regard triste vers la rue.

Après une demi-heure de route, le vehicule entrait dans l'avenue Longford et se garait devant l'aéroport D'Heathrow.

- Mr Byrne, nous sommes arrivés ! Déclara Charlie Wood en le regardant dans le rétroviseur intérieur, Mr Byrne, Mr Byrne, répétait le chauffeur en lui tapotant le bras de sa main légèrement sénile.

Peter perdu dans ses pensées, la gorge serrée ne captait aucun son venant de l'extérieur, hormis sa conscience grondante telle un éclair en plein orage. Quand soudain, une main le fit sortir de ses flots de pensées, les yeux embués et floués par ses larmes, ils voyaient son fidèle majordome qui le regardait avec ses traits mélancoliques qu'il voilait tant bien que mal.

- Euh... oui oui, Charlie ! Babultia ce dernier triste.

- Nous sommes arrivés à destination, vous pouvez toujours changer d'avis, il n'est pas trop tard..., rétorqua Charlie attristé.

- Vous savez très bien que je ne peux rester ici... et en plus, le destin ne me laisse pas le choix, je vous écrirai régulièrement, ajouta Peter en regardant son fidèle ami et employé, qui semblait s'inquiéter pour lui.

- À chaque jour suffit sa peine, Prenez bien soin de vous, vous aurez mes réponses, ainsi que les faits et gestes d'ici, faîtes attention à vous..., renchérit Charlie en ouvrant la portière à son Maître et en lui tendant un parapluie.

- Je ferai attention à moi ! Quand j'y pense, je n'ai jamais prit le temps de vous remercier, pour tout ce que vous avez fait pour nous, rajoutait le jeune homme en prenant le parapluie que lui donnait son ami et descendait de la voiture.

Un silence glacial était mis en place et nos personnages descendaient de la voiture, les affaires du voyageur. "La voie de mon destin" disait-il intérieurement en regardant la grande façade vitrée de l'aéroport qui reflétait le petit quartier D'Harlington.

- "Derrière cette porte commençeras votre nouvelle vie, vivez pleinement cette vie en tenant en compte vos erreurs..., évoqua Charlie en regardant ce dernier, ...car ses derniers vous seront d'une aide bienveillante", terminèrent les deux amis avec un sourire et en se remémorant de l'illustre Callum Byrne.

- C'est ce que votre père dirait..., babultia Charlie en tirant les deux grosses valisettes, il se cala devant la porte et attendait que son protégé fasse son entrée.

Ce dernier lui emboîta le pas, une fois arrivé à la taille de Charlie, il prit ses valises et s'engouffrait dans les lieux. Un peu devant, il se tournait et voyait celui qui l'avait aidé à quitter cette vie, cette personne qui le chérissait et qu'il prenait comme son fils, lors de la mort de son père...
Toutes ses émotions jaillissaient dans son esprit comme une cascade, il sentit alors une chaleur familière qui traversait tout son corps jusqu'à son visage déformé par la tristesse. Il lâchait ses valises et se trouvait aussitôt dans les mains de son ami fidèle, qui lui rendait son étreinte.

- Si vous vous agrippez, vous raterez votre avion... disait Charlie en essuyant son visage trempé par ses larmes désormais mélangées par les gouttes de pluie.

- Charlie, vous allez me manquer, qu'est-ce que je ferai sans vous ! Lâcha Peter en se retirant des bras de son ami, je n'ai plus envie de partir...

- Le vin est tiré, il faut le boire, rajoutait Charlie en essuyant les larmes de son protégé, ce n'est point le moment d'abandonner sa quête, je vous ai connu plus courageux... allez, cessez donc de pleurer comme une madeleine...

- Je ne pleure pas, c'est la pluie qui me trempe le visage, babultia ce dernier en riant tristement.

- Et les yeux embués et rouge, tout va sans dire que vous êtes encore un petit enfant, renchérit Charlie pour faire rire son protégé, "après tout ne dit-on pas qu'après la pluie le beau temps".

