Le plaisir d´écrire

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Écrire a toujours était pour moi un plaisir. Qu’il est enivrant de jouer avec les mots, de les mélanger, les bousculer sur le papier. Lorsqu’ils commencent à danser sur la mélodie de mes pensées, plus rien ne peut les arrêter. Ils tanguent, valsent. Ils se déhanchent de ligne en ligne. C’est un véritable spectacle que de les observer. Leur danse est du plus bel accord. Elle est tantôt langoureuse, tantôt joyeuse et m’emporte. Écrire c’est chanter sans voix, c’est libérer tous ces mots qui emplissent mon être. C’est aussi un peu faire le ménage dans mes pensées.

Combien de mots, de phrases, ai-je déjà écrits ? Mais le plaisir est toujours le même. Tous ces mots qui naissent dans ma tête me traversent le cœur pour finir leur voyage au bout de mes doigts. Tous ces mots que j’aurais pu dire, criés, chantés. Tous ces mots qui font partie de moi et que j’ai besoin de partager. Je ne peux m’imaginer sans écrire. Écrire c’est ma vie. Peu importe qu’il s’agisse d’un poème, d’une nouvelle ou simplement d’un petit message que je voudrais faire passer. Écrire est pour moi plus qu’un plaisir. Écrire c’est exister. Qu’adviendrait-il de ma personne si les mots me boudaient ? S’ils ne dansaient plus au fil de mes pensées comme le serpent se dandine au son de la flûte.

Je dispose, je compose, je rature, je mélange, jusqu’à ce que la mélodie des mots me soit doucereuse. Alors c’est comme le maestro après un concert qui se repose avec encore les dernières notes du violon aux oreilles. Mais le repos est de courte durée, car déjà ils me chatouillent les neurones, tous ces mots. Ils m’appellent, me réclament. Ils veulent continuer le spectacle. Les mots doux, les mots troublants, les mots apeurants et même les mots désespérants. Tous alignés comme de braves petits soldats, ils attendent mon commandement.

Alors je les juche, les observe. Et je recommence, je m’élance avec le premier puis le deuxième. Déjà la première phrase fait place à la suivante. Mes doigts ne peuvent suivre le rythme de mes pensées. Des fois, je m’embrouille, je stoppe, je recule avant de reprendre mon élan. Je compose une nouvelle mélodie, une nouvelle danse. Je m’exhale, je m’enivre.

Les mots sont ma passion, je les dorlote, les bichonne. Des fois, je les bouscule, mais toujours avec douceur et délicatesse. Simplement pour qu’ils prennent leur place sur les lignes de l’air que je compose. Des mots pour des joies. Des mots pour des maux. Tous ces mots s’ils sont combinés avec amour ont la plus délicate des saveurs. Tout comme lorsque le cuisinier mélange les ingrédients, y ajoute une épice ou deux pour affiner le tout. Pour lui donner un petit « je-ne-sais-quoi » de plus, sa touche personnelle, son goût. Toute création requiert l’amour du créateur. C’est ce qui lui donne toute la beauté finale. Écrire c’est pareil. C’est pourquoi écrire est un plaisir. Lorsque je compose alors je mélange mes joies, mes peines. J’y ajoute un peu de cœur, un bout d’âme. De la fantaisie, des rêves. Bref, je mets des couleurs sur la toile. Écrire c’est ça. C’est couler sur le papier un morceau de soi. Un peu de chaque facette de notre personne, tout en y ajoutant une petite note bien personnelle ; celle du plaisir que l’on prend à écrire.

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