à ta santé mon ami

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À ta santé mon ami

Auteur : Florian Pierrel

Je me nomme Kale, mon seul bonheur c’est boire car je n’ai plus de famille.

Mon seul ami est ce verre blanc.

Boire m’apporte l’invincibilité.

Je suis un Humain, je veux boire à ta santé mon ami.

Bois, va-y j’insiste. Tu seras fort.

J’ai vingt ans, j’ai l’âge de boire de consommer c’est une évidence !

Bonne année mon ami.

Suis-moi je vais t’indiquer où est le frigo.

Une bonne charcuterie … Miam.

Voilà, comment vaincre cette putain de solitude !

Putain ! Qu’est ce que je me sens seul …

Comment ais-je pu m’éloigner de ma famille ?

Comme en suis-je arrivé là ?

Tant mieux, mon ami le verre, lui parle pas.

Lui ne m’attire pas de problèmes.

Toutes les nuits, c’était ma drogue, l’alcool.

Et je discutais avec mon verre, j’étais Fou.

Oui, j’étais fou avec un grand F.

Je me cognais la tête contre le mur de la cuisine.

Pourquoi l’alcool m’a sauvé la vie ?

J’aime cette consommation, c’est un bonheur, le goût.

L’excellent goût de l’alcool.

Putain, cette sensation, ces pulsions, je te désire mon petit verre.

Ou vis-je ? Dans une maison isolé en campagne.

Mon verre, dis moi, pourquoi j’existe ?

Oh ! Tu ne sais point, je ne te comprends guère !

Sortez moi de là !

Je sombrais, prisonnier de la solitude profonde, je n’avais plus un sou ni d’alcool.

J’étais en manque.

Je pris un couteau et me tranchai les poignets.

Je suis fou d’amours …

Je partais dans du délire dépassant la réalité.

Ô que je t’aime alcool, et mon petit verre.

« Kale »

« Qui est là ? »

« Ton verre adoré, viens dans mon monde. »

« Attend ! Attend moi ! »

Je me suicidai et me pendis avec une corde.



Vingt ans plus tard, une famille visitait la maison de campagne.

Le vendeur ajouta :

« Il y a une légende, un homme seul et alcoolique s’était pendu ici même. »

« Même pas vrai. » Riait le jeune garçon âgé de cinq ans.

Les parents eurent peur sur le coup.

« Bon vous la prenez ou pas, la maison ? »

« On va y réfléchir. »

« Ne réfléchissez pas trop longtemps. »

« On la prend quand même. » Dit le père

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