- J'espère que ce beau temps éclairera ma vie noyée par le temps sombre du ciel, articulait Peter qui désormais souriait peu à peu.

Après quelques minutes de causerie, nos deux amis s'étaient abrités dans l'aéroport en sirotant un verre de jus, afin d'attendre le départ de Peter qui se sentait enfin près pour son envol, il avait retrouvé sa confiance qui l'échappait, cet effet détendu le corps crispé de ce dernier. De leurs positions, les vitres donnait l'image de la grande plate-forme correspondante à British Airways, il voyait étriquement son avion qui se préparait pour le vol.

- Le vol 435 pour Paris est enfin prêt, nous sommes sincèrement désolés de l'attente que nous vous avons infligés...

- On dirait que ton vol est prêt, j'espère de tout cœur que tu feras bon voyage, pense à m'écrire à ton arrivée, à me conter tes aventures et de trouver l'amour parfait, je l'espère... non, j'en suis sûr ! Lâchait Charlie en souriant.

- Je ne crois en l'amour parfait et je serai en ses lieux à titre professionnel et non pour me créer des scènes idylliques, renchérit Peter en rendant le sourire de son interlocuteur.

- Ça reste toute même une éventualité à ne pas écarter, car nulle ne connais demain et après tout, tu te rends dans la capitale de l'amour, pourquoi ne pas pragmatiser ce nom ? Rajouta Charlie jovialement.

- Ça tombe bien, tu me donnes une idée pour ma prochaine collection "amour tendre" ! Quelle rire plein de bonheur, j'envie cette gaieté, relatait Le jeune homme en copiant le rire de son ami.

- Assez de discussion ou votre destin commencera sans ce vol, colporter ma joie avec vous pour gratifier votre départ, lâchait Charlie en montrant la voie à son protégé.

- Merci mon vaillant ami, Je vivrai d'une personnalité nouvelle une fois arrivé, répondit Peter en serrant la main de ce dernier.

- "Chassez le naturel, il revient au galop" n'oubliez point cette phrase, renchérit Charlie en regardant son protégé s'éloigner.

Dans sa course vers le couloir qui mène sur la piste, il se retourna une demie seconde et criait :
- Je vous l'accorde... pour cette fois, au revoir !

Ce cri attirait l'attention de quelque passager, mais donna le sourire au destinataire. Une fois installé dans l'avion, il regardait par la fenêtre et voyait une silhouette familière figée où ils étaient Charlie et lui pour siroter le jus, il y'aune demie heure, "Charlie, il me tarde de vous revoir...", il voulut crier mais se rendit compte qu'il était bien loin. Soudain, Peter constatait que l'avion était sur le point de décoller, il ouvrit alors son roman idyllique "Le secret du Châtelain " de Laura Martin, qui était posé sur ses pieds et dévisageait le paysage qui devenait peu à peu monocorde...

●○

     Il était 8h30 P.M et le commissariat de police du 9ème arrondissement de Paris semblait être en fête, on pouvait entendre des salves d'applaudissements et voir toutes les attentions pointées sur Lauren Miller qui souriait grandement génée.

- Lieutenant ou du moins... Capitaine Miller, descendance de l'illustre Sherlock Holmes, à croire que votre aïeul déferle sa bienséance et son talent inné d'enquêteur sur vous, car en seulement 2 ans, vous avez réussi à résoudre les enquêtes sous les moindres détails, qui plus est, n'était pas de votre rang, on ne savait point qu'un tel prodige puisse se réaliser dans cette ville, le taux de criminalité à humblement baisser...
Je me rappelle de vos débuts ici en tant que Officier stagiaire, vous étiez enthousiaste pour votre travail, j'espère que vous continuerez votre savoir-faire et votre zèle au profit de la justice, exprima le grand Capitaine-Major Thomas de Savoie.

- Merci beaucoup... merci encore ! Babultia cette dernière.

- Tout de même, vous n'allez pas nous remercier, on attend tous un discours venant de votre part, renchérit son chef.

