Routine

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Les mains de Bastien glissent le long des hanches d'Elodie ; son excitation est si palpable que la jeune étudiante peut la ressentir dans le lent mouvement de ses doigts sur sa peau. Comme toujours, il marque une pause à cet instant précis, coulant sur le corps de sa belle un regard enfiévré de désir. Allongée sur le lit, elle offre pratiquement tout à sa vue : ses longs cheveux châtains glissent le long de ses épaules nues, disparaissent derrière son dos pour reparaître autour de ses flancs, encadrant sa silhouette un peu rondelette et tellement féminine ; ses seins lourds aux mamelons clairs reposent sur un ventre légèrement arrondi, sa peau pâle est piquée de tâches de rousseur ; une fine fente marque son discret nombril, dont la seule vue est comme une invitation à découvrir, à peine quelques centimètres plus bas, la naissance de son pubis. Seule sa petite culotte rouge dissimule encore le secret de ce qui se cache entre ses larges cuisses.

Bastien temporise. Il adore figer dans le temps, pour mieux le capturer, cet instant précieux où, d'un simple geste, il ôte à Elodie ce dernier voile. De ses mains placées de part et d'autre des hanches de sa belle, agrippant les extrémités de sa culotte, il s'apprête à la faire glisser le long de ses jambes, dans un mouvement d'une infinie lenteur, pour savourer pleinement la redécouverte de sa nudité.

L'attente ne suscite pas les mêmes frissons chez Elodie. Pourquoi il faut toujours qu'il y passe dix ans ? Soupire intérieurement la jolie étudiante. Le regard niais avec lequel il la contemple lui donne l'impression d'être un bout de viande, alors qu'elle attend juste qu'il finisse de la foutre à poil. Une fois qu'il l'aura débarrassée de sa culotte et qu'il aura suffisamment maté sa vulve et ses nichons, il se décidera peut-être à la baiser.

En plus, Bastien est déjà tout nu. Agenouillé devant elle, la queue déjà en érection, il a déjà tout offert au regard d'Elodie. Si elle apprécie le spectacle, le seul fait de regarder ne va pas occuper toute sa soirée. Oh, certes, Bastien vaut le coup d'œil ! Beau garçon, il a pour lui son mètre quatre-vingt-dix, ses épaules larges, et un torse joliment sculpté par une fréquentation assidue des salles de sport. Les copines d'Elodie la charrient parfois en sous-entendant qu'avec une carrure comme la sienne, Bastien doit être bien équipé pour le lit. Or, sans être tout à fait en manque de ce point de vue-là, Bastien n'a finalement, qu'au mieux, un engin de taille normale. Seulement, grand comme il est, ça donne plutôt l'illusion qu'il en a une assez petite. Une chance qu'il ne s'en serve pas trop mal. Malheureusement, au bout de trois ans de vie de couple, il ne renouvelle plus tellement son répertoire… leurs ébats ressemblent de plus en plus à une chorégraphie bien réglée, où chacun répète invariablement ce qu'il lui semblait que l'autre appréciait au début de leur relation.

Il commencera par lui lécher la chatte, puis ce sera à son tour à elle de le sucer ; une fois qu'elle aura suffisamment fait tourner sa langue autour de son gland, imprégnant son palais du goût tenace de la semence de Bastien, elle le crachera et écartera les cuisses pour qu'il se décide enfin à la fourrer. Faisant preuve d'un manque d'originalité flagrant, il la prendra d'abord en missionnaire, jusqu'à ce qu'elle lui susurre à l'oreille qu'elle voudrait bien qu'il la prenne en levrette, précisant d'une petite voix aiguë "en me caressant les seins, mon doudou". Alors, d'une démarche parfaitement élaborée par trois années de pratique assidue, elle se mettra à quatre pattes, cambrant le dos en levant son gros cul juste sous le nez de son mec, devinant le regard excité de celui-ci suivre le tracé de la raie de ses fesses… Elle sentira finalement son gland humide rechercher l'entrée de sa chatte, tâtonner dans le sillon obscur entre les replis de son cul et de sa vulve, pour finalement se glisser au bon endroit. Aux premiers mouvements de va-et-vient succédera un pilonnage en règle, rythmé par le claquement de son torse à lui contre son cul à elle, par le balancement de ses seins et celui, moins glamour, des bourrelets formés sur ses hanches ; il empoignera fermement ses nichons, il les pressera, les malaxera, titillera la sensibilité de ses tétons, tout ça sans cesser de lui enfoncer sa queue profondément dans la chatte. Si elle a un peu de chance, elle aura le temps de jouir avant qu'il ne pousse un grognement rauque, annonciateur des jets de semence chaude qu'il déversera tout au fond d'elle en trois ou quatre pulsations, et il s'efforcera d'articuler un "je t'aime" de politesse entre deux "hmmm".

