Comme chaque jours de moissons, trois petits enfants s’en allèrent ramasser les épis oubliés. Mais la nuit tombant vite, ils se perdirent sur le chemin du retour.

Le plus grand monta à un arbre et rassura ses frères ; il y avait une lumière au loin !

Les trois enfants coururent frapper à la porte, de cette maison illuminée, et demandèrent l’hospitalité pour la nuit.

Ils venaient d’entrer chez le boucher, qui les découpas en petits morceaux et les mis au saloir, comme une vulgaire viande.

Au bout de sept ans, Saint Nicolas vient à passer par là, et s’arrêta chez le boucher.

Il frappa à sa porte et lui demanda l’hospitalité pour la nuit. Le boucher accepta vite, c’était un grand honneur de l’avoir sous son toit.

Saint-Nicolas demanda le souper.

Le boucher lui offrit alors du jambon, mais il n'était pas bon.

Le boucher lui offrit du rôti, mais il n'en voulut pas. Pas assez cuit.

Le boucher, à court d’idées, lui demanda alors ce qu’il souhaitait et, à sa grande stupeur, il lui répondit qu’il voulait goûter le petit salé qu'il garde depuis sept ans dans le saloir. Le boucher pris peur, et voulut prendre la fuite, mais Saint-Nicolas lui proposa de se repentir, pour que Dieu lui pardonne.

Saint-Nicolas se leva alors, et se dirige vers le saloir. Il y posa trois doigts et dit :

« Petits enfants qui dormaient là, réveillez-vous je suis le grand Saint-Nicolas ! »

Et les trois petits enfants s’éveillèrent.

Le premier et le second dirent qu’ils avaient bien dormis tandis que le troisième dit s’être cru au paradis.

Le grand Saint Nicolas raccompagnât les enfants chez leurs parents, le boucher courbant le dos derrière eux. Les parents des trois enfants, aux joies, offrirent au grand Saint-Nicolas leur âne, et, depuis ce jour, il passe dans les maisons, les soirs du 6 décembre. Les plus sages reçoivent une orange, et, les autres, du charbon.