Aussitôt, elle sentit que tous réclamaient ce fameux discours qu'elle concevait intérieurement, "Arriverais- je à donner un discours digne de mon grade ?" Se demandait-elle. Lauren inspira un bon coup et déclara :
- Je tenais tout d'abord à dire merci à tous de m'avoir encouragé dans mon chemin, dans la voie que je mène, dès petite, j'ai toujours voulu travailler au service de la justice car même si je n'integrerai pas entièrement cette dernière, je serai ravie, émoustillé de vous voir concourir à cette égalité...

Elle se sentait encore plus gênée qu'avant, les regards exacerbés de ses collègues lui donnait des maux viscerants, qu'elle se languit assez vite, "Je voudrais être loin dans mon bureau ! Du calme, tu es... ou du moins je suis Lauren Miller et je suis à présent Capitaine, quelque mots pour encourager mes collègues et je pourrais me retrouver très assez vite derrière mon bureau" se disait-elle, elle regarda autour d'elle, inspira de nouveau et reprit :
- Je suis vraiment ravie d'avoir partagé mes expériences avec vous, d'avoir mis des compléments sur ma formation, aussi beau que cela puisse paraître j'ai reçu de l'aide de mes collègues et amis, je voudrais vous aussi, vous remercier de m'avoir encouragés, d'avoir participés à toutes mes prises de décisions, un peu loufoque, d'où nos enquêtes mouvementés, je vous serai éternellement reconnaissante et j'espère que je partagerai des aventures encore plus pire* avec vous. Toutefois, j'ajouterai aussi que ma témérité m'a mise dans des épreuves qui entravaient ma relation avec mon mentor Leroy Snively, qui malgré ses disputes incessantes me soutenait sans cesse, je voudrais que ses derniers me rejoignent, termina cette dernière ce qui lui valut une ovation de ses collègues.

Aussitôt, ses amis la rejoignirent et elle se sentait moins étriquée, qu'elle remerciait avec un regard détendu.

- Comment était mon discours, pas trop terrible, j'espère, lâchait-elle bassement à ses amis.

- Tu étais naturelle, j'ai bien aimé nos appellations, ne serait-ce pas de l'aide que tu nous demandais encore dans ce discours ? Ajoutait Michelle Vigne.

- "J'espère que je partagerai des aventures encore plus pire avec vous", renchérit Morel Vendange sur un ton mesquin, ce qui lui à valut une tape, il voulut crier mais le regard de Michelle l'en dissuadait.

- J'ai vraiment dire ça, quelle étourdie je suis !

- Mais non, c'est ce qu'on appelle les abus du langage, tu as été parfaite, crois moi, personne n'a dû capter cette faute mineure, énonçait Ardenne Charliez en lui tapotant l'épaule.

- Tu t'es donc rendu compte de nos disputes, exprima son mentor en souriant.

- En effet, mais de mon humble avis, ses disputes ont nouées et rendues plus résistantes notre amitié, si je peux nommer cette relation comme cela, avec ton avis bien sûr.

- Cela va de soi, toutefois n'est-il pas à autrui de savoir le bout de la relation ? Expliqua ce dernier en souriant de plus beau.

- Ainsi soit il ! Lâchait Lauren en lui offrant son expression.

La salle se remplissait peu à peu par les officiers de garde nuit, tous semblaient oubliés un temps soit peu les problèmes du jour, sauf Lauren qui s'eclipsait peu à peu vers son bureau après le dernier discours du Capitaine major. Son Mentor ayant remarqué l'abscence de son élève, se rendait au lieu de cette dernière, il s'arrêta sur le seuil de la porte et scruta Lauren assise étroitement sur une chaise, en face d'une pile de papiers et de journaux, qu'elle avait dû lire et relire tant ils étaient froissés ; un peu plus loin dans son dos, se trouvait un tableau de bord où se trouvait des photos, des notes qui lui semblaient important. Une forme de tricot était posée avec un microscope sur la table elle-même, attestait que le tricot avait subi de nombreuses analyses. Elle ne remarquait pas la présence de son épieur, qui s'approchait.

