On était tous les trois dans cette navette, pour cette mission, sur le point de quitter la planète Mère. Propulsés à 4,37 mac vers l'extérieur de l'atmosphère.

• Lyon ? Vous nous recevez ?
• 4/5 sergent Mercier, Lagarde et Dulac. Pas trop la frousse ?
• Nous nous dirigeons à plus de 500km au dessus de toutes civilisations, où on peut mourir à tout moment, mais sinon tout va pour le mieux ! répondit Dulac avec ironie.

J'ammorcai la séparation du réservoir 1 et des boosters 1 et 2 tandis que Christophe et Gaëtan s'occupaient de la trajectoire. Je déttachai ma ceinture et dit "Ok les gars, on peut enlever les casques j'ai activé la diffusion d'oxygène". Sans se faire attendre, tout le monde dans le cockpit enleva son casque. Chacun notre tour, nous nous dirigeâmes vers l'armoire pour y mettre nos combinaisons et être plus à l'aise. Dans l'armoire d'à côté qui était composée de quatres casiers avec nos affaires personnelles, je sortis un téléphone puis mis le son du téléphone à fond, cherchant une chanson pour égayer l'événement...Puis sans crier gare en entendit :

• Centre de contrôle à pilotes, tout se passe bien ?

Les autres étaient trop occupés pour avoir entendu alors je fûs obligé de répondre.

• Nous approchons de l'ISS, on est à peu près à 1km. Je vais de ce pas ralentir la navette de 11m/s à 5m/s. Vous pouvez prévenir l'ISS de notre arrivée.
• Bien reçu sergent ! On s'en occupe !

• Nous sommes exactement sur la bonne trajectoire ! Bon boulot les gars !
• Merci ! répondirent au même moment Gaëtan et Christophe.
• Mais ce n'est pas fini, réduisez la vitesse à 2m/s s'il vous plait, on est à plus qu'à cent mètre de L'ISS.

Dans un élan de détermination je me rattachai à ma place pour guider la navette en réduisant la vitesse progressivement.

• Pilotes stressés à Lyon, nous approchons de l'objectif, prêts à l'ammarage avec l'ISS.
• Dans quelques minutes...[3 minutes plus tard] ... la navette est à O,6m/s, amarrage en cours...dans 3,2,1 et...Pchiii Tfouuuu Clic !
• Ca y est on a réussi ! On peut rentrer dans le sas.
• Pilotes, ici centre de contrôle, bravo, vous pouvez entrer, la porte du sas est déverouillée.

Ca y est, on est arrivés à la moitié de la mission.

Je suis fasciné, et je l'ai toujours été, par les étoiles... Cette infinité de soleils et de planètes...si petites mais pourtant si grandes... C'est pour cela que j'ai fait ce métier, pour pouvoir les admirer sans la pollution lumineuse qui m'empêche de les voir, c'est astres si beaux et impressionnants que j'aime tant.

Après avoir mangé, je me dépêchais de regagner la navette pour préparer le départ mais, en apesenteur pour se dépêcher, c'est plutôt compliqué. Une scientifique de la station m'interpella :

• Hé !

je me retournai et je lui répondit :

• Oui qu'y a-t-il ?
• Vous êtes bien le sergent Mercier ?
• Oui, à moins que le nom sur ma combinaison ne soit un faux.
• ???.........
• Je blague, evidemment !
• Ah ! Vous me rassurez ! Je pensais que vous étiez sérieux, mais revenons à nos mouton, je suis le Docteur Penny Maker. Je fais des recherches en Astrophysique ici. Je suis venue vous parler pour récupérer les données que vous devez nous transmettre.
• Enchanté, je vais chercher le disque dur dans la navette et je reviens, à tout de suite !

Sur le chemin je croise Dulac et Lagarde, d'ailleurs j'ai failli leur rentrer dedans. Je leur dit rapidemment de me rejoindre dans 15min à la navette pour le départ, puis, je continuais mon chemin quand, enfin, j'étais arrivé. Je récupérai le disque dur fis demi-tour puis retournais à la salle de détente, pour donner le disque dur, madame Maker me dis merci. Puis pour la milième fois je retournai à la navette pour me préparer à décoller.

Enfin. Le grand jour, je vais aller sur La Lune. Je serais le premier français à poser le pied sur la Lune... Je vais entrer dans l'Histoire !

Quand tout le monde furent dans la navette, le sergent Lagarde désamarra, et nous étions partis pour la Lune .

Après un voyage de 3 jour et demi, nos trois cosmonautes était en orbite autour de la Lune. Ca y est, il y sont, pour de vrai, pour de vrai de vrai ! Je songeais à la surprise que je vais leur faire en descendant puis Christophe, comme si je rêvais, me réveilla pour que je les aide à amorcer la descente.

- Je vérifie si le niveau de carburant est bon. Il l'est.

-Je vérifie qu'aucun problème technique est en vue. Tout va extrèmement bien... euuuu NON !

• Euuuuuuh... Les copains, on a un petit problème !
• Qu'y a-t-il ? répondirent Christophe et Lagarde avec de l'anxiété dans le regard et dans la voix.
• Je crois que je vais devoir sortir, il y a une fuite dans le réservoir à oxygène !
• Cours, vole ! me lança Christophe rapidement.
• Enfin, vole surtout ! renchérit Gaëtan sur un air humoristique.

Mais ce n'était pas du tout le moment de faire de l'humour. Vite, très vite même j'enfilai mon scaphandre puis je sortis avec mes poussées. Rapidement, je pris mes outils et réparai la fuite, pour rigoler, j'appellai Gaëtan et Christophe pour qu'ils regardent par le ublot. Quand ils deignèrent à regarder je faisais des figures avec mes pousées d'air en faisant des tours sur moi-même. Après cette bonne rigolade nous amorcions la descente sur la Lune. Christophe s'occupait de garder la navette droite, moi, de la vitesse de la navette et Gaëtan vérifiait le tableau de bord. On a atterri sur la Lune alors tous excité, nous sortîmes puis je sautai pour, enfin, poser les pieds sur la Lune comme l'avais fait Neil Armstrong, la première fois, le 20 juillet 1969.