Aux passants...
Moins d'une minute de lecture
A cette avenue heteroclite hurlait
Une foule en silence, larmes majestueuses
Hommes, femmes, enfants en détente fastueuse
Quand, errant même à s'en défaire l'ourlet
Et déjà au libre sol, des corps en statue
Un tableau sombre qui n' a rien d'extravagant
Avec ces pupilles transformées par l'ouragan
Surgissent uniformes à chercher celui qui tue
Aux pavés bons, par cette place en beauté
D'un siimple geste, monstrueux font renaître
Nos chairs aimées disparues pour l'éternité
Un jour ? Le mal cruel s'arrêtera peut-être
Vous invitant de me rejoindre ou je vais
Pour léguer amour, paix, tout ce que je savais
Annotations
Versions