- Toc toc..., Capitaine !

Un silence de mort lui répondit, il regardait l'occupante de la pièce, qui était entièrement absorbée par les documents posés sur sa table. Il s'approchait discrètement près de l'interrupteur et éteignait la lumière, qui plongeait le bureau de la jeune femme dans le noir. Cet acte restait anodine pour Lauren qui allumait sa lampe de table. Il approchait de cette dernière et lui tapotait l'épaule, elle se tournait brusquement, saisit la main qui lui était étrangère, immobilisait ce dernier et éclairait sa face auxiliairement de sa lampe.

- Décliner votre identité ! Comment avez-vous pénétrer le commissariat sans avoir été aperçu ? Quelles sont les raisons de votre venue en ses lieux ? Demandait Lauren impérativement en examinant le visage de sa prise.

- Du calme, du calme ! Ce n'est que moi, lâchait Leroy qui souriait malgré la position inconfortable dans laquelle il se trouvait.

- Ooh je suis sincèrement désolé, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre, votre touché m'a paru singulière, renchérit cette dernière qui semblait reconnaître le petit visage de son mentor, elle le lâcha brusquement et s'éloigna instinctivement de lui.

Il eut de longue minute de silence glacial, qui pesait lourdement dans la salle, Lauren avait la gorge serrée, elle se sentait penaude de son indomptable prouesse défensive, elle ne pouvait plus supporter le regard de son ami, qui ne détournait guère le regard. Elle voulut entamer un sujet qui nécessiterait une autre attention autre qu'elle, mais il l'a devança :
- Il me semble que vous êtes fort occupé, je crains de vous déranger.

Elle ne s'attendait pas particulièrement à cette réponse mais cela rassurait sa culpabilité, face à ce changement inopiné de situation, elle sentait enfin se décharger de toutes excuses spontanées, pour avoir ensuite à s'échapper comme un voleur.

- Non, certe, je suis ravi de vous voir mon mentor pour parler du résultat de ma découverte sur notre dernière enquête, une chose des plus importantes mais je reste encore dubitative sur le sujet, ajouta-t-elle en montrant du doigt les feuilles sur son bureau, j'espère bénéficier des avis de mon proche ami.

- Vous êtes Capitaine à ce jour et en plus de même rang que moi, pourquoi ne me prenez vous pas comme votre égal ? Bredoullait Leroy Snively, tristement éblouir par la performance de sa protégée... ou du moins sa collègue.

- Voulez-vous me rendre présomptueuse ? Si j'y suis, c'est grâce à vous, qui plus est, vous serez et resterez mon mentor jusqu'au bout, renchérit cette dernière en souriant.

Elle voulut encore culpabiliser mais restait impassible sur le fait, elle le faisait, non pas pour un rang mais pour maintenir la paix, mot qui n'intercédait dans sa vie antérieures. Issue de la génération d'un illustre enquêteur, ce qui devait normalement lui faire plaisir, au désavantage lui causait du désarroi, elle était victime d'harcèlement scolaire comme de tentative d'enlèvement et d'agression tant moral que physique. Aînée et unique fille de ses parents, qui cause de leurs généalogies, Lauren ne connut jamais le plaisir d'avoir un cadet(e) ; ses parents nommaient cette dernière "La prodigieuse" parce qu'à l'âge de 3 ans cette dernière usait de propos qui dépassait l'entendement du langage d'un enfant standard, son esprit développé lui valut de la jalousie de ses amis, de ses voisinages et de certaines personnes, à l'exception d'Elisabeth Harrison, sa seule et véritable amie, qui fût menacée de s'éloigner de cette dernière, mais pour avoir prit anodinement ses menaces, elle faillit perdre la vie dans un accident farouche. En apprenant cela, Lauren eut vent des fulminations de la mère de son amie. Était-elle une source litigieuse pour son entourage ? du moins si elle en avait un. Se maudissant, elle voulut fuguer pour s'exiler de la vie qui lui était pas un cadeau, quand elle tomba sur le journal de son aïeul Sherlock Holmes, qu'elle lisait passionnément. "Rien n'est petit pour un grand esprit" , phrase qui engendra une nouvelle personne, une nouvelle vision, elle a alors décidé après cette longue lecture de s'adonner à la criminologie et de travailler pour la justice. Ses parents semblaient stupéfaits et enchantés de voir leur fille, après tant d'années de blessures, décide de suivre la voie de son aïeul, qui cause de ses actes antérieurs accablait sa génération.