D'un geste lent et précis, Bastien fait glisser la culotte d'Elodie le long de ses cuisses. Le pubis rasé de près se dévoile à ses yeux ; d'un geste, il lui écarte les jambes tout en faisant passer la culotte entre les pieds d'Elodie. Elle est toute nue, songe-t-il, et cette pensée, tout comme la vision de l'entièreté de son corps pâle dépourvu du moindre vêtement déclenche un frisson électrique dans son sexe déjà en érection. Son regard s'arrête sur la vulve toute lisse, et la fine fente qui barre ses lèvres charnues.

- J'ai trop envie de toi, vient-il murmurer d'une voix rauque dans l'oreille d'Elodie avant de lui glisser un baiser sur la joue.

- Moi aussi, chuchote-t-elle d'une petite voix.

Il sourit. Son regard caresse le corps tout en rondeurs d'Elodie, si ronde et si féminine… Elle est complexée par ses formes, comme toutes les filles qui ne collent pas aux standards des magazines, mais lui en est dingue, depuis le premier jour. Et lorsqu'il lui fait l'amour, le plaisir est chaque fois si intense qu'il a l'impression de revivre leur première fois. Ses lèvres s'attaquent à la chair tendre du mamelon de son sein gauche, laissant sa main s'emparer du sein droit. Du bout de la langue, il flatte le téton, joue avec le petit bouton de chair, prémices de ce que sa langue réserve à un autre bouton, plus bas. Il la sent remuer, elle est réceptive… encouragé à poursuivre sur sa lancée, il pousse sa langue en reconnaissance le long du ventre, il goûte la peau pâle de sa chérie, contourne le nombril, traverse la frontière de son pubis, sous le relief duquel il atteint enfin le sexe tout lisse d'Elodie. Il s'imprègne de l'odeur entêtante de sa vulve, et glisse sa langue le long de sa fente intime…

Elodie ferme les paupières. Malgré la routine, elle aime sentir la langue de son mec lui lustrer la chatte. Elle se concentre pour mieux apprécier le geste, elle sent ses tétons durcir légèrement, ses orteils se contracter doucement. Au moins, Bastien la connaît bien. Tout ça est certes répétitif, mais c'est parce qu'il la connaît par cœur. Quand elle y pense, il reste le seul garçon qui l'ait vue nue. Elle a eu d'autres copains avant, mais elle n'a pas franchi le pas avec eux. Rien que Bastien… Dans un sens, c'est une bonne chose. N'empêche, est-ce qu'elle serait capable de plaire à un autre mec ? Plus tôt dans la journée, elle a surpris le regard discret d'Anthony, son collègue de travail, plongé dans le décolleté de son chemisier. Un regard furtif, rapidement détourné, mais un regard quand même. Est-ce qu'un type comme Anthony pourrait flasher sur elle ? Quand il lorgnait sur son chemisier, est-ce qu'il imaginait à quoi ressemblaient ses seins, et à quoi elle ressemblait lorsqu'elle était toute nue ?

D'abord discrète et suggestive, la langue de Bastien ne tarde pas à se faire plus offensive. Les léchouilles portées sur les lèvres du sexe d'Elodie s'intensifient, remontent le long de la vulve, et finalement se focalisent sur le clitoris. A mesure que sa langue stimule le plaisir de la jeune étudiante, Bastien sent sa propre excitation grandir ; sans qu'il n'y prenne garde, sa queue gorgée de désir, luisante de sécrétions masculines, imprime sa marque sur le matelas et le souille de ses premières gouttes de sperme.

Elodie se dérobe aux coups de langue experts de son homme ; elle se redresse, accroupie sur le lit, secoue sa longue chevelure qui vient coller son corps nu et moite de sueur, luisant dans la lumière tamisée de la chambre. Elle laisse Bastien s'allonger tandis qu'elle s'empare de la hampe de sa verge ; ses doigts s'enroulent autour de l'objet masculin. Du coin des lèvres, elle glisse quelques baisers sur le bout du gland ; elle lève les yeux vers Bastien, elle lui sourit.

Elle se penche alors en avant, s'appuyant sur les coudes en gardant les fesses en l'air, enfouissant sa poitrine généreuse dans les replis du matelas. Elle enveloppe de ses lèvres le sexe de Bastien. Elle l'avale tout entier ; la queue de son homme au fond de sa gorge lui arrache un haut-le-coeur. Elle le crache, mais le re-gobe aussitôt. Un filet de salive mêlé de sperme relie sa langue au gland humide de Bastien. L'odeur forte du sexe masculin lui imprègne les narines en même temps que le goût du foutre dans sa bouche.

