33. Secret éventé.

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Les jours passèrent vite et, finalement, la surprise du voyage à Venise fut éventée par la mère de Bertrand qui vendit la mèche, deux semaines avant le voyage, lors d’une visite dominicale où Adèle avait été conviée.

Adèle en rigola avec son compagnon sur le chemin du retour, vers son appartement.

— Ta mère, un vrai poème !

— Oui ! Et tu as vu la tête de mon père quand il a capté qu’elle avait lâché le morceau ?

— J’ai cru que ses yeux allaient sortir de leurs orbites !

Il passa son bras dans son dos et posa sa main sur la hanche d’Adèle. Devant son silence, elle lui demanda,

— Tu en penses quoi, de ce voyage, Bertrand ?

Il caressa sa hanche puis lui dit, en souriant,

— C’est beau, Venise. J’espère juste que l’hôtel a été rénové depuis le passage de mes parents.

Adèle éclata de rire et le rassura,

— J’y ai pensé aussi, t’inquiètes, avec Camille, on a vérifié l’historique de l’hôtel, il a été rénové deux fois entre-temps, mais la gérance est restée dans la même famille.

Ils étaient arrivés à hauteur de l’appartement et réintégrèrent le logement d’Adèle où ils se retrouvèrent comme dans un cocon.

— Et toi, Adèle, tu en penses quoi ?

— Je me dis que ça pourrait être très romantique comme voyage. Nous serons super bien situés, avec vue sur le canal, proche des petites rues où nous pourrons nous perdre en ces jours de printemps.

— J’espère que nous aurons au moins quinze degrés et du soleil…

— Mais oui, c’est l’Italie et nous serons fin avril.

Il valsa avec elle puis la fit tournoyer, elle rigola.

— À nous les balades en amoureux après le resto du soir, les croisières en gondoles… Mmh, visiter toutes les petites boutiques et les glaces !

— Oh oui, les glaces italiennes !

Au creux de l’oreille, il lui glissa,

— Je te propose de manger des glaces le midi et au resto tous les soirs…

— Je suis en accord avec ce plan mon cher et tendre.

Adèle se colla à lui et bâilla.

— Oups, désolée… Ce doit être mon grand âge… Tu vois, c’est ça qui va t’arriver en passant dans la quarantaine.

— Viens par ici Madame l’ancêtre… Que je te rappelle ce que c’est que d’être encore jeune !

Après une pause câline, ils décidèrent de préparer leur départ prochain… Ils décollaient dans moins de quinze jours.

***

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