- Je suppose que le fait qui vous occupe, quelque important qu'il soit, à une relation avec notre dernière enquête, n'est-ce pas vrai ? Lâchait Leroy retrouvant son rire en s'asseyant dans le sofa installé contre le mur grisâtre.

- En effet, votre finesse d'esprit me saisit toujours ! Répondit Lauren en passant un coup de main dans ses longs cheveux noirs ébouriffés par son action, il s'agit bien de l'affaire des Galmiches, il me laisse un petit goût d'inachevé, comme s'il prévoyait une vengeance, je garde un oeil ferme sur eux, espérant avoir une aubaine confirmant mes hypothèses.

- Vous faîtes allusion au fait que François Galmiches pourrait réagir malgré son incarcération que vous aviez établies aujourd'hui même ? Énonçait son interlocuteur sceptique, sans vouloir vous offenser cela me paraît rudimentaire.

- Je sais que cela peut paraître rudimentaire comme vous le dîtes, mais je ne peux dévoiler mes sources acquises, mais je peux vous assurer que l'arrestation de Galmiches était une mise en scènes, les éléments indiciaires semblait tellement facile à percevoir, tout porte à croire que le vrai coups se prépare dans le secret et nous explosera à la figure, exposa la Capitaine en rejoignant son siège.

- Pourquoi ne pas avoir poser ce problème plutôt ? Demandait Leroy.

- Afin d'éviter de faire tomber mon plan à l'eau, je sais que tout ceci n'est pas vain, ce ne sont que des présomptions mais croyez-vous qu'une enquête se terminera assez tôt ? Voyons, ajoutait cette dernière.

- Pourquoi pas ? Et que peut-on faire l'affaire est déclarée clause et classée, ce qui inclut que rien ne pourrait fait interférence avec ça !

- Affaire déclarée superficiellement conclut, le fond se met en place peu à peu. Cependant, on a toujours eu un crin de soupçon envers François Galmiches, il parut brièvement dans les enquêtes mais le démasquer, si facilement, c'est impossible à croire même pour le plus naïf, renchérit Lauren en désignant le tableau de bord.

- Certe, sa capture était moins rude mais mettons cette réussite sur le compte de la bonne voie, ton intuition a eu raison de lui, malgré ses actes dissipés, ajoutait il.

- Connaissez-vous, Olivier Dupont ?

- Oui.

- Eh bien ! C'est à lui qu'appartient ce trophée sur ma table.

- C'est à lui qu'appartient ce tricot ?

- Non, il l'a trouvé. Le propriétaire en est inconnu, considérez-le, je vous prie, non comme un simple vêtement amoché mais un moyen d'avertissement. Et d'abord, que je vous dise comment il se trouve là. Pendant l'arrestation de son Maître, je le vit alors qu'il me fixait droitement, je suis alors retourné dans l'avenue de Longchamp instinctivement, pour réexaminer les lieux. Lieux sur lesquels il m'enboita le pas et me tendait le chiffon, il voulut me donner une explication mais il avait le visage pâle soudainement, comme si on le fusillait, mais j'ai joué le jeu en dissimulant tout d'abord, la pièce dans ma veston et lui demandait de quitter les lieux car si un élément potentiel porte accidentellement sa trace, il sera considéré comme un partisan, il avait sans doute comprit que j'agissais dans son intérêt mais j'ai eu peur de ce qui pouvait lui arriver.