Toute occupée à sucer son mec, elle se laisse entraîner par ses pensées, qui n'ont pas tellement de rapport avec ce qu'elle est en train de faire. Elle pense au dossier qu'elle doit absolument finir demain au boulot. Elle espère qu'Anthony pourra l'aider. Anthony. Le regard d'Anthony sur son décolleté lui revient en tête. Quand elle y pense, elle s'est parfois demandée si Anthony matait ses fesses lorsqu'il marchait derrière elle dans le couloir. Impossible ; Anthony a tout du gentleman irréprochable, propre sur lui, pas du tout le genre de type à se permettre ce genre de choses. Pourtant, il y avait eu cette oeillade sur son chemisier… mais ça ne voulait sûrement rien dire. Un regard, ça ne se contrôle pas toujours, il n'avait pas dû faire exprès. Elle l'aime bien, Anthony. Ce n'est pas le genre de gars qu'elle regarde normalement. Oh, il est mignon, mais son truc à elle, c'est plutôt les mecs sportifs, et il ne l'est pas vraiment. Par contre, il est intelligent. Au boulot, il est plus ou moins son superviseur. Elle n'est qu'une petite étudiante stagiaire, alors que lui est déjà en poste, et il a dix ans de plus qu'elle, même s'il fait bien plus jeune que son âge. Elle adore bosser avec lui, apprend beaucoup avec lui, elle rit beaucoup avec lui. Rien d'étonnant au fait que Bastien ne l'aime pas beaucoup ; il s'est déjà plaint à plusieurs reprises qu'elle en parle un peu trop, de ce Anthony.

Bastien savoure l'étreinte gourmande de la langue d'Elodie sur sa queue, tout en profitant d'une vue imprenable sur son cul. D'une pression douce mais ferme sur la nuque de sa belle, il accompagne le mouvement, tout en émettant des grognements rauques appréciateurs. Que c'est bon… S'il se laisse aller, il pourrait jouir, là, maintenant, dans la bouche d'Elodie ; cette idée lui a certes traversé l'esprit de temps à autre, et cette éventualité l'excite même beaucoup, mais il n'a jamais osé la mettre en pratique. Jouir de cette manière, inonder la bouche d'Elodie d'un flot de sperme qu'elle serait contrainte d'avaler ou de cracher, ça s'apparente à ces vidéos pornographiques qu'il visionne en cachette à l'occasion, mais cela n'a rien de romantique, et il est certain que Elodie n'aimerait pas. Bastien se retient ; il fera comme d'habitude, et excepté les fois où elle le finit à la main, il termine toujours en jouissant dans son vagin. Ce n'est pas pour lui déplaire, car répandre sa sève masculine dans l'écrin de sa belle suscite toujours chez lui une grande satisfaction ; ça lui donne l'impression d'affirmer sa possession, comme s'il marquait son territoire. Après tout, il est le seul mec qu'elle ait eu dans son lit, et il compte bien le rester.

Il meurt d'envie de la prendre, tout de suite, maintenant.

D'une main sur le menton, il la fait relever la tête, libérant de la bouche d'Elodie sa queue poisseuse de salive. Il l'encercle de ses bras puissants, apprécie le contact des doux mamelons contre son torse robuste, laisse un instant vagabonder ses mains sur la peau douce, pâle et nue de sa dulcinée. Puis il la fait s'étendre sur le dos, et tandis qu'il la regarde longuement, savourant chaque parcelle de ce corps tout en rondeurs qu'elle offre à son regard gourmand, elle écarte les jambes d'un air provocateur. Les mains de Bastien viennent alors saisir les flancs potelés d'Elodie, glissent sous sa chute de reins, se calent entre la peau et le matelas pour agripper ses fesses ; au même moment, il aventure sa queue encore humide de salive entre les cuisses charnues de sa belle, et d'un ferme coup de rein, pousse son gland à l'assaut. Sa bite s'immisce dans les replis de son vagin, se frotte délicieusement aux parois de son écrin de velours. Il l'entend gémir d'une manière adorable ; lui-même ne peut réprimer un long râle de satisfaction. Il adore ce moment où il entre en elle.

Il entame la série des coups de reins, doucement, lentement, puis de plus en plus vite, il s'emploie à lui limer frénétiquement la chatte. Il sait bien qu'à ce rythme-là, il ne tiendra pas longtemps, mais c'est si bon…

- Tu veux bien me prendre en levrette, mon doudou ? Chuchote-t-elle doucement.