- Dois-je en conclure qu'il est de notre côté, aussi rude que soit son expression, se cache un honnête homme ?

- Conclusion ambiguës et plausibles.

- Quels indices pouvez-vous avoir sur le chiffon ?

- Pas d'autres que ceux que nous pouvons déduire nous-mêmes.

- De ce tricot chiffonné ?

- Spécifiquement.

- Mais comment peut-on conclure un indice aussi abstraits ?

-"Un fait hors de l'ordinaire est plutôt un indice qu'un embarras." j'ai des suppositions, je suis tellement captivée. Voici le tricot, prenez le, vous connaissez mon système.

Il prit alors le chiffon et, après l'avoir examiné dans tout les sens, il se sentait mal à l'aise. C'était un tee-shirt sobre, de couleur bleu et très ordinaire, absolument ample et chiffonné. Il était en coton, propre, et il y'avait autour du cou les initiales H.H. qui étaient griffonnés.

- Je ne suis pas plus avancé qu'avant mon examen, disait-il en posant le chiffon sur la table.

- Vous observés bien sans vous en rendre compte, apprenez à tirer des conclusions de ce que vous avez sous les yeux. Rendez vous compte de ça, et faîtes des suppositions cohérentes.

- Pourrais-je avoir l'avis de votre hypothèse ?

- Toute indice a une pléthore de significations possibles, qui doivent être examinées, explqua-t-elle, j'ai un certains nombre de déductions, dont quelques-unes basées sur des possibilités. Il est évident que le tricot appartenait à un homme, étant donné la sueur excessive et le parfum de lessive, qui en résume qu'il fait laver ses vêtements dans une lingerie du coins, partons de le sueur, cela voudrait dire qu'il est émotionnel, qu'il est travailleur ou qu'il fait un travail demandant de la force et de la concentration. Ça met en évidence sa malnutrition ou son obésité, j'en conclure donc qu'il est jeune et peut-être rond ou corpuleux d'où l'ampleur de l'habit, spécifiquement vers le cou.

- Je dois admettre que vous êtes doués pour les enquêtes mais vous en faites trop, vous n'êtes pas devin, que je sache ?

- Il est cependant célibataire et vit avec un animal de compagnie, lave souvent cet habit dans la même lingerie car la fibre de ce vêtement devient faible, et comme s'il essayait de conquérir la femme de la lingerie, vu la détérioration de la couleur, pour soutenir ma supposition sur le parfum, cet odeur est plus connue dans le rayon lessive, c'est "Le chat". Voilà ce que l'observation de ce tee-shirt m'apprends de plus saillant. Ah oui ! J'oubliais d'ajouter que notre héros n'a aucun talent culinaire.

- Vous plaisantez, j'espère, Lauren.

- Pas le moindre du monde, de ce que je sache, ce n'est la 1ère fois que je fais ce genre d'analyse et vous ne savez toujours pas comment je m'y prends ?

- Je ne suis assurément qu'un étourdi, incapable de vous comprendre. Par exemple, comment supposez-vous que cet homme soit émotif ?

- Tout simplement par ce qu'il transpire excessivement, le changement d'émotion dont le stresse et l'anxiété, font naitre un dérèglement du système nerveux, qui déclencherait la production de sueur alors même que la température corporelle est normale.

- Et la malnutrition ou l'obésité ?

- la malnutrition entraîne l'obésité et de ce fait, tu remarquera des miettes microscopiques de fromages râpés et de pains sur l'étendue de la poitrine. Toutefois, une personne obèse possède de la corpulence, chaque force utilisée, il la récupère en mangeant beaucoup, c'est là son point fort.

- Tout cela paraît assez convaincant mais quand n'est-il de son statut matrimonial, de son animal de compagnie et de la courtoisie envers la femme de lingerie ?

Lauren Miller sourit.

- Sa situation matrimoniale découle de la malnutrition infligée et de la lessive faite à la lingerie, mon cher Leroy, si vous avez une femme aimante, vous laissera-t-elle sortir sans bien manger, allez faire la lessive ailleurs ? Si ce moment arrive, j'aurai des doutes sur votre foyer.
Il va presque chaque jour à la lingerie, d'où j'ai affirmé la détérioration colorique, la dégradation des fibres et le parfum de lessive qui s'y mêle. S'il y va chaque jour, cela sous-entend qu'il est attiré par quelque chose ou du moins il voudrait quelque chose, et ce quelque ne peut que se résumer en la femme, sinon pourquoi laverait-il pas lui-même, son haut quotidien ? Êtes-vous satisfait ?

- Presque une dernière requête, vous avez réponse à tout, pouvez-vous diable me dit pourquoi le tricot est chiffonné ?

- Bonne question, j'ai deux allusions, gesticula Lauren, la première dit que le majordome de François Galmiches, me l'a transmis dans un tel état et la deuxième me disant qu'il eut une bagarre, pour récupérer ce bout de tissu.

- C'est fort subtil, disait-il en riant, mais puisqu'il n'y a rien de farfelue, ni dommage causé sauf ce chiffon, vous avez perdu votre temps.

Elle s'apprêtait à répondre, quand soudain la porte accueillait Thomas. le Capitaine-major rentra dans la pièce, le visage stupéfiant par la salle sombrement éclairée par la lampe de table, qui reflétait sa lumière sur le plafond. Il cliqua sur l'interrupteur et la grosse lumière propagée dans la salle tordait la figure des Capitaines, ainsi habitué pendant un moment par la précédente clarté. Cette lumière laissait entrevoir le bureau ordonnée de notre enquêtrice.

- Cela dit la justicière n'est-elle pas harassée de cette journée mouvementée et éprouvante ?

- Je crois que oui, notre héroïne du jour à besoin grandement de repos, ajoutait son ami.

- Capitaine, je peux vous assurer que tout va
pour le mieux, rien qui ne puisse être le sujet d'un quelconque problème, s'écria cette dernière.

- Tout homme aussi passionné qu'il soit à besoin de force, et pour en disposer, il faudrait dormir, je vous autorise à utiliser de la Laudanum pour faciliter la tâche.

- Capitaine, je ne suis point fatigué, je voudrais terminer un travail ce soir, s'il vous plaît.

- Vous êtes solennellement en repos, jusqu'à demain, vous devez obligatoirement quittez le poste de police et c'est un ordre.

- Mais...

- Tentez-vous de contrecarrer mes ordres ? Demanda le Capitaine.

- Évidemment que non, je suis sûr qu'elle rentrera dîner et se reposer d'emblée, n'est-ce pas ? Lança Leroy narquois.

- Ok... je...

Aussitôt, Leroy prit son sac, l'entraînant hors de son bureau, où ses amis l'attendaient avec un gros sourire, tout se passait tellement vite qu'elle en fût confuse.

- Qu'est-ce vous avez à sourire tous ? Demanda la jeune fille.

- Soupçonnez-vous des magouilles venant de notre part ? Répondit Michelle en regardant la main de ses amis, non encore lâcher.

- Il se pourrait très cher, renchérit la concernée ne s'en rendant pas compte que tout le monde les fixait.

- Il va s'en dit que le printemps était enfin arrivé dans la vie de certaines personnes, ajoutait Maurel .

À ce bout de phrase, Lauren comprit que ses amis savaient quelques choses dont en elle était exclue, elle voulut leurs tirés les vers du nez, quand Leroy lâcha sa main gêné par la situation, elle le regardait toute rouge et saisit ce qui se déroulait autour d'elle. Elle voulut crier, se mettre à courir pour la maison "Leroy est mon mentor, je le considère comme un associé ou du moins un ami..." disait-elle intérieurement en fixant Michelle.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez ? Répliqua-t-elle.