Elle sait bien qu'il ne peut résister à ce genre de petite phrase qui le fait fondre. Elodie en profite pour se dégager d'une étreinte dans laquelle Bastien a un peu trop tendance à l'écraser sous son poids, et où elle ne sent pas toujours grand chose. Au moins, avec la levrette, elle est rarement déçue. Elle se redresse doucement pour se présenter à quatre pattes, levant bien haut les fesses, jambes écartées, lui laissant une vue imprenable sur sa raie entrouverte surplombant sa vulve moite de désir.

- En me caressant les seins, ajoute-t-elle d'une petite voix suppliante.

Comme les mains de Bastien se referment sur la chair pulpeuse de ses seins ronds et lourds, une pensée fugitive la renvoie à Anthony et ses regards furtifs au bureau. Quand Anthony mate son décolleté et imagine sa poitrine nue - si tant est qu'il le fasse - comment se représente-t-il ses seins ? Il doit se les figurer plus fermes qu'ils ne le sont vraiment. Peut-être serait-il déçu s'il était amené à la voir toute nue. Mais puisqu'il n'y avait pas la moindre raison logique pour qu'une telle chose arrive un jour, ce n'était pas très important…

Le sexe de Bastien la sort momentanément de sa rêverie ; elle le sent se glisser sans difficulté dans le sien et s'enfoncer profondément en elle. Prise par un doux frisson de plaisir, elle se mord la lèvre inférieure. Elle le sent s'agiter derrière elle, et en elle, elle le sent remuer, sa queue dans sa chatte, ses couilles qui se balancent contre son cul, ses grandes mains d'homme qui lui tripotent les seins… Elle ferme les yeux, concentrée sur les sensations qui traversent son corps alors que ses pensées vagabondent au gré des vagues de plaisir qui l'agitent, s'abandonnant à ses fantasmes. Toute à ses pensées coquines, Elodie sent s'appesantir sur sa personne le regard appuyé d'Anthony, qui est tout à coup présent dans la pièce ; toujours aussi captivé par ses seins, il peut la mater sans retenue, car il la voit désormais toute entière, toute en rondeurs, toute nue, assaillie par les coups de bite de Bastien. Elle sait qu'il est tout à la fois obsédé par ce qu'il voit et en même temps, mort de jalousie. Que ne donnerait-il pas pour prendre la place de son mec, et pouvoir, à son tour, la caresser partout, sur chaque centimètre de sa peau, lui peloter les seins et le ventre, se saisir de ses fesses à pleines mains, et embrasser sa bouche et mêler sa langue à la sienne dans une étreinte humide et gluante, prélude à la fusion de leurs sexes… lui saurait la surprendre et lui faire goûter d'autres positions, d'autres sensations ; avec lui, le sexe serait une chute vertigineuse dans l'inconnu, à la recherche d'une multitude de nouveaux plaisirs ; avec lui, elle ne ferait que jouir, jouir, jouir…

- Oh putain, je tiens plus, résonne la voix de Bastien, lointaine et proche à la fois.

Le visage d'Anthony se dissipe alors qu'elle sent Bastien se crisper contre elle, pris par un spasme ; l'instant d'après, elle le sent répandre en elle un puissant jet de sperme épais et visqueux qui inonde les parois de sa chatte. Ça fait quinze jours qu'ils n'ont pas fait l'amour, et comme à chaque fois qu'ils espacent un peu leurs ébats, Bastien décharge en grande quantité. Elle fronce les sourcils en sentant refluer à l'entrée de son sexe la semence de Bastien qui dégouline le long de sa vulve. L'interruption de leur coït la laisse un peu sur sa faim ; elle n'a guère eu le temps de jouir. Et quelque chose lui déplaît dans la manière dont Bastien vient de disposer d'elle, sans qu'elle arrive vraiment à déterminer quoi. Bon, il faut dire qu'au départ, elle avait moyennement envie. Mais comme ça faisait un moment et que Bastien a insisté lourdement pour qu'ils le fassent ce soir, elle a fini par dire oui.

- Hmm… Merci, ma chérie, c'était trop bon, lui souffle Bastien dans l'oreille. Je t'aime…

Il fait quelques va-et-vient avec sa queue flasque à l'intérieur de son vagin imbibé de sperme tout en lui pelotant les seins, puis il finit par se retirer et s'étend de tout son long sur son côté du lit en respirant bruyamment.

Elodie rabat pudiquement la couverture sur son corps nu et moite. Alors que Bastien ne tarde pas à s'endormir, elle reste un moment éveillée, pensive et immobile.

Demain matin, elle mettra un autre chemisier. Celui en satin bleu nuit, qu'elle n'osait pas porter au boulot car elle le trouvait trop près du corps, et parce qu'il comprimait un peu trop sa poitrine. Mais tout compte fait, il lui ira sûrement très bien.

Il devrait plaire à Anthony.

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