- S'il vous plaît, restons concentrés sur ce dont nous sommes là, énonça Ardenne en toisant ses amis, nous sommes réunis là pour célébrer sa réussite et non pour l'offusquer. On avait le plan de fêter ta soirée à 4, rue Beethoven - 75016 Paris, essaie de deviner les lieux, Il est précisément 9h15 P.M et demain n'est pas un jour de tout repos mais on le fait pour notre fidèle amie.

- Était-ce une obligation de spécifier l'heure actuelle ainsi que la journée de demain ? Demanda Morel, toujours rabat-joie !

- Que cette frivolité qui t'habite ne condamne pas tout le monde, lâchait caustiquement Ardenne.

- Ravalez-vous vos sarcasme très chère vipère..., voulut ajouter Morel mais couper par Michelle.

- Calmez-vous ! Vous n'aller tout de même pas faire des altercations en ce jour spécial, suppliait cette dernière visiblement épuisé de cette dispute.

- il s'agit du restaurant "l'Astrance la Table", devinait Lauren.

- Bien évidemment, ta perspicacité me surprendra toujours, mais avant tout, on ira se débarbouillé et se transfiguré pour cette soirée, Lâchait Ardenne tout émoustillée.

- Je tiens à m'excuser auprès de toi pour t'avoir outré, désolé encore, s'écria Morel de dos.

- Je suis aussi désolé de t'avoir traité de ce que tu es... ou du moins de t'avoir traité de frivole, gloussa la concernée en souriant.

- Bonne soirée à vous ! Renchérit Leroy.

- Vous venez pas avec nous ? Demandait Lauren.

- Non, je voudrais vous laisser entre amis, histoire de ne pas vous déranger par ma présence, vous devez certainement avoir des choses à vous raconter en mon absence, Disait-il.

- Qu'est-ce que vous marmonez, vous êtes notre ami, il n'est pas question que vous passez votre soirée en solitaire, n'est-ce pas les amis ? Affirmait Michelle.

- Bien évidemment.

- Et comment !

- En effet, lâchait les trois amis.

- Et donc on se retrouve à 9h45 P.M, j'espère que vous respecterez l'heure, Déclara Ardenne en se dirigeant vers la sortie, et les autres lui emboîtèrent le pas.

- Mais croyez-vous que je suis le bienvenu ? Demanda Leroy en attrapant la main de Lauren.

Elle ne put répondre d'aussitôt, car ce geste et le regard profond de ce dernier la rendait mal à l'aise, elle avait les yeux en orbite, un sourire stressant et la respiration saccadée par cette prise. Elle voulut se retirer brusquement mais se priva pour éviter de blesser son ami, "Est-il amoureux de moi ?". À cette pensée, elle rougissait, sentant son sang bouillir en elle, Lauren était évincée dans ce grande couloir et de cette situation exacerbée.

- Oui, ils vous l'ont fait savoir..., babultia cette dernière.

- Voulez-vous que je passe vous prendre ?

- Non, ça ne sera pas nécessaire, je voudrais pas obliger de cette tâche.

- Vous m'obligez à rien, je me sens juste bien quand je suis à vos côtés.

Son cœur tressaillit, elle ne pouvait plus respirer, ses mains étaient tremblantes et devenait chaude, l'atmosphère l'asphyxiait de plus en plus, les prochaines sueurs froides commençaient vaguement à se faire voir, elle n'eut eu plus envie de partir à cette soirée tant elle était gênée qu'heureuse de cette déclaration. Elle savait que cette relation n'apportera pas de bonnes ondes, et allait créer des divergences entre Ardenne et certaines filles, qui plus était, ne ressentait pas d'amour pour celui qu'elle voyait pas plus loin que son ami. Elle savait pertinemment que son refus le blesserait profondément.

- Vers quelle heure passerez-vous ?

- Disons 9h40 ?

- C'est noté ! Lançait cette dernière en souriant.

- Si on reste à se regarder en souriant, on ne sera pas prêt à temps, disait-il en lâchant sa main tendrement et se rendaient vers la sortie.

- À plus tard.

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